Pouvoirs opaques et démagogie
Ils
ont abandonné les prérogatives du pouvoir politique,
monétaire et économique à des instances mondiales
et européennes. Mais que veulent-ils encore ?
« Votez pour moi, je suis le meilleur pour être à
la tête du gouvernement et commander l'armée, pour
décider à votre place de l'argent public qui nous
fait vivre grassement, nous la classe politique, mais c'est vous,
les contribuables, qui devrez bébourser pour nos dettes...»
Quand ils vocifèrent leurs beaux discours, ils n'ont pas
le courage de l'avouer, cette vérité, car ce sont
tous des démagos !
Nous sommes dans une ploutocratie
et le pouvoir n'est plus dans les urnes. Nous avons pour régime
politique une monarchie à façade démocratique
dépourvue d'idéologie mais contaminée par
le capitalisme néolibéral, et comme les élections
ressemblent à une course au pouvoir entre démagogues,
sans débat de fond, elles se passent dans l'indifférenre
générale. Beaucoup de gens votent alors contre le
pire des candidats, mais jamais pour un programme politique, puisqu'il
n'y en a plus, et rarement par conviction, plus souvent par séduction.
Ceux qui ne votent pas, ou qui votent nul, ne sont pas comptabilisés.
On les ignore. Et on appelle cela la «démocratie»
!!! La presse parle de "monarchie républicaine"
mais quel contre-sens ! Quelle duperie ! Depuis trente ans, des
instances internationales comme la Trilatérale agissent dans l’ombre
comme un pouvoir opaque et on nous laisse aux prises avec des
démagogues (cf. Stratégies
planétaires des maitres du monde).
Le système français
accorde maintenant aux partis existants, selon leur
représentativité, une manne
inopinée prélevée sur les contributions
à l'insu des citoyens, et, en les présentant
comme seuls crédibles dans les sondages, il donne
un énorme avantage aux candidats des partis nantis
sur les candidats des petites formations. En effet, leur
temps de parole dans les grands médias est évalué
sur le même mode. Le conservatisme est ainsi institué
! Les polititiens, à gauche comme à droite,
n'ont plus la cote. A chaque élection on a donc
une nouvelle manifestation de la crise politique qui mine
aujourd’hui la démocratie française.
Si elle est un peu moins forte qu’en 2011 (51,8
% contre 55,7 %), l’abstention se situe à
un niveau très élevé, particulièrement
en zone urbaine, là où se concentrent les
milieux populaires. Le mécontentement populaire
monte, et montera davantage jusqu’à la colère.
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"Méfiez-vous des beaux parleurs ; ils savent qu'on
croit tout ce qui est bien dit..." (Nietzsche)
Kadhafi
a bel et bien financé la campagne électorale de
Sarkozy en 2007 (50 millions pour Sarkozy) : l'ancien premier
ministre libyen confirme. Mediapart
a montré le document. Mais Liliane Bettencourt aussi,
car l'ancien ministre du Travail, Eric Woerth, est soupçonné
d'avoir obtenu de l'héritière de L'Oréal
des fonds en quantité illégale pour le financement
de la campagne de Nicolas Sarkozy, en 2007.
La politique de droite nous a plongé dans une crise
économique majeure. Connaissant le montant colossal de
la dette publique cumulée en 36
ans, certains ont le culot de se représenter. Comme ministre,
le petit Nicolas Sarkozy a contribué
à ce bilan désastreux. La France en dépôt
de bilan ? Qu'importe pour lui, en cinq ans, il n'a fait qu'aggraver
la situation...
Autoritaire, il n'aime pas débattre et s'empresse de nous
imposer le traité de Lisbonne,
refusé démocratiquement en 2005, en évitant
le vote référendaire.
Son idée de discrimination - soit disant "positive"
- est dénoncée dans la Déclaration
universelle des droits de l'homme et du citoyen. Maintenant,
il parle de laïcité "positive", comme s'il
y avait besoin de qualifier le principe de
laïcité qui est à la base de la République
Française.
Quand en pleine crise financière, N. Sarkozy fait ce discours
: « L’autorégulation pour régler tous
les problèmes, c’est fini. Le laisser-faire, c’est
fini. Le marché qui a toujours raison, c’est fini.
» En réalité, six ans après le début
de la crise, cinq ans après l’annonce d’un
retour à davantage de réglementation, le bilan se
réduit largement à des effets d’annonces.
Acoquinés aux dirigeants des banques, les gouvernants et
les législateurs ont pris très peu de mesures contraignantes
à l’égard des sociétés financières.
Et dans son entretien avec le philosophe Michel Onfray, Sarkozy,
l'ami des dirigeants américains et israéliens, avouait
: «Je vais peut-être vous consterner mais je suis
en train de comprendre la gravité des choix que j'ai faits.
Jusqu'à présent, je n'avais pas mesuré.»
- Sarkozy, on s'en souviendra !
-
Comment
la CIA a placé un de ses agents à la présidence
de la République française. .. Son
vrai programme... Les réformes
ultra-libérales et les mesures répressives,
conformes à ses lois du "tout
sécuritaire" les retraits abusifs de points
du permis, et le fichage généralisé des
citoyens.
-
Démagogie,
mascarade des élections,
sondages faiseurs d'opinion, effet
de manche, état de droit
usurpé, dessous de table,
affaire Woerth, manigances,
scandales et fariboles,
déficits, dette
publique, sinistre bilan !
-
la France d'après - Mensonges
d'Etat, conflits d'intérêts,
collusion entre intérêts
privés et service public, fichage
policier, 50 Millions de Kadhafi,
selon Mediapart, une affaire d'Etat.
Note : En 2007, le candidat de l'UMP
a reçu 32 millions d'euros d'aide publique, c'est loin
devant le PS qui a reçu € 20 millions et l'UDF qui
reçoit 4.612.928 € et les Verts qui ne perçoivent
que 2.194.485 €. C'est une manne prélevée
sur nos impôts parce que nos chers élus et leurs
partis étaient dénoncés pour leurs financements
occultes... Mais cela ne supprime pas la collusion avec les marchands
d'armes et autres industriels de poids et le peuple souverain
devrait se rebeller : c'est un outrage à la démocratie
de faire payer ainsi les citoyens (au total environ 80 millions).
Règles employées par tout démagogue, d'après
Gustave Lebon et Machiavel
-
Avant tout, travailler son élocution et chercher
à occuper la tribune.
-
Séduire les médias, parler peu et ne
rien écrire.
-
Affirmer sans rien démontrer. Cela permet de
mentir, d'imposer des contre-vérités.
-
Répéter les mêmes affirmations, avec
une assurance éhontée. C'est plus efficace
que de les argumenter.
-
Utiliser les grands sentiments (sentiment patriotique,
religieux, solidaire, etc.), le besoin de plus de liberté,
besoin de rêver et de s'illusionner sur la fin de la
"fracture sociale" (sacré Chirac !),
les peurs, les angoisses du peuple (la sécurité), le
"tout sécuritaire" (voulu par Sarkozi
ou Le Pen) pour contrôler toute la population...
-
Retourner les accusations à ceux qui les ont formulées.
-
Formuler le but sans en rien dire sur les moyens (pas
populaires du tout)... Prêt à devenir un tyran, il évite
de dévoiler ses plans, tente de se montrer honnête.
Il a besoin de paraître libre, indépendant. Il
fait donc payer l'entrée de ses meeting.
-
Se montrer fort; il parle fort et cherche à convaincre,
en dramatisant, en coupant la parole ou en se soustrayant
aux questions des journalistes.
-
Il se veut le seul recourt de la Nation, le sauveur
d'une société corrompue, décadente.
-
Il a ses gardes du corps, sa milice, car il se fait
le persécuté du pouvoir en place, le calomnié
des médias "corrompus".
Ses mensonges électoraux :
-
Suppression d'un impôt ou diminution des impôts.
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Décadence des mœurs.
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Insécurité accrue.
-
Dégradation de la démocratie.
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Manque d'objectivité des médias, collusion des journalistes.
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De nombreux électeurs votent pour lui, et même,
les autres pensent comme lui.
-
En fait, il adopte les opinions populaires qui l'arrangent,
provisoirement...
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Ploutocratie : le gouvernement est
aux mains de la bourgeoisie, la classe des riches |