L'Europe s'est constituée sans l'aval des citoyens par et pour le
marché.
Le
"contrôle" du Parlement Européen n’est
là que pour amuser la galerie puisque ce «Parlement
nomade» n’a de Parlement que
le nom, il ne légifère pas et nous coûte cher
avec les indemnités et avantages annexes des parlementaires.
Cette machinerie fait que la politique n’est plus conduite
par aucune instance élue, ni par les représentants
des nations au niveau européen. Cet ingénieux dispositif
détruit l’État national au profit d’un
pouvoir supranational au service des lobbies et sous la houlette
de l'OMC.
Le
résultat est désormais bien connu. Le véritable
gouvernement de l’Europe, ce sont les lobbies.
La réforme de l’État en France n’a pas
d’autre but que d’intégrer la République
au fonctionnement de l’Union européenne et, pour
ce faire, de liquider définitivement «l’exception
française». Tout cela est mené sous prétexte
de plus d’efficacité, avec plus de décentralisation.
La réalité est bien différente. C’est
plus d’efficacité pour le profit mais moins d’efficacité
pour les lois sociales. C’est encore moins de démocratie
puisque la démocratie est remplacée par son contraire,
la dictature du «marché», soutenue par les
USA. Enfin, c’est une décentralisation en trompe
l’œil, le pouvoir étant transféré
des élus vers des lobbies.
Le
contenu de la Constitution est à l'image de son processus
d'élaboration. Il ne consacre aucune démocratie
véritable et se borne à enkyster ce qu'a toujours
été l'Europe communautaire : une collection d'aristocraties
échappant au contrôle populaire. L'initiative législative
- la conduite de la politique de l'UE - reste entre les mains
d'une Commission dont on persiste à célébrer
l'indépendance, comme si le fait d'échapper à
l'influence d'instances démocratiques était une
qualité politique.
Le titre consacré à "la vie démocratique
de l'Union" (démocratie virtuelle) n'arrive qu'en
cinquième position dans le texte et prête franchement
à sourire. Il oppose clairement et dangereusement la démocratie
"représentative" à une prétendue
démocratie "participative" consistant (article
47) en "un dialogue ouvert, transparent et régulier
avec les associations représentatives et la société
civile". Voilà ce qu'on appelle abusivement "démocratie":
du lobbying institutionnalisé et une tentative de substituer
une "société civile" éclatée,
composée de groupes de pression et d'intérêts
minoritaires, aux nations et aux peuples.
Le droit de pétition permettant à un million de
citoyens d'"inviter" la Commission à proposer
une loi européenne dont elle appréciera l'opportunité
est une mascarade d'initiative populaire. Il demeurera essentiellement
un instrument bien peu transparent au service de lobbies. On comprend
pourquoi la phrase de Thucydide : "Notre Constitution est
appelée démocratie parce que le pouvoir est entre
les mains non d'une minorité, mais du plus grand nombre",
initialement placée en tête du texte, a finalement
été retirée.
Cette absence de démocratie est d'autant plus vertigineuse
que les compétences de l'UE, telles qu'elles résultent
des dispositions combinées décrivant ses objectifs
et ses pouvoirs normatifs (mêlant contradictoirement le
principe d'attribution du fédéralisme américain
et le principe de subsidiarité du fédéralisme
allemand), sont en réalité illimitées.
Tout, absolument tout, est susceptible d'être décidé
au niveau européen ; rien ne peut réellement échapper
à l'extension tentaculaire de cette organisation dont le
seul contrôle réside dans une Cour européenne
dont les décisions sont sans appel. Jamais le gouvernement
fédéral américain n'a pu s'emparer d'autant
de pouvoirs au détriment de l'autonomie des États,
alors qu'il est, lui, parfaitement démocratique.
Ainsi, alors que la Charte des droits fondamentaux n'est évidemment
pas encore adoptée, des juges européens se sont
déjà fait fort de l'appliquer en se moquant délibérément
des ratifications référendaires ou parlementaires
à venir. Ce mépris inouï de la démocratie
est d'autant plus provocant que l'on se pique de donner des leçons
aux États candidats en les soumettant à d'humiliants
examens de passage. A quoi sert-il d'élire démocratiquement
un parlement national dont la tâche ne se borne plus qu'à
transposer les directives élaborées par des instances
oligarchiques ?
(Qui veut de la post-démocratie ?, par Anne-Marie Le Pourhiet,
le Monde Diplomatique)
Tous
les médias ont empêché que ces questions sortent
du sombre tripot des édiles du marché pour venir
en pleine lumière dans le débat public. Tous ceux
qui voulaient reconstruire une politique émancipatrice,
une politique véritablement socialiste, élaborer
une pensée de l’État et des propositions précises,
aptes à mobiliser les citoyens, n'ont pas eu la parole.
Dominique Rousseau, professeur et membre de l'Institut Universitaire
de France a écrit :
« Il faut maintenant démocratiser l'Europe ! »
- Bien sûr, mais comment ?
L'Europe impose sa loi communautaire alors que le Traité
Constitutionnel a été rejeté par les Français
et les Néerlandais. Malheureusement, depuis le Traité
de Maastricht, la prééminence de la loi européenne
sur les législations des États-membres est un fait
que nous ne pouvons plus empêcher. Les directives européennes
s'appliquent toutes obligatoirement. Les compétences élargies
restreignent le pouvoir des États à faire la police
à la fiscalité, et à assumer une défense
armée (mondialisée). D'ailleurs, " le Conseil
d' État s'efface derrière la justice européenne.
" (le Monde du 9 février 2007).
Le Parlement Européen n'a aucun pouvoir réel
La
Commission comme le Conseil ne tiennent quasiment aucun compte
des votes du Parlement, y compris quand il refuse la décharge,
ce qui est pourtant une décision très grave. C'est
un symptôme de l'impuissance démocratique du Parlement
dans l'UE. Le résultat ne se fait pas attendre. Faute de
contrôle parlementaire, l’exécutif use et abuse
de tout. Pareil : la Cour des comptes n'a pas été
en mesure de délivrer une déclaration d'assurance
positive quant à la légalité et à
la régularité des paiements sous-jacents aux comptes
! Et ce n’est pas un fait nouveau, c’est la vingtième
fois consécutive que cette Cour n’est pas parvenue
à exercer ce contrôle. N’est-il pas incroyable
que de telles méthodes soient mises en œuvre par ceux-là
mêmes qui font la leçon à toutes les nations
?
Tous les partisans de l'Europe telle qu'elle s'est instituée
sont des traitres. De Gaule s'offusquait déjà en
voyant comment cela tournait. Mais François Mitterrand
nous a trompé en nous incitant à voter pour le traité
de Maastricht en 1992. Sa femme, Danielle Mitterrand, a dit que
"tous les socialistes ont été élevés
au biberon du libéralisme", le courant ultralibéral
qui s'est battu contre le socialisme ! Nous
voilà devant une dictature qui ne veut pas dire son nom.
Nos députés ont voté des amendements dans
la Constitution française afin de mieux faire rentrer la
France dans l'UE, ce qui est la pire traitrise, car c'est faire
abstraction de la souveraineté nationale et cela s'appelle
un déni de démocratie ! Le parlement européen
n'a aucun pouvoir et la cuisine néolibérale se fait
dans une commission à la merci des lobbies... commission
européenne qui n'a aucune légitimité démocratique
!
En démocratie le peuple est souverain
Ce Traité de constitution politico-commerciale
et de réarmement militaire a été réjeté
par la majorité des Français, des Irlandais
et des Néerlandais pour les raisons suivantes.
Les citoyens ont rejeté la dictature des marchés
alliée au complexe politico-militaro-industriel
et ont su affirmer leurs ambitions pour une autre Europe
le dimanche 29 mai 2005, en votant "non" par
référendum à ce projet de traité
constitutionnel à caractère ultralibéral.
Bien qu'il redonne un peu de pouvoir démocratique
au Parlement par rapport au traité antérieur,
le Parlement européen n'a aucun pouvoir réel.
C'est la commission qui concentre tous les pouvoirs :
législatif et exécutif. Au Conseil de l'Europe,
nos chefs d'États sont nos avocats, ils peuvent
influer sur les orientations générales,
les priorités, mais sont évidemment en concurrence
entre eux et ils sont obligés de céder,
d'accepter des compromis. Enfin, le Conseil des Ministres
adopte les directives ultralibérales de la commission
et le budget qui lui est présenté. Ainsi,
notre chef de gouvernement siège à Bruxelles
pour donner son avis... mais n'a plus qu'à administrer
les affaires courantes une fois revenu en France. Rétrogradation
pour la France... et exclusion ?
Un député européen britannique libéral,
Andrew Duff, a déclaré récemment
que «l'UE devrait rétrograder au rang de
«membres associés» ceux de ses États
qui rejettent le TCE, traité constitutionnel européen»
(Le Monde, 20.10.06).
Les gens favorables à la Constitution réunis
à Madrid veulent relancer un Traité sans
le concours de la France. (Le Monde, 26. 01.07)
Traité qu'on a refusé
en juin 2005, ce qui fait que la Communauté Européenne
fonctionne illégalement depuis. Voilà une
belle illustration d'une Europe construite sans les peuples...
Ah ! Si l'on avait écouté le discours
de Philippe Séguin, celui du 5 mai 1992 :
Texte écrit sous la direction de Valéry Giscard
d'Estaing
(comme le Traité de Maastricht, illisible, le référemdum
était une machination)
Nos responsables politiques sont prêts
à transférer leur pouvoir à la Commission
Européenne, au "marché" et à l'OTAN,
après avoir renoncé à toute politique économique
et monétaire, reléguée à une Banque
privée allemande, la BCE.
Le texte de constitution de chaque peuple est clair et compréhensible par tous.
Au lieu de cela, voilà un texte fort complexe de 4850 pages avec, sous prétexte
de Constitution, une "charte des droits fondamentaux", poudre aux yeux
en vue de faire avaliser un texte juridique et politique ultra-libéral dont personne ne veut.
En effet :
1° Les annexes du traité annulent la "charte des droits fondamentaux".
2° La démocratie, la paix, la justice et le progrès social n'y figurent qu'en apparence, dans
le préambule.
Pour ce qui est du contenu juridique qui verrouille à
jamais l'Europe dans un système ultra-libéral
anti-démocratique, mettant nos armées aux service des États-Unis d'Amérique par l'intermédiaire
de l'OTAN, les citoyens n'en veulent pas.
Les dangers du TCE (traité de constitution européenne)
Le Traité de Constitution européenne pose, en
préambule, un ensemble de valeurs : l'Union européenne
se fonde sur les valeurs de "respect de la dignité humaine,
de liberté, de démocratie, d'égalité,
de l' État de droit, ainsi que de respect des droits de
l'homme" indiquant également l'objectif poursuivi
par l'Union européenne : la promotion de "la paix,
ses valeurs" et du "bien-être de ses peuples".
C'est un leurre !
Le contenu du texte à caractère législatif
va produire exactement l'opposé ! Lisez-le. Il bloque tout
processus démocratique et de paix dans l'Union européenne.
La politique monétaire, financière et commerciale
de l'économie de marché soumise à une concurrence
impitoyable, laissant aucune possibilité d'avancée
sociale pour les millions de salariés de l'Union européenne.
Il faudrait une complète remise à plat du Traité,
avec des modifications profondes. Le Parlement doit être
seul pour débattre et légiférer ; l'abolition
de la commission est une nécessité et la voie du
référendum doit être envisagée pour
la nouvelle Constitution européenne.
Faute de quoi, ce sera le «Waterloo» de la souveraineté
populaire à la française. Mais comment faire pour
obtenir une démocratisation des institutions
européennes ? Les citoyens de toute l'Europe réclameront-ils
leurs droits démocratiques pour que l'Europe avance dans
le bon sens en se révoltant tous ensemble ?
Ce Traité pour l'établissement d'une
constitution européenne qui prétend simplifier
les procédures de détermination pour une Fédération
de 25 États-membres est un piège. Ce projet de constitution
européenne conserve le principe de l’unanimité
(un droit de veto qui paralyse tout) sur beaucoup de sujets essentiels
et enserre le vote à la majorité qualifiée
dans des procédures si lourdes que la paralysie et l’inefficacité
sont garanties. Il n’est pas vrai non plus que cette constitution
soit un simple contenant permettant ensuite de faire évoluer
son contenu en pesant de l’intérieur pour une Europe
plus sociale, plus autonome. Il n'y aura pas d'avancée
sociale possible.
Pour qui a lu attentivement son texte, il s’agit d’une
véritable constitution libérale qui prédétermine
le contenu des politiques en les soumettant par avance au principe
maastrichtien d’une économie ouverte où la
concurrence est libre.
Des procédures tracassières sont prévues
pour s’assurer que les politiques budgétaires ou
les aides à l’industrie ne faussent pas le marché.
La politique étrangère et de sécurité
commune est explicitement inféodée au respect des
obligations du Traité de l’OTAN. Mieux vaut dire
ainsi qu’une défense commune européenne n’existera
jamais. Les armées européennes seront sous commandement
américain !!!!
Enfin, la prétendue constitution européenne fait
l’impasse sur l’essentiel en ne desserrant pas les
critères de Maastricht asphyxiants pour la croissance,
et en abandonnant à un organe privé, la Banque Centrale
Européenne, le pouvoir d'influer sur la politique économique
et monétaire de tous les États de l'Europe. Une
politique basée sur un dogme monétariste obsolète
de l'euro fort, qui bride nos exportations et donc toute promotion
de l'emploi. Ce pouvoir sans partage qui a été abandonné
à un organisme privé, échappe à tout
contrôle politique ou démocratique ! L'euro n'est
donc pas un atout mais un tribut de plus à payer, et la
Grande Bretagne, comme la Suède, la Norvège, la
Suisse, ils n'en veulent pas...
« Directives » antisociales dû au lobbying intense
La commission européenne, sous la pression des
lobbies mercantiles, nous infligent des directives inappropriées
et contraires aux intérêts des citoyens.
Les médicaments sont mis sur le marché sans
aucun contrôle, faisant des nous des cobayes. Les
aliments ne sont pas exempts d'OGM et de produits des
nanotechnologies, sans pour cela que le consommateur soit
informé sur les étiquettes. Scandale dénoncé
par Mediapart : le-secret-des-affaires-un-intense-lobbying-dans-les-couloirs-de-bruxelles.
Mais en 2017, nous avons J-L Mélenchon, le seul
à vouloir changer nos institutions et la soumissions
aux diktats européens. Lisez
son programme électoral... (en ligne)
Giscard d'Estaing
a fait instituer une loi libérale provaquant le même
endettement au sein de l'Union Européenne...
C'est le très libéral Giscard d'Estaing,
président de la Convention, qui a présenté
le projet de Traité Constitutionnel au Conseil européen
de Salonique (Grèce) qui s'est tenu du 19 au 21 juin 2003.
Mais il est au Conseil constitutionnel de la France, lequel a
modifié la Constitution pour donner la suprématie
à la constitution Européenne. Depuis, les directives
européennes peuvent être appliquées sans résistance
et la souveraineté nationale est abolie en faveur de l'Europe.
Ainsi, l'entreprise nationale EDF-GDF est privatisé en
2006-2007 contre la volonté des Français, le Conseil
constitutionnel ayant déjà restreint l'application
des tarifs réglementés dans le gaz et l'électricité
actuellement inférieurs aux prix du marché mondial,
pour que l'Etat actionnaire ne puisse avoir prise sur les prix
de l'électricité et du gaz en France. Après
le 1 Juillet, c'est sûr que les prix vont s'envoler... retour
La plupart des grands médias sont
la propriété des industriels de l'armement ou de
la finance internationale. D'ailleurs, vous n'aurez aucune information
objective sur les guerres, aucun renseignement sur les trafics
d'armes, sur les complicités dans les conflits, sur les
honteux largages d'armes illégales qui blessent et tuent
des civils et qu'ils nomment hypocritement «sous-munitions».
Les grands médias sont sensés nous informer, mais,
pour diverses raisons, ils participent tous à la désinformation.
retour
Politique européenne de sécurité
et de défense (PESD)
LE RAPPORT SOLANA
En Juin 1999, Javier Solana est nommé à
la direction de la politique européenne de sécurité
commune (PESC), et donc de la PESD. Il vient de conduire
la gestion des crises issues de l'éclatement de
la Yougoslavie en tant que secrétaire général
de l'Otan. Cette nomination marque bien l'étroite
dépendance de l'Europe vis-à-vis des États-Unis.
Le 12 juillet 2004, le conseil de l'UE décide de
créer l'Agence européenne de l'armement.
Elle se retrouve de fait sous l'autorité de Solana.
La commission est membre du comité directeur, sans
droit de vote, mais pleinement associée au travail
de l'agence. Elle a quatre objectifs principaux :
- développement des capacités militaires
européennes en liaison avec les structures existantes
;
- promotion d'acquisitions d'équipements de défense
;
- soutien à l'effort de recherche et technologie
(R&T) ;
- renforcement de la base industrielle et technologique
de défense (BITD).
– La PESD est déclarée opérationnelle,
elle intègre la gestion civile des crises (14 et
15 décembre 2001, Conseil européen de Laeken).
Cela signifie que la police et l'armée
confondues vont gérer les crises. Les crises sociales,
bien entendu. Pas le droit de se rebeller, voilà
ce que cela signifie.
- Le Conseil européen étend la PESD à
la lutte conte le terrorisme, qui est de fait intégrée
aux missions de Petersberg (21 et 22 juin 2002, Conseil
européen de Séville).
- Quel terrorisme ? Il est fictif, et fut inventé
par l'équipe Bush pour éliminer tout opposant
!
- Accord dit de « Berlin plus » entre l’UE
et l’OTAN (16 décembre 2002).
- Aucune autonomie pour l'Europe,
donc.
– L’UE adopte un plan sur la non-prolifération
des armes de destruction massive (19 et 20 juin 2003,
Conseil européen de Thessalonique).
- Il est déjà bafoué
par la France avec le plan M51 (missiles nucléaires)
– Adoption de la Stratégie Européenne
de Sécurité (SES) les 12 et 13 décembre
2003.
– Création de l’Agence européenne
de défense le 12 juillet 2004.
– L'Union européenne se prépare elle
aussi à livrer des « guerres préventives
». Répondant à
la doctrine Solana (favorable à
des interventions préventives) et aux nouvelles
menaces qui y sont identifiées, les ministres de
la Défense adoptent une initiative anglo-franco-allemande
visant à créer des « groupements tactiques
» (5 et 6 avril 2004). Cette initiative s’insère
dans le nouvel «Objectif global à l’horizon
2010» qui doit améliorer les capacités
militaires européennes d’un point de vue
qualitatif. (lire ci-dessous)
Bref, on réarme aux frais
des contribuables, mais
dans quel but ?
Au Conseil européen de Thessalonique du 20 juin
2003, Solana a présenté un rapport intitulé
« Une Europe plus sûre dans un monde meilleur
». La guerre « préemptive » (consistant
à attaquer un pays sous l'alibi qu'il pourrait
représenter un danger dans un futur plus ou moins
lointain...) est à l'honneur mais avec le choix
d'un autre adjectif : interventions « préventives
».
« Nous devons être capables d'agir avant que
la situation dans les pays autour de nous ne se détériore
(...) Un engagement préventif peut permettre d'éviter
des problèmes plus graves dans le futur. »
Ainsi, les « conflits régionaux » commencent
entre 6 000 et 11 000 km des frontières de l'UE.
Ils comprennent le Cachemire, la région des Grands
Lacs d'Afrique et la péninsule coréenne.
La PESD s'aménage ainsi un espace de légitimation
pour intervenir loin de nos frontières, même
en l'absence de conflits, sous prétexte de «
défendre » la Communauté européenne.
La doctrine Solana a été adoptée
par le Conseil européen...
– Signature de la Constitution pour l’Europe
par les chefs d’état et de gouvernement de
l’UE le 29 octobre 2004 à Rome.
21/10/09 - Europe 1 - « Javier Solana déclare
: Israël est membre de l’UE »
:
« “ Israël permettez-moi de le dire,
est un membre de l’Union européenne sans
être membre de ses institutions ", a déclaré
mercredi Javier Solana, le diplomate en chef de l’Union
européenne, à Jérusalem devant un
parterre de personnalités des milieux politiques
et d’affaires ». No comment.
[parlement nomade]
La moitié de la semaine à Strasbourg et l’autre
moitié à Bruxelles, c'est un scandaleux gaspillage
de notre argent, et ces gens passent leur temps à dénoncer
le gaspillage et le manque de productivité des citoyens
ordinaires ! Retour
[lobbies] Le lobbying est une matière
enseignée à Bruxelles dans plusieurs écoles
privées par des députés européens
ou des fonctionnaires de la Commission. Plus aucun politique,
au niveau européen ne cache l’importance des lobbies
et la majorité, tant au Parlement qu’à la
Commission s’en félicite. Cf. Jacques Cotta et Pascal
Martin : Le secret du grand bazar européen, diffusé
sur France 2 le 21 mai 2000. Retour