Origine de la crise
L'origine
de la crise financière des subprime (2007-2008)
viendrait de la déréglementation aux USA, mais en
réalité ce sont les titrisations des dettes accordées
à des ménages peu fortunés qui ont été
à la base des actifs toxiques des banques européennes !
D'autre part,
les investisseurs du Grand Casino qu'est le "marché"
ont misé sur la croissance alors que l'économie
est à bout de souffle à cause du gaspillage et de
la raréfaction des ressources naturelles (pétrole
et matières premières), de la surexploitation des
terres agricoles, et des négligences pour l'environnement...
mais aussi à cause des paradis fiscaux. 10 000 milliards
de dollars d’actifs financiers sont en dépôt
ou en gestion dans des paradis fiscaux.... 50 % des flux financiers
mondiaux y transitent. "On assiste désormais à
une guerre financière d’une ampleur jamais égalée
: alors que la situation économique des États-Unis
vacille et que le dollar pourrait devenir rapidement une monnaie
de singe, l’accord conclu au G8 et avalisé au G20,
mis en œuvre par le FMI en coordination avec la Banque mondiale
et les milieux bancaires internationaux dont DSK était
le champion, est suspendu. La domination du dollar est intacte
quoique plus que jamais artificielle ; "ce dollar que les
États émergents voulaient relativiser, mais sur
lequel le complexe militaro-industriel israélo-états-unien
assoit sa puissance."
« Obama, la guerre financière et l’élimination
de DSK », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26
mai 2011.
Maintenant,
la crise financière de "l'économie virtuelle"
peut se répercuter dans l'économie réelle,
celle de notre pouvoir d'achat, mais le comble a été
atteint lorsque le gouvernement a décidé de recourir
à des fonds publics pour sauver le système bancaire
privé !
Les milliards
ne se sont pas volatilisés pour autant. On entend parler
de "moraliser" le capitalisme sauvage, mais on ne sait
comment s'y prendre. En France, l'Etat injecte 10,5 milliards
€ dans 6 banques qui, "à défaut d'une
opération mains propres, devront s'acheter une bonne conduite"
(Challenges). Que sont devenus les énormes profits bancaires
des années précédentes ? Les banques suisses
(secret bancaire), les Cies d'assurances (investisseurs
institutionnels sur les marchés financiers) n'ont pas bonne
presse avec leurs super-profits, ni "le grand Casino de la
Bourse" (les foutus "marchés dérivés",
la spéculation boursière incontrôlée),
ni les perfides "paradis fiscaux", et on se demande
si Nicolas Sarkozy, au lieu de recapitaliser les banques en aggravant
la dette publique, au lieu de "refonder ce "système
financier international" en train de s'effondrer, pour redonner
confiance, n'aggrave pas la situation. Il n'a pas le pouvoir d'enrailler
la crise, il ne contrôle ni l'économie, ni la monnaie,
c'est "la marionnette de Bush". Son
idée de "Refonder le capitalisme" sonne creux
dans sa bouche... c'est du bluff !
Pour nous la solution serait de menacer d'attaquer militairement
les paradis fiscaux, de faire cesser la spéculation sur
les "marchés dérivés", d'obliger
les banques à une complète transparence ou de suprimer
les dépenses militaires ruineuses et inutiles pour déclarer
la paix et la prospérité. Evidemment, avec l'équipe
Bush et le complexe militaro-industriel, c'est impossible. Pareil
en France, Sarkozy lui emboite le pas en Afghanistan et comme
tous les médias appartiennent aux industriels de l'armement,
la manipulation des masses est à grande échelle
! La dette publique approche donc des 3.000 milliards soit plus
de 66% du PIB, et on ne respecte plus les critères de Maastricht.
C'est un détail pour lui...
Les caisses de l'Etat français sont vides pour les budgets
sociaux. Et pourtant, les parlementaires ont voté pour
2009 un budget de la Défense en hausse de 5,4%, un budget
équivalent au remboursement des intérêts de
la dette publique. Tant pis pour les critères de Maastricht...
En 2007,
l'euro semble surévalué vis-à-vis du dollar,
toujours pris comme monnaie-étalon. On parle d'un «euro
fort» et d'un «dollar faible».
Le dollar est-il artificiellement sous-évalué ?
Le système des taux de change flottants est-il valide ?
Y a-t-il une économie en Europe
qui justifie cet «euro fort»?
Qui manipule ces taux ? Les stratégies
politico-économiques impérialistes montrent qu'avec
le dollar et la FED, les USA ont la main basse sur la politique
monétaire et les taux.
La domination du dollar comme monnaie-étalon donne le privilège
exorbitant au Pays le plus riche du monde, celui d'exporter son
déficit au détriment des autres, alors que sa monnaie
est grillée : dollar is toasted ! Crise
du dollar...
Que fait-on des euro-dollars accumulés dans les banques
européennes ? Les excédents monétaires de
la chine et de l'Inde alimentent les réserves, rejoignant
les capitaux surabondants des Émirats Arabes Unis, soit
quelque 3.000 Milliards de dollars.
La manipulation monétaire vient doper le yuan et l'euro
pendant que le déficit nord-américain s'aggrave.
Une nouvelle
crise du système monétaire internationale est
imminente, car la Chine veut intervenir aussi sur les taux. On
assiste aujourd'hui à une guerre des changes dans laquelle
l'EUROPE SERAIT LA SEULE PERDANTE. On nous parle de recourir à
des fonds public pour renflouer les caisses de banques privées.
Cette situation n'est pas tenable.
L’État au service des banques ou de l’intérêt
général ?
II. Où vont tous ces milliards ?
Dans les paradis fiscaux. 10 000 milliards de dollars d’actifs
financiers sont en dépôt ou en gestion dans des paradis
fiscaux... 50% des flux financiers mondiaux y transitent. (Le
Point)
Les banques
affichaient encore hier des milliards de bénéfices.
L'argent n'a pas disparu ; il ne se volatilise pas. Qui sont les
bénéficiaires sinon ceux qui ont touché
des "bonus", et ceux qui sont grassement rémunérés
dans ce système, quelque soit les erreurs qu'ils ont commises,
ou qui ont spéculé en provoquant des faillites ?
Notre système
capitaliste qui pousse au consumérisme, sans projet humain
et écologique, est perverti depuis longtemps. Il reposait
sur le colonialisme, la traite des noirs et l'esclavage. Quand
va-t-on arrêter d'accorder aux banques privées ce
privilège incroyable d'emprunter l'argent des citoyens
à taux d'intérêt nul pour le reprêter
aussitôt aux collectivités locales, aux Administrations
et même à l'Etat avec des taux d'intérêts
énormes, et de demander aux Français de rembourser
ces intérêts sous forme d'impôts directs et
indirects, de taxes de plus en plus lourdes ?
III. Encore un coup de bluff ?
Le coup
de bluff de Sarkozy, réguler les marchés, ça
c'est le discours, mais on peut toujours attendre ! => le-miroir-aux-alouettes-de-la-discipline-bancaire
Goldman Sachs est l'organisme financier qui a escroqué
des milliers de gens avec ses fonds toxiques et qui a fini par
infiltrer ses agents dans les instances du pouvoir.
Mais la crise n'est pas seulement financière, elle a des
causes plus profondes...
C'est la
plus sérieuse des « crises financières systémiques
» nées de la libéralisation des marchés
et de la mondialisation financières qui ont eu lieu depuis
1987. Les États-Unis, déjà siège du
krach boursier de 2001, en sont de nouveau l'épicentre.
Le "système capitaliste" est pourri depuis longtemps,
le complexe militaro-industriel sème la guerre un peu partout,
le "tout jetable" est un gaspillage catastrophique,
les patrons font du chantage au chômage, la concurrence
ne fait pas vraiment baisser les prix, les fusions d'entreprise
annilent toute concurrence... Les ressources naturelles et denrées
alimentaires font l'objet de spéculations. La misère
et la famine s'étendent dans le tiers-monde et les émeutes,
violemment réprimées par les forces de l'ordre,
sont le résultat de spoliations par les grands groupes
industriels et de la corruption généralisée
de la classe politique. Les parachutes dorés, les magouilles
et la corruption, cela coûte cher aux contribuables. La
spéculation démesurée et incontrôlable
a déstabilisé l'économie réelle depuis
le début de la mondialisation voulue par les riches boursicoteurs
(Ceux qui jouent leur argent à la Bourse n'aiment pas perdre
; plaignons quand même les petits épargnants qui
ont perdu toutes leurs économies à la Bourse).
La révolution a commencé et le capitalisme touche
à sa fin parait-il. Pur bluff ! Les paradis fiscaux sont
toujours là, et le sommet du G 20 n' a pas fait de vague...
IV. Des crises qui s'accumulent
Bref, cette
crise s'ajoute aux autres : crise de l'emploi
et du chômage de masse, crise
climatique et crise de l'énergie. Et au-dessus de tout,
la crise de la démocratie
! En France, cela dure au moins depuis 1958, lorque le Général
De Gaule a fait changer la Constitution Française... La
V Constitution donne trop de pouvoir à l'exécutif
: chef d'État, chef des armées, chef du gouvernement
et de la diplomatie, de la magistrature. Les gens en ont marre
! Et la crise de la dette en plus,
pas nouvelle non plus, à laquelle il faut relier la crise
industrielle et la crise agricole. Les jeunes sont très
affectés par tout cela ! Il faut les comprendre...
A la FED, à New-York, il y aurait actuellement 4 570 tonnes en lingot
en dépôts.
L'ex-PDG
de la Réserve Fédérale américaine
(FED), Alan Greenspan, est qualifié de "rock star"
de l'économie mondiale. Il a annoncé une possible
récession américaine d'ici la fin de l'année
2007, ce qui a semé la panique sur les marchés.
Mais “ La politique monétaire ne peut
pas être débattue en public sans créer des
secousses sur les marchés.”
Source : www.betapolitique.fr/
«Les gouvernements ne gouvernent pas le monde économique,
Goldman Sachs dirige le monde" et, dans les douze mois à
venir "des millions de gens vont voir leurs économies
partir en fumée". Je ne mens pas. Malheureusement,
c'est la vérité qui dérange. =>
SUITE
=>
crise-économique-mondiale
Pour comprendre
comment Goldman Sachs et les banques d'investissement américaines
ont commencé à régner sur le monde et faire
fonctionner les leviers de la crise mondiale, il faut regarder
le film " Inside Job " du réalisateur américain
Charles Ferguson. C'est un film documentaire sur les origines
de la crise économique qui a frappé le monde en
2008, un tsunami provocant des licenciements et des gros ennuis
pour les Américains qui n'ont plus de travail ni de maison.
Ce film qu'ont vu des millions d'Américains et probablement
des milliers d'indignés qui assiègent Wall Street
ces temps-ci. Ce qu'explique le film ? Une chose très simple
: la crise économique a été causée
par la dérèglementation financière et les
directeurs de grandes banques d'investissement qui sont des escrocs
hors de contrôle. Goldman Sachs est au premier rang.
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