Parodie de procès
Ce procès est une mascarade, un véritable simulacre
pour couvrir les véritables coupables ! A l'époque
des faits, de nombreuses protestations avaient eu lieu en Corse,
et la défiance qu'avait la plupart des magistrats à
l'égard du Président Sarkozy qui avait déclaré
Colonna coupable avant même qu'il ne soit condamné,
avait conduit le parquet à renvoyer le procès en
appel...
Ministre de l’Intérieur, Sarkozy contrôlait
les préfets et dirigeait le renseignement intérieur
qu’il utilisait pour noyauter les grandes administrations.
Il s’occupait aussi des affaires corses. Le préfet
Claude Érignac a été assassiné.
Bien qu’il n’ait pas été revendiqué,
le meurtre a immédiatement été interprété
comme un défi lancé par les indépendantistes
à la République. Après une longue
traque, la police parvient à arrêter un suspect
en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député
socialiste. Faisant fi de la présomption d’innocence,
Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant
le suspect d’être l’assassin. C’est
que la nouvelle est trop belle à deux jours du
référendum que le ministre de l’Intérieur
organise en Corse pour modifier le statut de l’île.
Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent
le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts
mafieux.
Bien qu’Yvan Colonna ait toujours clamé son
innocence et qu'aucune preuve matérielle n’a
été trouvée contre lui, il a été
condamné à la prison à perpétuité
dont 22 ans de sureté. C'est l'injustice même
! C'est le monde à l'envers ! Non ?
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Yvan Colonna est innocent
D'abord, énumèrons les nombreux points obscurs
de l'affaire qui font penser qu'il est innocent : ses premières
protestations publiques alors que certains membres du commando
l'avaient mis en cause avant qu'il ne se mette en cavale le lendemain,
sa non-reconnaissance par l'ensemble des témoins des faits,
sa taille qui ne correspondait pas, selon la balistique, à
celle du tueur, les contradictions dans les témoignages
des épouses des membres du commando qui l'avaient mis en
cause, son alibi, le soir de l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella,
qui n'a pas été pris en compte, des écoutes
téléphoniques innocentant Colonna qui ont disparu
du dossier etc., etc.
Dans l'affaire de l'assassinat du préfet Erignac, la Magistrature
est aux ordres de Nicolas Sarkozy. Une parodie de procès
où les éléments à décharge
n'ont pas été versés au dossier. Bref, il
faut tenter un recours auprès de la Cour européenne
de justice car cette pseudo-justice sarkosienne viole constamment
les droits de l'homme (Convention européenne des droits
de l'homme et Déclaration Universelle
des droits de l'homme signées par la France) Nicolas
Sarkozy est coupable d'avoir fait condamner un innocent !
Retour arrière
T. Meyssan a écrit : " le préfet Érignac
n’a pas été tué par des nationalistes,
mais abattu par un tueur à gage, immédiatement expédié
vers l’Angola où il a été engagé
à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du
crime était précisément lié aux fonctions
antérieures d’Érignac, responsable des réseaux
africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération.
Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas
Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés."
(Source : Opération
Sarkozy)
"En effet, Sarkozy a passé l'été 2003
en Corse à garder les moutons de la famille de l'indépendantiste
corse Yvan Colonna, arrêté précisément
à ce moment-là pour l'assassinat du préfet
Claude Érignac." (La
République des Lettres).
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