LE NOUVEL ORDRE MONDIAL
Un
«nouvel ordre mondial» (pas seulement économique)
a été instauré en coulisse. Les États-Unis
estiment être investis d'une mission qu'ils se sont donnée
à eux-mêmes, par leur poids sur l'échiquier
mondial. Après sa victoire dans la guerre du Golfe (1991),
Washington a parlé d'édifier un « nouvel ordre
mondial » façonné à son image. Avec
des accents prophétiques, le président George Bush
déclara alors : « Les États-Unis sont appelés
à conduire le monde hors des ténèbres et
du chaos de la dictature vers la promesse de jours meilleurs.»
Ce plan hégémonique a commencé
il y a un siècle.
Tout a été
planifié et préparé depuis longtemps. La
mondialisation était inscrite dans les premiers accords
du GATT, en 1947, avec le libre-échange.
Après un rapport publié en 1975 «la crise
de la démocratie», la Commission Trilatérale
publiait en 1976 son plan : «La réforme des institutions
internationales». Une nouvelle répartition des voix
au FMI et à la Banque Mondiale s'est opérée
en faveur de l'impérialisme et de l'hégémonie
US. Voilà
un capitalisme sauvage, qui répand les dogmes ultra-libéraux
pour privilégier une minorité d'affairistes ! Ce
libéralisme présente des aspects totalitaires et
se montre sans pitié pour les faibles ! Et c'est le premier
producteur d'armes du monde.
Au lieu d'avoir
emboîté le pas aux propositions de désarmement
de Gorbatchef, en 1990, leurs visées
impérialistes se doublent de visées terroristes
sur n'importe quel Pays de la planète.
Les guerres de
libération ont échoué, sauf à Cuba
; le Ché est-il mort pour rien ? Son héroïsme
reste exemplaire pour les peuples opprimés. Le malheur
s'abat sur des peuples entiers. L'Afrique est la plus touchée.
Les inégalités se creusent, les pays spoliés
ne peuvent plus rembourser leurs dettes. Ici et là, des
mafias se créent. On frôle l'anomie.
Après
avoir investi les institutions internationales (avec un pourcentage
écrasant de PIB), le gouvernement d'État américain
réagit au terrorisme en toute impunité par des frappes
aériennes sur l'Afganistan, et maintient l'embargo sur
l'Irak sans raison valable. Le Conseil de Sécurité
est à sa botte. Au mépris du droit international,
c'est la puissance des États-Unis qui s'affirme là,
et aussi à travers l'Alliance atlantique, tous les Etats d'Europe.
Élargi aux pays européens de l'Est, L'OTAN met à
profit les divisions et les embarras des Européens ! Depuis
peu, des représailles au terrorisme se soldent par des
bombardements en Afghanistan ! La propagande semble au point...
mais les pires terroristes ne sont pas ceux que l'on nous désigne
comme tels. "Le choc des civilisations" arrive tel qu'il
a été décrit en 1998 par un des chantres
du système, Samuel P. Huntington, (un ancien de la Trilatérale
qui fut conseiller de tous les Présidents US depuis Carter).
A inscrire au Livre Noir du capitalisme : les milliards de victimes
des guerres et des nombreuses guérillas, la famine ou la
malnutrition dans les Pays spoliées, l'esclavage et la
pollution. Car le capitalisme a besoin de la guerre et il vampirise
l'humanité. (Rapport américain sur l'utilité
des guerres; La Paix Indésirable, Calmann-Lévi,
1970).
En réalité,
en combattant le communisme et le socialisme partout dans le monde,
les USA sont arrivés à leurs fins. Ils étaient déjà
les grands gagnants de la dernière guerre mondiale, avec la suprématie
du dollar, depuis Brentton-Woods, mais l'effondrement de l'URSS,
après une course aux armements ruineuse, leur laisse l'hégémonie
totale : les USA dominent le monde sur tous les tableaux : économique,
technologique, militaire et culturel. Leurs services secrets furent
mis à l'uvre. N'oublions pas aussi que les puissantes agences
de presse américaines ont eu un rôle important depuis 1945, en
propageant leurs mots d'ordre dans le monde. Le Nouvel
Ordre Mondial diffuse "la pensée unique", pour le grand "marché
unique", la monnaie-refuge étant le dollar. On a introduit
depuis peu la notion de "gouvernance". Mais "la
communauté internationale" ou "l'Occident"
cache-t-il un véritable gouvernement mondial ? Que se cache-t-il
derrière les réunions du G7, d'où
rien ne filtre ?
- En 1975, au sein de la Trilatérale, le super gouvernement
supra-national qui réunissait le gratin de la finance,
des affaires et des Etats occidentaux avec le Japon, Z. Bzrézinski
a parlé de constituer une communauté mondiale et
de créer au sein du Département d'Etat un instrument
de planification mondiale avec comme chef d'orchestre le vice-président
des USA. Il y a eu ensuite la première crise de la dette
du tiers-monde qui, en 1982, a donné à la Banque
Mondiale et au FMI un nouveau rôle de contrôle et
de direction des économies des pays en voie de développement.
Des Pays du Tiers-Monde accèdent à l'indépendance
et se battent contre l'impérialisme ; 77 Etats se coalisent.
Mais l'échec des conférences Nord-Sud pour l'établissement
d'un nouvel ordre économique plus juste donne aux maîtres
du monde l'idée d'un nouvel ordre qu'ils contrôlent
mieux. Les Etats-Unis vont prendre la suprématie dans les
décisions en changeant les statuts de ces instances mondiales
: le poids des décisions sera au prorata du pourcentage
du poids financier. On est obligé dorénavant de
compter sur la seule super-puissance qui reste au monde.
- L'effondrement de la super-puissance soviétique, l'abrogation
du pacte de varsovie, symbolisé par la chute du Mur de
Berlin en 1989, a parachevé la tendance à l'intégration
mondiale en mettant fin au "débat de systèmes"
et en facilitant la pénétration du capitalisme dans
le monde entier. Tout s'est accéléré.
- Avec la libre circulation des capitaux, par uniformisation du
système bancaire et l'arrivée des nouvelles technologies
et la mise en réseaux, cela s'est réalisé
par la suppression des taxes douanières, en plusieurs étapes,
lors de sommets initiés par les USA. Pour les grandes entreprises
multinationales qui se sont développées en délocalisant leur usines
(ou unités de production) dans les pays émergeants, où la main-d'uvre
est bon marché, il fallait "mondialiser" l'économie libérale pour
favoriser les échanges commerciaux sur la planète entière
(libéral = se donner des libertés). Il n'en demeure pas moins
que la mondialisation comporte non seulement un degré d'intégration
des économies jamais égalé, mais aussi de
nouveaux acteurs qui imposent de nouvelles règles et de
nouvelles disciplines et, plus important encore, engendrent de
nouveaux déséquilibres et de nouvelles contradictions.
Mais qui les impose ?
- Des instances internationales, créées en 1944 pour financer
la reconstruction des Pays après la guerre (FMI
et Banque Mondiale restructurées pour gérer les problèmes
économiques du Tiers-monde) sont détournées de leurs
orientations. N'oublions pas que, détenteurs de plus de
90% des fonds, les USA
ont la haute main sur ces institutions.
- L'Union Européenne, sous la houlette de la Commission,
et du Conseil de l'Europe.
- les trusts transnationaux, réunis en Commission Trilatérale
(Amérique, Europe, Japon) avant 1989, puis multilatéralement après
1989, pour "une économie globalisée", donc pour toute la planète.
Tout s'est donc accéléré après la
chute du mur de Berlin en 1989, signe de la fin de la "guerre
froide" entre le bloc de l'Est et le bloc de l'Ouest. En 1990,
à l'occasion de la guerre du Golfe, Georges Bush, le Président
des U.S.A., a annoncé un "nouvel ordre mondial". Car la fin de
la "guerre froide" sonne le glas au communisme, et donc,
un capitalisme privé de type libéral triomphe : ce système économique
s'impose partout sur le globe, pour le bénéfice des grandes multinationales
et des grandes banques, avec le libre-échange voulu depuis de
longue date par les USA. Tous les États sont endettés à
cause du système monétaire international
qui profite aux banques privées... Depuis la dernière
guerre, le dollars est la monnaie-refuge, (la seule indexée sur
l'or après la conférence de Bretton-Woods de 1944) mais
depuis 1971, les USA exportent leur déficit en laissant fluctuer
le dollar (il fut désindexé unilatéralement parce que leur
balance était devenue déficitaire à cause des milliards engloutis
dans la guerre du Viêt-Nam). Quand le dollars est sous-évalué,
cela favorise leurs exportations: leurs prix sont plus compétitifs.
Si son cours remonte, leur économie étant plus compétitive,
qui paye les dividendes ? Les autres Pays, qui ont recours au
dollar en empruntant sont ainsi spoliés. Mais il y a plus grave,
lisez : http://www.solidariteetprogres.org/
Nouvelles
Tables de la Loi :
. Les "marchés" commandent l'économie aux États (c'est-à-dire
que les gros investisseurs privés ont un poids économique
énorme, face aux administrations nationales)
. "Communication globale" : la propagande pro-libérale parvient
sur tous les continents par presse, radio, télévision, réseaux
interconnectés, etc... (grâce aux satellites des télécommunications)
. "Déréglementation, dérégulation" (attaque
contre les lois sociales, les barrières douanières, le code du
travail ; bref, le contrat de travail et les acquis sociaux sont
menacés) ;
. "Flexibilité" (vous devez changer d'emploi
et vous former à la nouvelle technologie de crainte d'être
licencié...)
. Privatisations, ouverture du capital au marché boursier
(il faut vendre ce qui appartient à la nation pour assainir son
économie, régler sa dette, quite à
brader les bijous de famille).
L'Organisation
Mondiale du Commerce fut créée en 1995 par la volonté des
grands groupes privés pour se mesurer aux États. Aujourd'hui,
la compétition devient très rude pour les petites entreprises
car la concurrence mondiale est inégale: elle disparaissent ou
sont rachetées par les grosses (qui échappent parfois à toute
taxation avec les "paradis fiscaux").
Pourquoi les lois sociales seraient-elles un frein à l'essor économique
?
Pour la société productiviste, il y aurait trop de privilèges
accordés aux salariés, et les patrons veulent "plus de flexibilité".
On comprend bien qui a intérêt à instaurer un nouveau système
d'emplois précaires où la garantie de l'emploi n'est plus assurée,
et qui veut "déréglementer" (abolir les lois sociales protégeant
les salariés) ; en contournant le problème des licenciements
par une nouvelle législation en leur faveur, il n'auront
plus besoin de financer le chômage.
Un langage a été créé pour ne pas effrayer les salariés
de ces réformes progressives du droit
du travail, lequel engendre des licenciements par des "restructurations",
des emplois précaires (flexibilité) des départs à
la retraite. Petit à petit, les jeunes acceptent des emplois précaires
ou des conditions de travail impitoyables, la loi des 35 heures
n'étant pas respectée (les cadres acceptent de faire
60 heures/semaine). Alors, si les syndicats cèdent, les
acquis sociaux seront perdus. C'est un nouvel esclavage !
Les Etats
sont affaiblis et endettés à cause des paradis fiscaux
qui servent aux entreprises transnationales à se soustraire
des taxes et impôts, grâce aussi aux nouvelles technologies
qui permettent le transfert des capitaux de façon instantanée
et immatérielle. Voir Clearstream...
et Swift.
Résultat : Les uns (Les Fonds de Pension Américains surtout) croulent
sous le luxe et rachètent quantité d'entreprises en faillite.
Les entreprises nationales doivent être vendues pour réduire la
dette de l'État (privatisations), et "les marchés dirigent
l'économie" au lieu de l'État : une nouvelle entaille à
la démocratie puisque les nouveaux acteurs de l'économie ne sont
pas des élus du peuple. Si la garantie de l'emploi par les contrats
de travail est remise en cause, les salaires les plus bas sont
recherchés sur le "marché du travail" - une expression typique
- et que deviennent les autres ? Cela montre bien qu'on n'est
pas loin d'un nouvel esclavage !
Aujourd'hui
règne la "pensée unique" et, la "mondialisation"
terminée, nous constatons que c'est la
fin de la démocratie. Une seule superpuissance domine
le monde comme nul pays ne l'a jamais fait ; elle exerce une écrasante
suprématie dans les cinq domaines de la puissance : politique,
économique, militaire, technologique et culturel. L'hégémonie
américaine semble définitivement acquise comme le
croit l'un de ses détracteurs : Z. Bzrézinski
(Le Grand Échiquier, 1996, Stock).
Géographiquement
invulnérable, et monstrueusement surarmé, ce pays
dangereux si peu démocratique (note)
où pullulent les sectes, où la peine de mort est
encore en vigueur, où la mafia règne sur les affaires,
où les citoyens sous-informés sont tenus dans l'infantilisme
culturel, où les armes sont en vente libre, où le
système carcéral est un immense goulag (les pénitenciers
y sont très nombreux), cet État qui espionne même
ses alliés (Echelon, l'il du Pentagone)
voudrait faire la loi, rendre la justice et donner des leçons
au reste du monde ?
M.
George W. BUSH, président élu par fraude, est membre,
comme son père, de la société secrète
d’origine maçonnique Skull and Bones (Crâne
et Tibias). Leur idéologie,
c'est un système inhumain qui accroît les inégalités,
qui domine le monde par la Haute Finance et qui se permet d'intervenir
militairement, comme on l'a vu, sans ménagement.
LA GRANDE TOILE MONDIALE
Les "autoroutes
de l'information" sont le dernier élément de ce système de globalisation
(planétaire) : il n'y a plus de frontières pour le "marché unique"...
et l'Internet accélère la mondialisation en ouvrant le commerce
"on line". Les systèmes de communication et les télécommunications
devaient recevoir des standards mondiaux pour fonctionner partout.
Les ordinateurs et tous les nouveaux moyens technologiques pour
les transferts de capitaux sont organisés dorénavant en réseau
mondial. Ce système profite ainsi aux spéculateurs boursiers.
Tellement qu'on a même créé un second marché pour les parieurs
: ils ne financent pas les entreprises car ils sont purement spéculatifs.
Depuis, c'est la dérive avec ces "marchés dérivés", et la "bulle
financière" que cela génère a crevé. Les "marchés"
sont fragilisés, déstabilisés. Les gros investisseurs boursiers
empochent des revenus quand la bourse atteint des sommets. Mais
les petits investisseurs ont senti filer leurs économies
avec le krach boursier qui a suivi.
Le business
sur Internet est évidemment taxé au profit des opérateurs initiaux,
et ceux qui fournissent les noms de domaine aux serveurs, ou des
fournisseurs d'accès sont américains. Les Américains sont
aussi les mieux placés dans l'e-business, et en produisant les
microprocesseurs des ordinateurs et les logiciels indispensables
(O.S. antivirus... etc.) O.S est le système d'exploitation Windows.
On a parlé de "hold-up planétaire" en voyant comment cela
s'est goupillé avec Microsoft pour imposer son système
d'exploitration sur le marché. En effet, tous les ordinateurs
peuvent être ainsi taxés et contrôlés
à distance avec ces logiciels qui réclament des
mises à jour constantes.
Depuis
la mise en place par les Américains du réseau d'écoute
planétaire Échelon, de l'utilisation par le FBI
du logiciel "carnivore" et du projet "Magic lantern"
de ces services secrets américains, il y a un réel
danger pour les libertés publiques et individuelles. Des
interceptions ont bénéficié indirectement
à des sociétés américaines. L'espionnage
industriel est bien au cur de la polémique qui entoure
ce système d'écoute mondial. Ainsi peut-on dire
qu'il est possible que des informations recueillies par la NSA
furent utilisées à des fins politiques et économiques.
Nos dirigeants, ignorant les failles technologiques des logiciels
de cryptographie (PGP, Secury Box) comme de ceux de Microsoft,
permettent leur usage pour sauvegarder la confidentialité
des messages et données, mais c'est illusoire : ce qui
remet notamment en cause la sécurité de tels systèmes,
c'est que 90 % de ces logiciels proviennent des États-Unis,
après l'aval de la NSA. A moins de concevoir nos propres
programmes de cryptographie, il n'y a pas de confidencialité
possible.
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Les
USA, une démocratie ?
- Bizarre conception de la démocratie : leurs élections
sans suffrage universel direct, c'est la représentation
politique du peuple qui choisit à sa place le président
parmi deux candidats seulement, lesquels auront dépensé
chacun 3 milliards de dollars pour se faire élire ! (d'après
le Washington Post). Lors des dernières joutes électorales
le compte des voix était en faveur d'Al Gore, et au final,
Bush n'avait pas la majorité requise, ce qui ajoute un
soupçon à la légitimité de Bush Junior.
Le seul acte citoyen est donc une foutaise ! (retour
en haut)
L'il
du Pentagone
Internet
relie les ordinateurs, mais voilà, personne n'est vraiment
à l'abri d'une intrusion secrète. Tout le monde
sait qu'un système électronique de surveillance,
Echelon, a été mis en place pour intercepter
les télécommunications de l'ensemble de la planète
par les USA, avec la complicité du Canada, de la Grande
Bretagne, de l'Australie, sur Internet et par téléphonie.
Échelon fonctionne en trois phases : écoute,
traitement des informations recueillies et échange des
données. La NSA dispose de l'ensemble des codes ou combinaisons
de cryptage et a l'accès à l'ensemble du réseau.
Depuis quelques années, les performances ont atteint leurs
limites, ceci en partie du fait de l'explosion des communications
dans le monde. Pourtant, un nouveau système s'est constitué
pour dépasser les limites d'Échelon. La révélation,
en juin 2000, de l'existence de l'utilisation par le FBI d'un
logiciel nommé Carnivore qui, s'il s'active, décortique
tous vos e-mails à partir de votre fournisseur d'accès
tout en étant capable de suivre et d'enregistrer votre
surf sur Internet, a alors déclenché la fureur des
associations de défense américaines.
Depuis, l'administration
américaine a activé un autre turbo : en mars 2002,
le projet Magic lantern du FBI d'introduire un programme
furtif dans les logiciels anti-virus, permettrait de capturer
les données saisies par le clavier afin d'espionner à
distance tout utilisateur d'ordinateur, avec l'aide des Provider
(fournisseurs d'accès) et des éditeurs d'antivirus.
Cet outil permettrait à l'agence de renseignement américaine
d'installer un cheval de Troie sur les ordinateurs qu'elle souhaite
surveiller. Le logiciel enregistrerait toutes les saisies au clavier
avant de les transmettre au FBI (un porte-parole du FBI a confirmé
l'existence de "Magic Lantern"). Mais on apprend en
2002 que le Congrès a voté 200 millions de dollars
de rallonge budgétaire pour développer deux nouveaux
bureaux : celui de l'exploitation de l'information (Information
Exploitation Office - IEO) et celui de la Connaissance de l'information
(Information Awareness Office - IAO) pour la création du
plus gigantesque système de contrôle social jamais
imaginé : la Connaissance totale de l'information (TIA
= Total Information Awareness) : le Pentagone entend collecter,
légalement ou clandestinement, toutes les bases de données
informatisées possibles, publiques ou privées, états-uniennes
ou étrangères. Il souhaite intégrer toutes
les informations recueillies par les systèmes d'interception,
principalement ECHELON. (info Reseau-Voltaire)
Inquiétant !
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