Affaire SWIFT
La société de transactions financières
Swift, qui a son siège près de Bruxelles et qui
traite les flux financiers de près de 8.000 banques dans
le monde, avait été épinglée en 2006
par l'Union Européenne pour avoir transmis illégalement
depuis le 11 septembre 2001 des données bancaires à
l'adininistration américaine. Le deuxième centre
opérationnel global (OPC) de Swift était basé
aux Pays-Bas. Il est installé depuis fin 2009 en Suisse,
pour assurer le maintien en Europe des messages bancaires, selon
le quotidien helvétique «Le Temps».
Ce nouveau centre permet à Swift de traiter et stocker
les messages bancaires intra-européens internes à
la zone économique européenne ou suisse uniquement
dans ses deux centres européens. L'investissement est estimé
à environ 150 millions d'euros, selon «Le Monde».
Transfert des données personnelles des citoyens européens
aux USA :
opacité, impossibilité de contrôler, de contester.
La CIA et autres agences de renseignement sont depuis longtemps
intéressées par la Society for Worldwide Interbank
Financial Telecomminications, ou SWIFT.
La Société SWIFT, dont le siège est en Belgique,
est le principal système utilisé pour les transferts
internationaux des Banques Nationales. Celui qui contrôle
l'accès à SWIFT a tous les détails de millions
de virements bancaires par an, y compris, les noms des banques,
le temps, les noms, le montant et les numéros de compte.
Depuis 2002, le gouvernement américain a conclu un accord
secret pour acquérir les documents de SWIFT.
Les données remises chaque année [pour le compte
de la CIA] par la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication,
ou Swift, comprenant les détails d'un million de transactions
sont estimées à 4,6 par la socité bancaire
britannique.
Ce document (voir ci-dessous) présente un nouveau projet
du Conseil de décision de l'Union européenne sur
le "traitement et le transfert de données de messagerie
financière" de l'UE vers les États-Unis, dans
le cadre du «programme de traque du financement du terrorisme".
Le projet en date du 10 Novembre 2009, s'il est adopté,
aura un impact substantiel sur le système SWIFT bancaire
européen et abolira la confidentialité des données
financières européennes. (wikileaks.org)
L'Union Européenne est complice depuis 2009
L'Union
européenne a donné le feu vert aux USA pour l'accès
aux données bancaires des européens qui transitent
par SWIFT... suite. La preuve, ce document secret : Swift-draft.pdf
L’UE
partageuse d’infos bancaires avec les USA.... suite.
Depuis 10 ans déjà des centaines de millions
de citoyens dans le monde sont fichés dans les
ordinateurs de l'administration américaine. La
coopérative bancaire Swift qui a son siège
près de Bruxelles et qui traite les flux financiers
de près de 8.000 banques dans le monde a été
épinglée en 2006 par l'Union européenne
pour avoir transmis illégalement des données
bancaires à l'administration américaine
depuis le 11 septembre 2001.
Un document de la Commission européenne a appellé
Swift et les institutions financières à
"prendre immédiatement les mesures nécessaires
pour remédier à la situation actuelle d'illégalité".
Il demandait aussi une clarification du rôle de
la Banque centrale européenne (BCE).
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Les transactions financières internationales sont
sous contrôle américain depuis 2002.
Lire aussi cet article
de Jean-Claude Paye, sur Horizons et Débat
Big Brother n'en finit pas de tisser sa toile... Explications
glanées sur le Net :
Continuant ses révélations sur les programmes secrets
américains de datamining mis en œuvre à la
suite des attentats du 11 septembre, le «New York Times»
détaillait le 23 juin 2006 comment la CIA et le département
du Trésor américains ont accès depuis 2001
aux transactions bancaires internationales de milliers d'individus
(citoyens américains et européens) transitant par
le système SWIFT.
Cette coopérative bancaire qui est constituée de
plus de 3.000 institutions financières situées dans
200 pays permet aux individus et aux entreprises de transférer
de l'argent d'un compte à un autre. SWIFT
traite quotidiennement en moyenne 11 millions de transactions
financières.
Voici comment l'idée d'exploiter cette base de données
gigantesque a été suggérée au gouvernement
américain par des membres de la communauté bancaire,
qui avaient perdu un nombre élevé de leurs collègues
dans les attentats. Après avoir écarté l'idée
que la CIA pirate les ordinateurs de SWIFT, un accord secret fut
conclu avec la coopérative, qui laissa libre accès
à ses informations. Lors des premiers mois, toutes les
informations contenues furent analysées, comme par exemple
l'ensemble des transactions en provenance de l'Arabie Saoudite,
d'où provenait la majorité des terroristes. Devant
les risques d'abus et le besoin de mieux cibler les recherches,
des procédures plus rigoureuses d'audit furent ensuite
mises en place. À l'heure actuelle, un représentant
de SWIFT assiste à toutes les recherches, et une entreprises
d'audit vérifie à posteriori le bien fondé
des informations consultées. L'article ne rapporte qu'une
vingtaine de cas dans lesquels ces données auraient permis
d'identifier des cellules terroristes ou des attaques en préparation.
Bien sûr, le cadre légal dans lequel se déroule
ce programme est sujet à des interprétations contradictoires:
le gouvernement américain, qui n'utilise pas de mandats
de perquisition ou d'interception, est tout à fait conscient
qu'il respecte la lettre d'une loi contradictoire sans véritablement
se conformer à son esprit. La coopérative SWIFT,
basée en Belgique, devra certainement s'expliquer à
ses clients de l'accord donné à un gouvernement
de consulter certaines données sensibles, et d'une éventuelle
entorse au devoir de confidentialité. Quand aux terroristes,
ils éviteront dorénavant les transferts bancaires
traditionnels. L'article mentionne par ailleurs d'autres programmes
de recueil de renseignements financiers clandestins, visant notamment
les distributeurs de billets et les virements de la société
Western Union.
Suite
de l'affaire SWIFT
Dès juin 2007, il était prévu que
les données Swift inter-européennes ne soient
plus transférées aux Etats-Unis, mais sur
un second serveur européen. Fin mars 2008, des
représentants de la société Swift
ont laissé entendre que celui-ci serait situé
dans la région de Zurich et serait opérationnel
fin 2009. Cette nouvelle procédure est plus conforme
à la décision-cadre européenne sur
la protection des données personnelles que les
principes Safe Harbor. Cependant, la décision-cadre
prévoit des exceptions en matière police-justice
et laisse la porte ouverte à l’accès
des autorités américaines aux données
financières des ressortissants européens.
Simplement «l’accord» devra être
adapté en conséquence. Celui-ci est évolutif.
Il est construit de manière à pouvoir répondre
en permanence à de nouvelles exigences américaines.
Rappelons que, en ce qui concerne les données des
passagers aériens, les douanes américaines
ont directement accès aux terminaux des compagnies
situées sur le sol européen. Que cela soit
par un tel système ou, plus probablement, par le
biais d’injonctions déterminées, les
autorités américaines continueront à
se faire remettre des données financières
européennes. L’alibi du serveur américain
ne fonctionnant plus, cela aura pour effet de renforcer
encore la souveraineté américaine sur le
sol européen. Ce qui est l’objectif fondamental
de cette affaire.
Selon le quotidien helvétique «Le Temps»,
la société de transactions financières
Swift va installer son deuxième centre opérationnel
global à Zurich en Suisse pour assurer le maintien
en Europe des messages bancaires intra-européens.
Ce nouveau centre, opérationnel fin 2009, permettra
à Swift de traiter ou stocker les messages internes
à la zone économique européenne ou
uniquement suisse dans ses deux centres européens.
L'investissement est estimé à environ 150
millions d'euros. L'autre Centre OPC de Swift est basé
aux Pays-Bas.
L'UE a donné son feu vert en 2009, juste au moment
de l'adoption du Traité de Lisbonne.
http://www.euractiv.com/en/security/parliament-wants-information-swift-cia-data-transfer/article-156625
http://www.guardian.co.uk/uk/2006/aug/21/business.currentaccounts
le-reseau-swift-a-ete-attaque
Le Réseau Swift a été attaqué (avril 2016)
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