LA CRISE EST MONÉTAIRE
ÉCLAIRAGE SUR UN SYSTÈME INACCEPTABLE
« Le système monétaire actuel est fondé
sur une escroquerie qui ne verra sa fin
qu'avec l'expression d'un refus déterminé de la
part des victimes, en l'occurrence chacun de nous. Par le budget,
la collectivité nationale accorde à l'État
les moyens financiers nécessaires au prélèvement
d'une part de sa production de richesse pour la satisfaction des
besoins collectifs. C'est un acte d'auto-subsistance. Pour combler
les découverts budgétaires, la nation dispose de
l'institut d'émission d'argent qui, en principe, devrait
avoir le monopole de l'émission monétaire. Le rôle
de la Banque de France était de procurer, à titre
provisoire et sans intérêts, des capitaux au trésor
public. Au lieu de cela, l'État délègue aux
banques privées commerciales le pouvoir d'émettre
de l'argent, leur emprunte avec intérêt, puis demande
aux contribuables de régler la note... On appelle cela
l'usure. »
Résultat : en quelques décennies, la charge
de la dette nationale ainsi créée artificiellement
va coûter au peuple français plus de mille milliards
d'euros. En effet, s'ajoute à cela les 900 millions d'euros
pour l'affaire Executive Life (affaire juridique entre
le Crédit Lyonnais et les Américains). Et dernièrement,
il y a pire que le Crédit Lyonnais avec la banque franco-belge
DEXIA : 33 milliards d'euros !
« Un tel prélèvement injustifié contribue
largement à entretenir la crise économique.
On peut comparer la situation nationnale à celle d'un fermier
vivant en auto-subsistance et qui devrait payer une redevance
au banquier pour consommer sa propre production. Une minorité
d'économistes, dont Maurice Allais, prix Nobel d'économie,
conteste le système monétaire actuel. La majorité,
quant à elle, fuit le débat ou manie l'enscensoir.
» En
2019, le système est prêt à exploser !
L'usure donne aux banques un pouvoir faramineux
« Ceci est le résultat d'une étude
publiée en l'an 2000 par l'ADED. Cette
association s'est constituée pour compenser l'étrange
silence de la classe politique dans son ensemble sur un sujet
pourtant essentiel : la solution des problèmes sociaux
les plus graves. Elle intervient auprès des candidats aux
élections, des élus, et surtout de l'opinion publique.
Elle est un instrument utile à chacun pour la défense
de ses droits démocratiques vitaux. Elle demande le respect
de deux règles d'or :
- La restauration pour la nation du droit régalien
d'émettre sa monnaie. Cela implique l'obligation pour les
banques privées de n'accorder des crédits qu'en
fonction de leurs dépôts.
- La régulation de la masse monétaire
en fonction de la production nationale (PIB en francs constants,
par exemple). »
« Les droits du peuple conquis en 1789 resteront un leurre tant
que ne seront pas repris les droits monétaires usurpés
par les banques privées. Les monnaies métalliques
en or et argent ayant disparu progressivement au début
du XXe siècle, seule demeure
la monnaie de crédit émise
par les banques, une masse monétaire créée
par les intérêts réclamés en cas de
crédit. C'est une monétisation de l'usure, non la
mise en circulation d'argent à partir du dépôt
à la banque de revenus, ou autres actifs financiers représentant
une propriété. Une révolution reste à
faire.»
Monnaie unique
« En 2001, le passage à la "monnaie unique"
n'est qu'une opération de consolidation du système
frauduleux dans lequel nous vivons depuis si
longtemps en mettant hors de portée des peuples une banque
centrale européenne dite « indépendante
» mais dominée souverainement par un conseil directeur
constitué de quelques membres, imposant sa loi à
trois cents millions d'européens. Spéculant sur
la méconnaissance générale du domaine monétaire,
les rédacteurs de l'article
104-2 du traité de Maastricht ont même poussé
l'audace jusqu'à interdire aux instituts nationaux d'émission
de monnaie de faire des avances à leurs États respectifs,
c'est à dire : interdiction de remplir leur fonction. »
C'est parce que l'argent gouverne le monde qu'il importe de
savoir qui gouverne l'argent...
Suite à la mondialisation et la centralisation du pouvoir,
de l'argent, de la politique et de l'élite, le nouveau
risque à craindre pour notre liberté à tous,
ce serait bien l'union des deux plus puissantes monnaies de la
planète : euro et dollar !
Le journal anti-euro "Deutschlandbrief" (avril 2001)
rapporte, comme une rumeur non confirmée, que des projets
sont en préparation pour la création d'une méga-monnaie
unique mariant le dollar à l'euro. Source
ADED- BP 83 - LIVRY-GARGAN - Enveloppe
timbrée pour la réponse.
Droit régalien
: droit attaché à la Souveraineté d'un Etat,
comme celui de battre monnaie. Aujourd'hui, on pourrait dire :
« droit républicain ». En France, le Franc-or
émis par la Banque de France (institution napoléonienne)
basé sur des réserves d'or, resta stable jusqu'en
1914, date de suppression de la libre convertibilité de
la monnaie en or, monnaie-refuge en cas de crise ; alors que c'est
justement l'entrée en guerre qui déclenche la crise.
Les petits épargnants ne peuvent se rabattre que sur des
titres en papier comme les emprunts russes : une vraie escroquerie
!
Voici toute l'histoire : Escroquerie_Monetaire_Mondiale
MASSE MONÉTAIRE
L'acte de création monétaire accompli par les banques
privées détermine un volume de monnaie
de crédit en billets ou en écriture, donc un
volume d'actifs monétaires et de monnaie fiduciaire en
contrepartie de services financiers (placements), donc un volume
d'actifs financiers. Ce volume correspond normalement aux besoins
en liquidités de l'économie. Il doit ainsi y avoir
ajustement, cohérence du fonctionnement des structures
monétaires avec l'ensemble des facteurs économiques
sur le plan national. D'une manière générale,
le taux de croissance de la masse monétaire doit être
le même que celui de la production - et du revenu. C'est
normal, puisqu'ils sont dans une relation de contrepartie. Mais
il arrive que la masse monétaire, à cause de l'usure,
s'accroisse plus vite que la production.
Lorsqu'on constate un accroissement malsain de masse monétaire,
il faut analyser la manière dont s'est effectuée
la création monétaire. Généralement,
une mauvaise santé de l'économie se traduit par
des difficultés pour les entreprises, et celles-ci s'endettent
auprès des banques. Comme l'endettement est malsain, les
créances monétisées - donc la création
monétaire - présentent un caractère suspect,
c'est-à-dire une perte de valeur. La monnaie perd globalement
de sa valeur, ce qui entraîne une hausse des prix. C'est
ainsi que la masse monétaire s'accroit, puisque le niveau
général des prix s'est accru. Autrement dit, l'inflation
est un signe annonciateur de difficultés économiques.
Dans les années 70, les taux d'accroissement des masses
monétaires des pays industrialisés se sont élevés
jusque vers l'année 1979. On a connu une hausse des prix
car la monnaie se dévaluait. Pour endiguer l'inflation,
l'Etat a cherché à stabiliser les prix, mais le
chômage a augmenté, résultat des licenciements
et des faillites d'entreprises, qui devaient se restructurer en
fonction de nouveaux marchés moins concurrenciels. La monnaie
se revalorise lorsque la hausse des prix se ralentit et que la
masse monétaire cesse de croitre.
La monnaie de crédit.
Les monnaies métalliques en or ou argent ayant disparu,
seule demeure celle créée par les banques privées avec
les intérêts récoltés sur l'épargne
(l'usure). Les banques créent de l’argent à
partir de rien puisqu’elles le prêtent à intérêt,
augmentant leur capital chaque année. Quand une banque
vous prête de l’argent qui n’existait pas avant
que vous ne vous rendiez à la banque, elle y est autorisée
par la loi. Tout à l’heure, j’ai dit que la
Réserve fédérale s’engageait dans un
partenariat avec le gouvernement fédéral. Son partenaire
gouvernemental a promulgué des lois pour rendre légale
cette arnaque. Les banques peuvent faire des choses qui nous conduiraient
en prison, vous et moi. Mais les banques y sont autorisées
parce que leur partenaire a dit : «D’accord, seules
les banques peuvent faire ça.» Et une de ces choses
est que les banques peuvent prêter de l’argent qu’elles
n’ont pas et demander des intérêts. C’est
ainsi que l’on crée de l’argent aux Etats-Unis
et dans la plupart des pays occidentaux.
Je vous donne un exemple. J’ai dit que le cartel est un
partenariat entre les banques et le gouvernement fédéral.
Or quand on crée un partenariat, c’est généralement
parce que chaque partie y trouve son intérêt, sinon
on ne le ferait pas. La question est donc la suivante: Pourquoi
les banques et le gouvernement fédéral s’engagent-ils
dans un tel partenariat ? C’est à cause de ce mécanisme
qui permet de créer de l’argent comme par magie et
qui profite aux deux partenaires, mais de manière différente.
Commençons par le gouvernement. Il a besoin de beaucoup
plus d’argent qu’il n’en récolte au moyen
des impôts et c’est évidemment ce qui se passe
aujourd’hui. Les politiques aiment dépenser de l’argent
parce que plus ils en dépensent pour les prestations, pour
les électeurs, plus ils obtiendront de suffrages, mais
ils n’aiment pas lever des impôts parce que plus ils
lèvent d’impôts, moins ils obtiennent de suffrages.
Aussi s’efforcent-ils toujours de trouver des moyens de
dépenser de l’argent ayant une autre source que les
impôts. Mais comment faire ? Eh bien, c’est très
simple: on l’emprunte. C’est ce que vous et moi faisons
si nous voulons dépenser davantage que notre revenu. Si
nous sommes solvables, la banque nous prêtera de l’argent.
Certes, ça marche un certain temps mais tôt ou tard,
vous devez rembourser votre emprunt et les intérêts.
Et vous et moi ne pouvons emprunter que des montants limités
et pour de courtes périodes. Mais dans le cas du gouvernement
fédéral, les montants et la période sont
illimités.
Voici comment ça fonctionne. Mettons que le gouvernement
fédéral désire emprunter de l’argent,
plus qu’il n’en récolte par les impôts.
La première chose qu’il fait est de se tourner vers
le marché: il l’emprunte à des banques ou
à des institutions internationales, à des sociétés
financières, à d’autres pays, etc. On prête
de l’argent au gouvernement fédéral en échange
de bons du Trésor ou d’obligations, selon la durée
de l’emprunt. Mais comme pour vous et moi, il vient un temps
où il faut rembourser l’emprunt et payer les intérêts,
le gouvernement n’a toujours pas assez d’argent provenant
des impôts. Aussi doit-il emprunter à nouveau de
l’argent pour rembourser le premier emprunt et payer les
intérêts. Et le processus se répète
et la dette nationale ne cesse d’augmenter, à l’infini.
Il n’y a pas de limites à ce que les politiques sont
apparemment capables d’emprunter.
L’argent qui vient du secteur privé – vous
et moi, caisses d’épargne, plans d’épargne
retraite, autres pays, etc. – existe déjà
mais il n’y en a jamais assez. Il en faut davantage. Le
gouvernement a besoin de plus d’argent qu’il ne peut
en obtenir de ceux qui lui en prêtent. Alors il se tourne
vers la Réserve fédérale qui, à la
suite d’un accord préalable, créera tout l’argent
nécessaire à ce moment-là et semblera le
lui prêter. Je dis «semblera» car ce qu’elle
fait réellement, c’est de le créer pour le
gouvernement fédéral. En réalité,
ce n’est pas un prêt, c’est un service: elle
crée de l’argent pour le gouvernement.
Ainsi, les fonctionnaires du Trésor se rendent à
la Réserve fédérale et disent: «Bon,
J’ai encore besoin d’un milliard de dollars aujourd’hui.
Nous n’avons pas assez d’argent provenant des impôts
pour rembourser nos dettes et pas assez de prêteurs dans
le secteur privé. Nous avons besoin d’un milliard.»
Et la Réserve fédérale dit: «Très
bien, le voilà.» Et le président de la Réserve
fédérale leur signe un chèque. Bien sûr
c’est une manière de parler: tout se fait en réalité
par ordinateur, mais imaginons que le président de la Réserve
fédérale signe un chèque d’un milliard
de dollars au gouvernement fédéral. Le gouvernement
le dépose sur son compte courant et se met à rembourser
des traites avec cet argent. Mais cet argent versé au gouvernement
fédéral n’existait pas auparavant. C’est
comme si le gouvernement l’avait imprimé lui-même.
Mais dans ce cas, il ne l’a pas fait, il a obtenu cet argent
des banques.
Et les choses deviennent si compliquées que les gens ne
comprennent plus. Ils se disent: Le système bancaire nous
dissimule quelque chose. Cet argent devait exister avant. Mais
ce n’est pas le cas. Voilà comment on crée
de l’argent pour le gouvernement. Celui-ci peut toujours
faire confiance à son partenaire, la Réserve fédérale,
pour créer tout l’argent dont il a besoin, ce qui
lui évite de l’emprunter au secteur privé.
Il est sûr que cet argent sera disponible en tout temps.
Voilà pourquoi le gouvernement a conclu cet arrangement.
Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg.
Si l’on s’en tient là, de nombreux observateurs
diront: «Est-ce si terrible de créer de la monnaie
pour le gouvernement et de lui faire payer des intérêts?»
Mais la réalité est beaucoup plus complexe.
Voyons l’autre aspect des choses. Suivons cet argent créé
comme par miracle pour le gouvernement. Il va dans le système
bancaire privé. Prenons par exemple 1000 dollars qui ont
été versés à un employé des
postes qui vous apporte votre courrier. Il travaille pour le gouvernement
fédéral. Il a reçu un chèque de 1000
dollars provenant d’un milliard de dollars créés
à partir de rien et offerts au gouvernement. L’employé
postal ne peut pas imaginer que cet argent n’existait pas
hier. Il s’en moque car le chèque a l’air valable
et les banques vont l’accepter. Il se rend donc à
sa banque et le dépose sur son compte courant. Maintenant
les choses s’accélèrent. Cet argent entre
dans le système bancaire commercial en tant que dépôt.
Eh bien, si j’étais le directeur de cette banque,
je ne pourrais pas aller dire aux gens du directoire: «Messieurs,
j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer. Ce client
vient de déposer 1000 dollars dans notre vénérable
banque. C’est une bonne nouvelle parce que des tas de gens
viennent nous emprunter de l’argent. Ils savent que quand
une banque a de l’argent à prêter, cela signifie
généralement la baisse des taux d’intérêt
et tout le monde est content. Un client pourrait me demander combien
cette personne a déposé. Je dirais: 1000 dollars.
Et il me dirait: «Ce n’est pas assez, je voudrais
emprunter 9000 dollars pour acheter une voiture.» Et je
devrais dire, comme dans un article du Punch: «Ne vous inquiétez
pas, les opérations bancaires sont plus complexes que vous
ne l’imaginez. Nous pouvons vous prêter 9000 dollars
bien qu’on ne nous ait versé que 1000 dollars.»
Et si quelqu’un demande comment c’est possible, la
réponse sera: «Ne vous faites pas de souci, c’est
possible, c’est légal, nous pouvons le faire. Nous
créons ces 9000 dollars à partir de rien. Nous pouvons
créer jusqu’à 9000 dollars chaque fois que
l’on dépose 1000 dollars dans notre banque.»
Et cet argent est créé comme par magie au moment
où on le prête. Cela signifie que pour chaque milliard
de dollars créé à partir de rien pour le
gouvernement fédéral, 9 autres milliards sont créés
par le système bancaire privé à partir de
rien pour être prêtés à des gens comme
vous et moi, à des sociétés, etc. Cela dit,
nous utilisons cet argent à d’autres fins et la banque
ne profite pas de cet argent, mais nous lui payons des intérêts
comme si c’était de l’argent réel sacrifié
par quelqu’un pour nous le prêter. Nous pensons réellement
que nous empruntons de l’argent que quelqu’un a déposé
dans la banque et que les intérêts sont justifiés
parce qu’ils servent à payer la personne pour le
sacrifice qu’elle a fait en mettant cet argent à
notre disposition alors qu’en fait il avait été
créé à partir de rien. Aussi payons-nous
des intérêts sur du néant. C’est là
l’arnaque dont je parlais. Voilà comment tout votre
argent disparaît, et pas seulement aux Etats-Unis mais dans
tout l’Occident. Si ce n’est pas une arnaque, je ne
vois pas ce que c’est. (Texte d’Edward C. Griffin,
Horizons
et Débats)
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