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Sale temps pour les animaux. Pauvres bêtes !

Dans les espaces naturels la faune a presque disparu, animaux tués à coup de fusil ; leur environement naturel a été tellement réduit par les humains qu'ils ne peuvent plus y vivre, il n'en reste plus que dans quelques "parcs naturels" ou zones sauvegardées. La chasse devrait être interdite. Avez-vous entendu parler de l'extinction des espèces ? Poissons, insectes et animaux insectivores (oiseaux, abeilles) ...en extinction à cause de la surpêche, de l'emploi des pesticides !
- Voici la liste rouge des espèces menacées (2016)

Voici ce que nous dit un paysan :

Depuis 60 ans, l'industrialisation de l'agriculture est en marche, et ses conséquences sur le nombre de paysans, sur les atteintes à l'environnement ou sur la désertification de territoires entiers sont bien connues et souvent évoquées. Mais il est un autre aspect de ce phénomène qui est régulièrement passé sous silence et qui mérite pourtant qu'on s'y attarde : c'est la mutation profonde du rapport entre le paysan et ses animaux.
Pendant plus de 10 000 ans de cheminement commun, l'homme et les animaux domestiques ont cohabité, coopéré, partageant les mêmes disettes et s'abritant parfois sous le même toit. La vache avait un nom, elle faisait partie des meubles, presque de la famille. On s'y attachait, on la bichonnait quand elle était malade, et on lui pardonnait certains manques de productivité ou certains défauts.
En quelques décennies de « révolution verte », les animaux sont devenus des « facteurs de production » : on mesure ce qui entre, on mesure ce qui sort, on calcule le rendement et celui-ci a droit de vie et de mort. Tout doit être standardisé. Il n'y a plus de place hors les normes.
Et comme si ça ne suffisait pas, on impose à ces pauvres bêtes des conditions de vie profondément maltraitantes : on interdit à la vache de manger de l'herbe alors qu'elle est herbivore, on l'oblige à se coucher toute l'année dans des logettes, on exige d'elle 8000 à 10 000 litres de lait dès la première lactation et ensuite on la réforme car avec un tel régime, elle n'arrive pas à mettre en route une nouvelle gestation assez rapidement.
Et que penser de la truie à qui on fait concevoir 20 porcelets pour n'en garder que 15 car elle ne peut pas en nourrir plus de toutes façons ! Malheur aux cinq plus chétifs de la portée : ils seront « toqués » contre un mur ou gazés au dioxyde de carbone, ou bien encore électrocutés. Et que dire du poulet abattu même pas 30 jours après être sorti de sa coquille et sans avoir jamais vu le soleil !
Si l'élevage industriel se pratique dans des bâtiments bien fermés, peut-être est-ce d'abord pour mieux dissimuler la violence quotidienne qu'il génère. Qui peut croire que cette agriculture déshumanisante et mortifère est celle de l'avenir ?
L'agriculture intensive, dite productiviste, se croit obligée de répandre des engrais azotés et des pesticides dans les champs. Cela dégrade les sols, et des terribles “algues vertes” prolifèrent en bord de mer ! Il y a des défoliants, et aussi des insecticides parmi ces agents "phytosanitaires". Mais les insectes font partie de l'écosystème, certains insectes nuisibles étant la proie d'autres insectes (araignées, coccinelles, etc). En chimie, on en extrait des éléments utiles. Certains insectes (les abeilles en particulier) pollinisent les plantes, ils sont donc des agents régénérateurs... Certains insectent nettoient l'environnement (les scarabées, les fourmis, etc) et les insectes nourrissent des milliers d'oiseaux (en particuliers les ceux de l'espèce des passereaux), les chauve-souris... Les apiculteurs se plaignent car les abeilles se meurent, atteintes d'un mal qui vient des pesticides utilisés dans l'agiculture moderne. Autrefois, on voyait des oiseaux dans les champs, mais ce n'était pas dramatique, car ils gobaient des insectes... Aujourd'hui, ils ont casi disparu, ceci est d’autant plus grave que, à l’image de l’Alouette des champs, emblématique du déclin des oiseaux associés aux milieux agricoles, le nombre d’espèces classées “quasi menacées” (oiseaux insectivores, passeraux, oiseaux nicheurs) a presque doublé en l’espace de huit ans. Bref, le poison s'infiltre jusque dans les nappes phréatiques et l'eau du robinet ; cela empoisonne tout le monde.

Déforestation, agriculture intensive, chasse, surpêche, démographie galopante et concentration des populations dans les mégalopoles ; mines à ciel ouvert, pollution indutrielle, catastrophes climatiques.

Les experts de l'IPBES dressent un sombre tableau de l'avenir pour les êtres vivants.

R. Watson Le dernier rapport sur la biodiversité de l'ONU est alarmant !

Son président, Robert Watson, a déclaré :

« Nous sommes en train de dégrader notre environnement naturel, le fondement de nos économies, nos moyens de subsistance, notre santé et la qualité de vie sur toute la planète. »

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--------------------------------------------------------------------------------------------------- Robert Watson

Les ressources naturelles s'épuisent, la pollution et la surpopulation urbaine, ainsi que le retard pris pour la transition énergétique font penser qu'il faut prévoir se réfugier un jour sur une autre planète, mais il n'y en a pas de convenable dans le système solaire et aller plus loin dans l'exploration de l'Univers est une folie. Hors de la Terre point de salut (suite...)