BOULEVERSEMENTS CLIMATIQUES
Les océans forment des grandes masses qui tempèrent
le climat grâce au "tapis roulant océanique".
Les courants
marins profonds véhiculent des masses d'eau froide de l'Arctique
vers les mers chaudes du Pacifique, tandis que d'autres courants
marins de surface véhiculent des masses d'eau chaude du
Pacifique vers les mers du Nord et la banquise, formant un circuit
fermé. Les courants océaniques sont les régulateurs
du climat.
La fonte des glaces peut perturber totalement
ce régulateur du climat
Le courant froid de l'Atlantique Nord est en perte de vitesse,
information confirmée par les observations sur place (Science
& Vie n°1041, Juin 2004)
Un signe qui ne trompe pas sur le réchauffement climatique
et sur les bouleversements du climat à venir.
La menace est sérieuse, voire même affolante.
En deux
ans, la fonte des glaces dans l'Arctique atteint 1,2 millions
de m2. Si les glaces des pôles continuent à
fondre, l'eau des océans se désalinise au niveau
de ces courants marins profonds descendant vers les mers chaudes,
et cela risque de stopper ce merveilleux système régulateur
de climat.
En effet,
il faut un certain taux de sel dans la région arctique
où ce courant plonge en profondeur, sinon le courant s'arrête
de lui-même, par le fait de la fonte des glaces, et on a
déjà constaté que l'eau a perdu de sa salinité
depuis 6 ans.
C'est
donc ce qui risque de se produire avec le réchauffement
climatique observé depuis des années. Le dérèglement
du climat entrainera des catastrophes encore plus graves que celles
imaginées par la modélisation d'un simple réchauffement
climatique (montée des eaux, perturbations climatiques,
innondations, sécheresses).
Les mesures de l'augmentation
du dioxyde de carbone (CO2)
dans l'atmosphère
inquiètent les climatologues.
La hausse des gaz à effet de serre
dans l'atmosphère s'accompagne
d'une hausse de température
et crée de graves perturbations climatiques.
Les
bouleversements climatiques seront encore plus catastrophiques
qu'on ne peut l'imaginer.
La circulation des courants marins dans l'Atlantique est à
son plus faible niveau relevé en 1.600 ans.
Ce ralentissement
pourrait perturber le climat en Europe et aux Etats-Unis... et
survenir une nouvelle ère glacière.
Nous risquons de subir une évolution rapide du climat comme
celle décrite dans le film "Le Jour d'après".
« Le Gulf Stream fait partie d'un immense tapis roulant
faisant le tour du monde océanique et les courants marins
profonds participent à la régulation du climat.
Les courants chauds des eaux tropicales remontent vers la Floride
puis rebondissent vers l'Europe avant d'obliquer vers le Nord,
se divisant en deux branches encadrant le Groënland. En
cours de route, l'eau se charge en sel à cause de l'évaporation,
puis se refroidit au contact de l'océan Arctique. C'est
là que le courant replonge dans les abysses sous forme
de "cheminée" ou de colonne, et constitue ainsi
le moteur du tapis roulant. L'eau froide s'écoule le
long des côtes américaines vers le sud, passe dans
le Pacifique et tempère le climat en refroidissant les
mers chaudes. Le courant marin, chaud cette fois, va remonter
l'Atlantique et réchauffer les côtes de l'Europe.»
Depuis dix ans, ce système de régulation du climat
est perturbé. Le réchauffement climatique se traduit
par une hausse de la température des eaux arctiques entrainant
la fonte des glaces du Groënland et l'eau douce perturbe
le milieu marin. Le courant marin de la colonne d'effondrement
est freiné par la fonte des glaces de l'Artique car l'eau
venant de la fonte des glaces n'est pas salée.
Le problème,
c'est que le principal moteur du Gulf Stream, en mer de Norvège,
avoue déjà une petite faiblesse. Son débit
ralentit de 2 à 4 % par an depuis une dizaine d'années.
Cette fois, le grand responsable de cette défaillance serait
les fleuves sibériens ! En effet, le réchauffement
terrestre fait davantage pleuvoir sur la Sibérie ; or celle-ci
rejette la majorité de ses eaux douces en Arctique par
six fleuves géants. En 2002, le débit global de
ces fleuves avait augmenté de 7 % entre 1936 et 1999. Soit
128 kilomètres cubes d'eau douce supplémentaires
par an, allégeant ainsi par dilution du sel les eaux de
l'Arctique. Un réchauffement de 5,8° de la planète
d'ici à 2100 alourdirait la note annuelle de 1260 kilomètres
cubes. Bien plus qu'il n'en faut pour stopper le Gulf Stream.
Mais, après tout, ce ne sera pas sa première panne.
L'étude des carottes glaciaires révèle plusieurs
mises hors service, dont la dernière remonte à seulement
dix mille ans. Quand cela se reproduira-t-il à nouveau
? Dans cinq ans ? dix ans ? cinquante ans ? Les rouages océaniques
et climatiques de la planète recèlent trop de mystères
pour que les scientifiques puissent fournir une date précise.
Ainsi ne connaissent-ils toujours pas le rôle joué
par deux monstrueuses bulles d'eau douce (58000 kilomètres
cubes au total, soit deux fois et demie la banquise) qui se cachent
dans les entrailles liquides de l'Arctique. Il suffirait que 5
% de ce lac sous-marin s'échappe pour que le moteur du
Gulf Stream connaisse d'importants ratés.
Si
la planète se réchauffe encore, il faut craindre
une nouvelle ère glaciaire, même si cela parait paradoxal.
La France deviendrat-elle aussi froide que la Sibérie ?
"Son climat ressemblera plutôt à celui de la
cote Est des Etats-Unis, qui n'est pas baignée par un courant
chaud comme le Gulf Stream, explique-t-on à Météo
France. Les simulations envisagent une chute de la température
de 5° en Scandinavie et Grande-Bretagne, et de « seulement
2° sur la plus grande partie de la France.» D'autres
conséquences sont aussi à craindre: une remontée
immédiate du niveau de l'Atlantique nord de 1 mètre,
une raréfaction des poissons, car la circulation thermohaline
arrache au plancher sousmarin les sels minéraux nécessaires
à l'épanouissement du plancton qui est à
l'origine de la chaîne alimentaire océanique.
On
parle du basculement périodique
des pôles qui engendrerait de façon cyclique
de grandes catastrophes naturelles (déluge, Atlandide,
ouverture de la mer Rouge, fin des grands animaux, disparitions
de civilisations avancées...) Nous serions à la
veille du prochain basculement et la fonte rapide de la calotte
glaciaire, témoin du début d'une l'inclinaison du
globe, en serait le prémice. Qu'en penser ? Que les seuls
pôles qui s'inversent régulièrement sur notre
planète sont ceux de son champ magnétique, ce qui
n’a bien sûr rien à voir avec ses pôles
géographiques, comme il est expliqué ici.
Basculement Climatique : ça se prépare ... vite
!
L’équilibre
climatique de l’hémisphère nord peut basculer
d’ici sept ans...(mis en ligne le lundi 12 mai 2008)
2010
: Le basculement de l'axe des pôles semble avoir déjà
commencé
2014 : Quoi de neuf dans le nouveau rapport du Giec ?
Le Groupe international d'experts sur le climat, composé
de 850 chercheurs du monde entier mandatés par l'ONU, a
présenté le 27 septembre 2013 à Stockholm
la première partie de son rapport 2014, le cinquième
du genre (après les éditions de 1990, 1995, 2001
et 2007). Ce tome 1 est consacré aux bases physiques du
changement climatique. Il sera suivi d'un deuxième sur
les politiques d'adaptation (en mai 2014) et d'un troisième
sur les stratégies d'atténuation (en avril 2014).
Ce premier volume, lourd de 2 000 pages et dont le « résumé
à l'attention des décideurs» a été
validé à l'unanimité par les représentants
de 195 Etats réunis fin septembre dans la capitale suédoise,
confirme et renforce les diagnostics précédents.
Sur le front des températures atmosphériques, le
réchauffement moyen depuis 1880 est de 0,85°C et il
est sûr à 95 % que c'est le fait de l'homme. Cette
probabilité était évaluée à
90 % dans le précédent rapport. La « pause»
observée ces dernières années dans la hausse
des températures du globe - mise en avant par les climato-sceptiques
- ne modifie en rien la tendance sur la longue durée. Ces
trois dernières décennies ont été
les plus chaudes depuis au moins mille quatre cents ans, indique
le rapport, et à la fin du siècle, l'augmentation
dépassera 1,5°C, sauf improbable scénario très
vertueux. Au pire, elle pourrait atteindre 4,5°c.
Les prévisions
concernant la hausse du niveau de la mer sont encore plus inquiétantes
qu'en 2007. Le précédent rapport les situait dans
une fourchette de 18 à 59 cm à la fin du siècle.
Elles sont à présent estimées entre 26 et
82 cm, qui s'ajouteront aux 19 cm déjà observés
(en moyenne) depuis 1900. Cette révision à la hausse
s'explique par le fait que le Giec intègre enfin dans ses
modèles l'effet de la fonte des glaces aux pôles.
La banquise arctique estivale a perdu environ 10 % de sa surface
depuis 1979 et pourrai avoir totalement disparu au milieu du siècle.
Un phénomène qui s'ajoute à la fonte des
glaces terrestres. On n'a plus que dix ans pour agir avant que
la crise climatique ne devienne irréversible. L'alerte
a été donnée en 2015, et ce qui a été
fait au niveau mondial n'est vraiment pas suffisant : l'accord
international sur le climat de 2016 n'est pas contraignant, et
les plus gros pollueurs sont récalcitrants !
Aux dernières
nouvelles, le but espéré des 2 degrés d'augmentation
maximale ne sera pas atteint. Depuis 1980, le réchauffement
climatique est flagrant : on a connu les 30 ans les plus chauds
de 1983 à 2012, la fonte des glaces s'est accélérée
et, si l'on arrivait à stabiliser le réchauffement
aujourd'hui, ce ne sera pas avant 2050 qu'on le ressentira, car
cela va empirer inéluctablement : hivers courts, été
secs avec une chaleur écrasante...
Décembre
2020 : le
tapis roulant océanique s’enraye...
Du local au global, agissons contre le changement climatique
!
Le
réchauffement climatique est en réalité causé
par l'activité humaine. Depuis 60 ans, l'explosion de près
de 600 bombes atomiques depuis la seconde guerre mondiale, la
modialisation économique qui multiplie les transports,
la surexploitation du pétrole, l'industrialisation à
outrance, dégagent dans l'atmosphère trop de gaz
à effet de serre. C'est déjà trop tard pour
essayer d'arrêter cela, les gouvernements semblent incompétents
dans ce domaine. Ceux qui sont sensés avoir le pouvoir
semblent insensés : ils nous mènent à la
catastrophe. Cessons de voter pour des guignols de la politique.
Plus d'un milliard d'euros de dépenses militaires : elles
sont responsables de la majorité des émissions de
gaz à effet de serre aujourd’hui dans l’atmosphère.
Interventions militaires, industries d'armement, les chefs d'Etats
portent la responsabilité morale et économique de
ce dérèglement du climat. Monsieur le Président,
vous devez comprendre que l’enjeu n'en vaut pas la chandelle.
Il faut arriver au désarmement le plus rapidement possible.
Notre avenir commun dépendra dans deux cents jours des
choix politiques qui seront faits. Le temps est passé sans
rien de plus pour réduire l'effet de serre, le gaspillage
du pétrole, la déforestation, les dommages seront
donc considérables.
Calculer
ses émissions de CO2, les éventuels moyen pour
les réduire ou les compenser. Ceci était vrai en
2012 !
- 30 % d’émissions de gaz à effet de serre
d’ici 2020, sans nucléaire, c’était
possible en 2012 !
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