Les dangers de l'aluminium pour la santé
Absorbé dans l'organisme, l'aluminium se fixe en grandes
quantités dans les muscles (40%) et les os (40%). Mais
c'est surtout son action néfaste sur le cerveau qu'il est
montré du doigt, même si seul 1 % de l'aluminium
absorbé vient se concentrer au niveau des cellules nerveuses,
principalement sur l'hippocampe et à la base du cortex
limbique, deux zones cérébrales impliquées
dans les processus de mémorisation. « La présence
d'aluminium augmente la dégénérescence des
cellules du cerveau », explique le Pr Philip Van den Bosch
de Aguilar. Dans une récente étude (1),
son équipe a montré que l'aluminium interférerait
dans le métabolisme du glutamate et provoquerait ainsi
la nécrose des cellules nerveuses. « Les personnes
âgées sont les plus exposées, insiste le chercheur,
car les barrières naturelles protectrices s'affaiblissent
au fil des années. »
La DOSE MINIMALE TOXIQUE de l’ALUMINIUM
dans les VACCINS est de 0,01 mg / kg de poids corporel.
Avec la double vaccination INFANRIX HEXA / PREVENAR 13, le nourrisson
de 5 kg à 2 mois reçoit 0,945 mg d’aluminium
(0,82 + 0,125) Soit 19 FOIS cette dose toxique !!! (Serge RADER,
pharmacien)
- Pourquoi l'aluminium est-il particulièrement nocif dans
l'eau ?
L'eau potable n'apporte qu'une faible partie, soit environ 5 %
de l'aluminium que nous ingérons, le reste provenant majoritairement
des aliments, des vaccins ou des médicaments. Mais c'est
sous cette forme dissoute qu'il est le plus biodisponible. Les
ions aluminium entourés de molécules d'eau se fraient
plus facilement un chemin à travers la barrière
intestinale avant de pénétrer dans le système
sanguin. Certains acides, tel l'acide citrique du citron, accroissent
d'ailleurs la solubilité de l'aluminium dans l'eau.
L'eau du robinet est en accusation :
La plupart des usines de traitement des eaux captées en
surface, dans les rivières ou les barrages (voir carte),
utilisent l'alun (sulfate d'aluminium). Ce produit aide principalement
à éliminer les micro organismes et particules
en suspension dans l'eau en les faisant précipiter. Certaines
eaux captées en profondeur, dites karstiques, sont parfois
concernées par ce traitement, comme en Normandie. A l'arrivée
au robinet, le taux maximal d'aluminium ne doit pas excéder
0,2 mg/l, mais certains professionnels du traitement de l'eau
s'imposent déjà un seuil de 0,1 mg/l.
Pourtant, le chlorure ferique ou les sulfates de fer peuvent remplacer
l'alun, comme dans la région parisienne. Mais le coût
de remise aux normes, environ 1,5 fois plus élevé,
rebute encore les professionnels.
- Et vous, que pouvez-vous faire ?
Tenter d'éliminer l'aluminium dans votre cuisine équivaudrait
à installer une mini-usine de retraitement. Il n'existe
pas de filtres ou de moyens simples et peu onéreux pour
éliminer l'aluminium chez vous. Si vous souhaitez connaître
la teneur en aluminium d'une eau potable, le plus simple est de
vous adresser à la mairie. Elle tient ses informations
des directions départementales des affaires sanitaires
et sociales (DDASS) ou l'ARS (Agence régionale de santé),
responsables de la surveillance et du suivi des analyses des eaux
de consommation. Et vous les communiquera. (2)
Signez la pétition
: Eau dangereuse ? Non merci ! Chaque personne qui signe renforce
notre mobilisation.
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(1). Experimental Neurology 163, pages
157-164.
Des
études le confirment : au-dessus de 0,1 mg d'aluminium
par litre d'eau, les consommateurs courent un risque deux à
trois fois supérieur de développer la maladie d'Alzheimer.
Les autorités sanitaires françaises semblent ignorer
totalement nos cris d'alarme sur l'aluminium depuis 12 ans !
Les consommateurs dont l'eau du robinet contient plus de 0,1
mg d'aluminium par Iitre (mg/l) courent deux fois plus de risque
de développer la maladie d'Alzheimer, alors même
que les normes actuelles tolèrent jusqu'à 0,2 mg/l.
Le risque est multiplié par trois chez les personnes ne
buvant que de l'eau du robinet et jamais d'eau en bouteille. Telles
sont les conclusions de l'étude épidémiologique
menée par l'équipe du Pr Jean-François Dartigues,
que publie le prestigieux American Journal of Epidemiology
(*). Pour parvenir
à ce résultat, les chercheurs de l'université
de Bordeaux ont suivi pendant huit ans 3777 personnes âgées
de plus de 65 ans dans deux départements français,
Dordonne et Gironde.
« Ces résultats sont confirmés par des experts
internationaux, souligne le Pr Dartigues. Il n'y a aucun doute
après des compléments d'enquête et une vérification
des données. » C'est aujourd'hui établi que
l'eau du robinet qui contient de l'aluminium fait courir un risque
grave car c'est un neuro-toxique dont les conséquences
pour le cerveau sont à l'origine de la maladie d'Alzheimer.
L'Amérique du Nord n'a pas attendu ces résultats
pour réagir. Dans un rapport datant de novembre 1998, le
gouvernement fédéral canadien demande déjà
que le seuil d'aluminium dans l'eau distribuée soit inférieur
à 0,1 mg/litre. « La mobilisation autour de ce problème
date du début des années 90, explique Michèle
Giddins, responsable de la section eau potable de Santé-Canada,
l'organe d'information officielle du ministère de la Santé.
Nous avons confronté tous les avis et nous avons appliqué
le principe de précaution de la façon la plus raisonnée.
»
Mais les normes françaises n'ont pas évolué
depuis plus de 20 ans !
Actuellement, l'aluminium dans l'eau n'est pas considéré
comme un toxique. Mais il faut noter qu'en France comme en Europe,
il est difficile de trouver des financements pour travailler sur
le sujet». En France, Jean-François Dartigues, contre
toute attente, ne juge pas nécessaire de diminuer le seuil
maximal pour ne pas affoler les populations concernées.
Une position qui va à l'encontre de l'avis d'autres spécialistes
européens. Ainsi, pour Guy Berthon, directeur de recherche
au laboratoire de chimie bio-inorganique médicale de Toulouse,
« cette étude fait froid dans le dos». Selon
lui, il faut impérativement réévaluer les
normes.
Pour sa part, le Pr. Philip Van den Bosch de Aguilar, directeur
du laboratoire de biologie cellulaire de l'université de
Louvain-la-Neuve en Belgique, juge que «si une population
est à risque, comme les personnes âgées, des
mesures de protection doivent être décidées».
Reste que du côté de l'Organisation mondiale de la
santé (OMS), le sujet n'est pas une priorité, et
que la Commission européenne ne semble pas réagir.
La France, forte du principe de précaution qu'elle applique
dans d'autres domaines tels les OGM ou la maladie de la vache
folle, devrait recenser et informer les populations concernées.
En un mot, montrer l'exemple en diminuant de moitié son
seuil d'aluminium autorisé.
(Article de Caroline Tourbe paru dans Sciences et Avenirs
en Août 2000)
(*) Publiée dans l'American Journal
of Epidemiology, vol. 15, dans le cadre de l'étude
Paquid (Inserm) sur les personnes âgées et les démences.
(2). Appel aux lecteurs : si vous constatez des
teneurs supérieures à 0,1 mg/l, envoyez-nous ces
résultats.
L'aluminium, fabriqué à partir du bauxite, est
aussi un produit industriel qui n'existe pas dans la nature, et
l'industrie métalurgique en produit des millions de tonnes,
malgré le désastre écologique des mines de
bauxite, comme en Nouvelle Calédonie. Enfin, les
vaccins sont encore fabriqués avec un composé d'aluminium
!
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