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La conquête spatiale a-t-elle encore un sens ?

Déjà 50 ans que l'homme a marché sur la Lune, mais tous les astronautes n'en sont pas revenus : sept sont morts au décollage de la fusée Challenger en 1986, puis en 2003, c'est lors de sa rentrée dans l'atmosphère que Colombia explose avec ses sept astronautes. Les Russes ont eu aussi un mort en vol orbital. Et il y a eu la mission ratée d'Apollo 13, sans compter d'autres missions peu satisfaisantes.
Au début, la conquête de l'espace était une question de prestige. Puis c'est devenu un business. Les lobbies surestimaient les retombées de l'exploration de l'espace.

Depuis que la NASA a supprimé les missions Apollo, en 1972, personne n'est retourné sur la Lune. Il y avait bien un projet de la Nasa pour y installer une station lunaire, mais le président Barack Obama a décidé en avril 2010 l'abandon du programme Constellation de retour sur la Lune. Problème de finances (30 milliards déjà dépensés). En même temps, le président américain a désigné Mars comme nouvelle frontière de l'exploration humaine dans l'espace. Mais qui va financer ce nouveau projet ?

Les vols habités ont permis la construction de la station russe MIR qui a été détruite en 2001. La coopération de plusieurs pays a permis la construction de la Station Spatiale Internationale, l'ISS, terminée en 2011, mais son financement pose de gros problèmes, et tout cela n'a aucun sens. Elle sera financée jusqu'en 2024 et sera désorbitée ensuite. Les sommes allouées au vols habités sont astronomiques ! Sont-ce les contribuables qui doivent financer tout cela ? A quoi bon aller sur la Lune ou sur Mars ?

En 2010, l'Agende Spatiale Européenne (ESA) projetait de déposer un véhicule automatisé au pôle sud de la Lune à l'horizon de 2018 pour explorer lune région qui pourrait accueillir une base à l'avenir. EADS-Astrium avait été mandaté pour lancer une première phase d'étude de 2 ans... mais ce projet n'a pas abouti. La crise de l'euro était passée par là... Les débrits de toutes sortes de satellites qui restent dans la stratosphère sont dangereux et il faudrait d'ailleurs éliminer ces déchets...

Mission lunaire ESA

Après la Lune, on vise déjà Mars !

Des robots ont été envoyés sur Mars et on parle de voyage habité pour s'installer sur Mars.
Pourquoi ?
- Pour servir de relais pour une aventure spatiale vers une exoplanète située à des années-lumières lorsque la vie sur Terre sera devenue un enfer ...mais ce n'est qu'un rêve de savants fous !
Sur Mars l'atmosphère est bien moins dense que sur Terre et pas d'air respirable (gaz carbonique). On sait que la température y est glaciale (de -35° à -90°C), les vents très violents avec tempête de sable, mais on parle de construire un immense dôme pour y créer une atmosphère viable. Il est même question d'y installer un télescope gigantesque. Sur papier, peut-être, mais irréalisable matériellement. Ce qu'on nous cache, c'est encore plus troublant :

Les cosmonautes sont les cobayes de cette conquête de l'espace

A leur retour de mission, ils ont le vertige, tombent en syncope, ne tiennent plus debout... Il faut attendre plusieurs jours pour qu'ils retrouvent leurs moyens, c'est le "mal de l'espace" qui se reproduit à chaque fois !

Des astronautes comme Niel Armstrong en sont revenu complètement bouleversés. Buzz ALdrin a sombré dans la dépression. Quant à Edgar Mitchell et James Irwin, il se sont lancés dans totalement autre chose. Ils ne veulent plus servir de cobayes dans ce projet insensé.

Les troubles physiologiques qu'ils ont enduré sont liés au séjour en apesanteur :

  • troubles de la circulation sanguine, incidences sur le fonctionnement du cœur et sur le système neurovestibulaire,

  • troubles liés au confinement : décalcification, fonte musculaire,

  • troubles de la vue au bout de 6 mois : lésions de la choroïde, anomalies de la réfraction,

  • Enfin, il y a la forte proussée au décolage (5G) et, dès qu'ils sortent de l'atmosphère terrestre, le risque de perturbations au niveau de l'ADN est grand, cela est du à l'exposition aux rayonnements cosmiques, et il leur faudrait de nouveaux scaphandres pour les en protéger.

Certains problèmes sont très difficiles à résoudre et le risque mortel dans le cas de très longs voyages ; on parle de 2 ou 3 ans dans le cas d'une mission martienne. D'ailleurs, le voyage sur Mars n'est pas envisageable, car il y règne un milieu hostile à toute vie : pas d'oxygène, pas d'atmosphère protectrice, température glaciale, vent de sable violents, pas d'eau (seulement de la glace en sous-sol). Ce serait un trop long voyage... sans retour.

Bref, on a des projets qui relèvent de la science-fiction, mais c'est illusoire d'imaginer installer une station martienne sous un dôme qui servirait de base pour une expédition vers une exoplanète où s'y réfugier. Et puis, à combien de personnes pourrait-on offrir ce voyage ? Quant au voyage vers une planète située à des années-lumière de la nôtre, n'y pensons pas ! On est loin de posséder la technologie... ou bien cela coûterait bien trop cher... tous les États sont déjà ruinés avec la course aux armements et la technologie actuelle ne permet pas une telle aventure humaine !

Vu les problèmes actuels que l'on est incapables de résoudre sur Terre, il est absurde de chercher une autre planète pour sauver l'espèce humaine de l'enfer que sera la vie sur Terre d'ici la fin du siècle. L'aventure spatiale est trop risquée ! N'est-ce pas un rêve insensé ? Mais cela ne fait rien, on trouvera bien une exoplanète aux conditions de vie semblables à celles de la Terre, pense-t-on.
Après destination Mars, la course folle continue, l'expédition périlleuse vers une exoplanète détectée à des années lumières... ça vous tente ? Ne préférez vous pas rester sur Terre pour résoudre vos problèmes avec intelligence : la maîtrise de la réaction en chaîne lors des catastrophes nucléaires, le démantelement des réacteurs nucléaires et comment se débarrasser des déchets nucléaires ? Non, ils parlent d'utiliser la fission nucléaire pour produire assez d'énergie au réacteur à plasma des prochains engins intergalactiques en gaspillant toute son énergie dans ces engins de science-fiction... suite

Notes

Le dur retour à la gravité d'un astronaute américain

Des études sont menées sur les astronautes pour chercher à savoir quels effets l’espace produit sur le corps humain. Sur Terre, les astronautes sont régulièrement soumis à des batteries de tests pour mesurer leurs signes vitaux et leur état physique. Dans l’espace, les cosmonautes s’occupent eux-mêmes de réaliser ces tests et l'un des astronautes fait une découverte alarmante. Lors d’une échographie, l'un d'eux s’est rendu compte qu’un caillot de sang s’était formé dans l’une de ses veines, à la surprise du spécialiste qui l’assistait en temps réel depuis la Terre.
« Nous ne nous y attendions pas », confirme Karina Marshall-Goebel, scientifique principale à la NASA et autrice de d'une étude consacrée à ce sujet. « Cela n'a jamais été rapporté auparavant.» D’autres médecins de la NASA sont intervenus pour soigner l’astronaute à distance, à l’aide d’anticoagulants.
Ce n’est pas la première fois que l’on remarque des effets secondaires importants chez les personnes qui passent du temps en orbite: des nerfs optiques gonflés, des yeux un peu aplatis et une vision détériorée en raison de l’augmentation de la pression intracrânienne.
Pour comprendre comment ce caillot de sang avait réussi à se former, les scientifiques ont étudié la veine jugulaire de onze astronautes, neuf hommes et deux femmes qui effectuaient une mission à bord de l’ISS, la station spatiale internationale. Leur débit sanguin a été mesuré, en position assise, couchée et inclinée. Puis il a été demandé aux participant·es de refaire les mêmes tests dans l’espace. Les scientifiques ont constaté que le flux sanguin s’était arrêté chez cinq des onze astronautes. Pourtant, il n'est pas courant que le sang stagne dans ce genre de veines. Habituellement, cela se passe plutôt dans les jambes, lorsqu'on reste trop longtemps assis sans bouger. Parfois, le caillot de sang se dissout tout seul ou à l’aide d’anticoagulants. Mais d’autres fois, il peut causer d’importants blocages. Dans le cas de deux astronautes, les chercheurs se sont rendus compte que leur sang avait commencé à faire demi-tour dans la veine jugulaire, probablement parce qu’il était bloqué en aval.
Depuis, ces astronautes et ces savants ont compris que ce serait pure folie d'engager une exploration vers Mars où vers d'autres planètes, étant donné que la Terre est une planète sans pareil, la seule dans l'univers où nous pouvons vivre et qu'un tel voyage serait sans retour possible !
Rien que pendant un tel voyage dans l'espace, la cohésion et la bonne entente de toute une équipe ne serait pas si sûre ! Il y aurait trop de déchets, des poches de défécations et d'urine à évacuer et, psychologiquement, l'inactivité deviendrait insuportable... En ce qui concerne l'oxygène, l'eau et l'alimentation, le moindre problème pourrait entraîner la panique chez certains astronautes... Leur seule envie, c'est de retourner sur Terre... On oublie que traverser la ceinture d'astéroïdes qui entoure le soleil au-delà de Mars serait extrêmement dangereux. Les films de science-fiction sont souvent sur ces thèmes, cela se termine toujours par une fin tragique... Retour texte