Guerre monétaire mondiale
Grave crise financière et monétaire internationale
La
crise mondiale vient du fait que le monde est surarmé.
Les budgets militaires sont si lourds qu'on n'ose pas en parler
à la population et les engins de guerre sont si ruineux
qu'il faut les exportations d'armes pour rentabiliser leur fabrication.
Non seulement le militarisme moderne ruine nos économies
mais en plus c'est le bras armé de toutes les dictatures,
l'obstacle majeur à la démocratie, et il en résulte
un engrenage infernal (preuve d'une logique absurde)... Crise
financière des taux de change, effondrement du dollar,
crise des subprime américains, cela concerne le
système financier international et les banques, et on
se demande pourquoi l'on trinque à leur place . Un
«consensus de Washington» à l'européenne
s'est mis en place. Mais, alors que des banques privées
hier encore affichaient de très gros bénéfices,
on nous apprend qu'elles sont asséchées par cette
crise, qu'elles
demandent que ce soit des fonds publics qui les renflouent !
La Réserve fédérale américaine (Fed)
a annoncé mercredi 3 novembre 2010 l’impression de
centaines de milliards de dollars américains – une
démarche agressive et unilatérale, largement perçue
par les rivaux économiques des Etats-Unis, et à
juste titre, comme un acte
d'hostilité.
Sans
rien faire contre les paradis fiscaux, N. Sarkozy gesticule en
assurant que l'État, déjà surendetté,
garantira les déficits des banques... en empruntant !
Dix
questions sur la crise, et les commentaires de Michel Collon
Paradis fiscaux
Les
Etats surendettés vont recapitaliser le système
bancaire pourri par des spéculations et des créances
hasardeuses en empruntant ! On aura tout vu ! Et on nous dit en
plus que la crise financière de l'économie virtuelle
va se répercuter sur l'économie réelle (sur
notre pouvoir d'achat)... mais on ne dit toujours pas où
se sont envolés tous ces milliards ! Les paradis fiscaux
n'ont pas été vraiment inquiétés.
La Réserve Fédérale ne semble pas affectée
par la crise ! Recourir à des fonds publics pour parer
à l'effondrement du système : un comble, non ? Incroyable
! Ahurissant ! Où vont tous ces milliards ? Dans
les paradis fiscaux !!! 50% des flux
financiers mondiaux y transitent.
Nicolas Sarkozy en appelle à un nouveau Brenton
Woods. Pour redonner au dollar la suprématie sur les
autres monnaies et un privilège exorbitant à la
Réserve Fédérale américaine (FED)
comme en 1944 et dévaluer les monnaies ? Il ne manquerait
plus que ça ! «Refonder le capitalisme» : cela
sonne creux dans sa bouche, lui le fanfaron du néo libéralisme
pur et dur. Avant le G20 du 2 avril, il claironnait contre le
dollar-roi. Le sujet n'a même pas été abordé
"pour ne pas gâcher la fête du G20", parait-il
: les grands déséquilibres monétaires, budgétaires
et commerciaux, qui sont aussi à l'origine de la crise,
subsistent.
Mais ce Sommet du G20 n'a rien changé : quelques
paradis fiscaux ne sont plus sur la liste noire mais sur la liste
grise, ce qui revient au même puisqu'ils sont toujours là
!
10
000 milliards de dollars d’actifs financiers sont en dépôt
ou en gestion dans des paradis fiscaux. 50% des flux financiers
mondiaux y transitent. Qu'ont-ils fait pour enrayer cela ?
Ils les ont catalogué sur trois listes, et ils en sont
restés là ! Sur l'évasion fiscale, un reportage
est passé à la TV : «Paradis
fiscaux. Comment les riches paient-t-ils aussi peu d’impôts
?»
Notre ministre s'est montré bien incompétent en
la matière !
Enfin, nous voyons bien que le système de délinquance
financière est dénoncée mais la seule mesure
prise actuellement ne règle rien : le
nouveau classement des paradis fiscaux par le réseau Tax
Justice Network met en évidence les limites de l’action
du G20 contre l’opacité financière. La
Chine et la France veulent refonder le Système
Monétaire International en crise depuis 1971. L'Europe
va mal depuis des années ! La
monnaie unique va-t-elle s'imposer face au dollar ? Non !
Aujourd'hui elle est attaquée et la situation est très
grave !
Dollar is toasted !
Il y a un problème concernant les taux de change (sont-ils
manipulés ?) et l'euro semble surévalué vis-à-vis
du dollar, monnaie de référence. On parle dans la
presse d'un «euro fort» et d'un «dollar faible».
Le dollar est-il artificiellement sous-évalué ou,
au contraire, n'est-ce pas l'euro qui est sur-évalué
?
Il n'y a pas une économie en Europe
qui justifie cet «euro fort». La
croissance est à son niveau le plus bas depuis 2001.
Que fait-on des euro-dollars accumulés dans les banques
européennes ? Des dollars qui ne sont plus convertibles
en or !
La suprématie du dollar donne le privilège exorbitant
au Pays le plus riche du monde d'exporter son déficit au
détriment des autres, alors que sa monnaie est sur le gril
? Le dollar, monnaie internationale actuelle,
n'est pas une marchandise à la différence de l'or
- elle est immatérielle. C'est une simple unité
de compte.
E. Todd avait pressenti en 2002 la catastrophique dégringolade
du dollar :
"Nous savons d'expérience en France qu'un investissement
massif aux États-Unis est comme l'annonce d'une catastrophe
imminente. Nous ne savons pas encore comment, et à quel
rythme, les investisseurs européens, japonais et autres,
seront plumés, mais ils le seront. Le plus vraisemblable
est une panique boursière d'une ampleur jamais vue suivie
d'un effondrement du dollar, enchaînement qui aurait pour
effet de mettre un terme au statut économique « impérial
» des États-Unis. Nous ne savons pas encore si la
baisse du dollar n'est qu'un aléa du système ou
le début de sa fin. Rien de tout cela n'a été
prévu ou pensé. L'implosion du mécanisme
sera aussi surprenante que l'a été son émergence.
"
E. Todd précise la cause en soulignant la puissance de
cet empire sur le monde :
"Dans la vision terminale d'une population américaine
accaparant une partie des profits du monde entier, européens
notamment, un tel mécanisme ne révèle-t-il
pas la puissance impériale des Etats-Unis, semblable à
celle de Rome ?" (Après l'empire, essai sur
l'hypothétique fin de l'impérialisme US. Emmanuel
Todd ne dit pas pour quand.)
Le
journal anti-euro "Deutschlandbrief" rapportait en avril
2001, que des projets sont en préparation pour la création
d'une monnaie unique mariant le dollar à l'euro... mais
une dévaluation de l'euro est alors à craindre !
"La banque centrale de cette unité serait la Banque
des Règlements Internationaux (BIS) à Bâle
en Suisse, à la Direction de laquelle les USA ont délégué
quelques membres après de nombreuses décennies de
négligence. Alan Greenspan, Président de la Réserve
Fédérale, déclarait déjà en
1994 que la BIS assumerait probablement un rôle important
dans le futur.
"En 1995, à la suite de la signature du Traité
de Masstricht, les Américains se rapprochèrent des
Canadiens et des Japonais, modifiant ainsi radicalement la composition
de la BIS. L'importance de ce changement n'est pas des moindres
parce que le Traité supprimait en majeure partie la raison
d'être de la banque. Elle avait été précédemment
utilisée pour l'établissement d'accords inter-bancaires
en Europe. Elle était également le bureau central
de l'ECU, précurseur de l'euro. Avec l'avènement
de la monnaie unique, sa fonction n'avait plus de signification.
De plus ; le 11 Septembre 2000, la BIS se débarrassa de
ces actionnaires privés par une offre obligatoire de rachat.
Cela eut pour effet de clore les livres de la banque à
l'examen public.
"Il paraît également significatif que Robert
Mundell, l'économiste qui reçu le Prix Nobell pour
avoir été "le père intellectuel de l'euro"
(même si de nombreux autres économistes ont estimé
que sa théorie des zones de monnaie optimales prouve précisément
combien l'idée de l'euro est mauvaise) appelait des ses
voeux un lien entre dollar et l'euro lors d'une conférence
à Paris en 1999." Sources : Nexus n°16 ; European
Foundation Intelligence Digest, n°117, 19 avril 2001. Son
site web: www.europeanfoundation.org
Cette
rumeur nous est confirmée par un professeur Eberhard Hamer,
de l’institut des classes moyennes de Hanovre : L'escroquerie
monétaire mondiale. La nouvelle
crise du dollar est, avec le problème de l'endettement
des nations, préoccupante. Si
l'union des deux monnaies est envisagée, ce serait pour
bientôt... doublé de la crise de l'énergie
: l'après pétrole. En
effet, l'hypothèse
du pire est avancée !

Depuis Brentton-Woods (1944) le dollar est
resté la pièce maîtresse du système
monétaire international, ceci malgré la désindexation
du dollar en août 1971, ce qui aurait dû faire capoter
le système car le dollar n'est plus garanti par l'État
et il n'a plus aucune valeur ; c'est une simple unité de
compte, comme les autres monnaies. Les marchés financiers
modernes naissent en 1973 de la double nécessité
d'établir un marché des changes pour gérer
le nouveau système des changes flottants et de financer
les déficits budgétaires des États-Unis,
désormais libérés de la contrainte de change.
On a interdit aux Etats d'emprunter sans intérêt
à payer aux banques centrales, il doivent dorénavant
payer des intérêts aux banques privées pour
rembourser leurs dettes. Ce sont donc les contribuables et les
épargnants Européens, Arabes et Asiatiques
qui financent le déficit des Etats-Unis d'Amérique
alors que les Américains vivent à crédit
avec un niveau de vie bien supérieur... !
- Une monnaie étalon est un instrument
universel de mesure des valeurs qui exprime dans une unité
commune les prix des marchandises échangées sur
le marché mondial. C'est aussi un instrument de réserve
de valeur qui autorise emprunts et prêts entre agents de
nationalités différentes. Au niveau macroéconomique,
lorsque emprunts et prêts des agents d'un même pays
ont été compensés, ces opérations
se traduisent par la formation de créances et de dettes
entre pays. La monnaie est essentiellement créée
sous forme d'intérêts par le crédit que les
banques accordent aux entreprises, aux particuliers et à
l'État. La somme prêtée est déduite
quand le crédit est remboursé, mais pas les intérêts
ou dividendes. Retour en haut
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