L'EUROPE : UNE VRAIE DICTATURE
Le traité de Lisbonne est illégal et illégitime
La Communauté Européenne n'a plus de fondement
ni de légalité après les refus français,
néerlandais et irlandais depuis le 13 décembre 2007
: on
nous a ressorti ce traité modifié (sans la Charte
des droits fondamentaux) à Lisbonne. OUI, ce
traité est illégal ! De plus, l’adoption du
traité de Lisbonne est ANTICONSTITUTIONNELLE !
Ce "traité
modificatif" du précédent TCE
devait être ratifié de façon unanime par les
Douze États européens pour être valide. Obstinément
anti-démocratique, Nicolas Sarkozy n'a pas dédaigné
passer par la voie référendaire (il avait peur d'être
désavoué comme Chirac l'a été en juin
2005) et l'a fait ratifier par la voie parlementaire. Ainsi, le
pouvoir absolu en France, chaque jour plus autoritaire,
veut priver les citoyens de leur droit imprescriptible de décider
de leur avenir. Il a même fallu modifier
la Constitution française, le 4 février 2008
à Versailles. On
nous l'a déjà changée 23 fois ! Les Français
fidèles à la souveraineté populaire et nationale,
républicaines et progressistes, n'ont pas de Parlement
pour le défendre. Quand la voix des Français est
ainsi muselée, et que le chef d'État se conduit
en dictateur, la classe politique devrait réagir.
Nouvel échec en 2008, mais l'Union Européenne a
fait revoter les Irlandais, les seuls qui n'avaient pas ratifié
! Après celui de la France, le Non du peuple irlandais
au "nouveau" traité européen a mis en
échec les protagonistes de l'Europe de l'économie
de marché et du néolibéralisme.
Il n'y a pas eu d'accord unanime, comme cela se doit en Europe.
On a donc un coup de force totalitaire, et on nous ment sans cesse.
La preuve :
1. On nous a menti (€ 56 millions dépensés
en propagande mensongère) car ce traité reprend
les principes de celui rejeté en 2005 par les Français.
Citons, par exemple, l’article 105, maintenu dans ce Traité,
sur le fonctionnement de l’Union européenne, qui
affirme «le principe d’une économie de marché
ouverte où la concurrence est libre et non faussée».
De plus, pour éviter toute fausse interprétation,
le protocole n°6 indique «le marché intérieur
tel qu’il est défini à l’article 3 du
traité sur l’Union européenne comprend un
système garantissant que la concurrence n’est pas
faussée». Or, cet article 3 porte justement sur les
objectifs de l’Union. C’est ainsi que la concurrence
non faussée est réintroduite là où
elle semblait avoir disparu. De plus, il y a des nouveautés
qui sont anti-laïques car notre droit ne se fonde pas sur
«l'héritage religieux».
2. Il y a des restrictions au droit à la vie privée
des citoyens, car il n'est plus garanti «hors de l'espace
européen», pour prendre l'avion... mais aussi au
sujet des données bancaires : on l'a vu avec l'affaire
SWIFT.
3. La Charte européenne n'est pas «une avancée»,
comme on le prétend et le Parlement européen n'a
pas de pouvoir législatif, c'est la Commission qui a l'initiative.
Il n'y a pas séparation des pouvoirs, ce n'est pas démocratique.
4. On y a introduit en douce l'AMI,
c'est la fin des services publics. Ce sont des méthodes
anti-démocratiques !
"Le Bureau politique des commissaires européens pousse
systématiquement ce qui devait être une simple association
économique d’États européens démocratiques
vers une dictature au pouvoir centralisé
(le pseudo-Parlement n’étant que décoratif)
pesant sur les États membres, selon le modèle communiste
(Comité central)" ...Suite.
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L'adoption du traité
de Lisbonne ôte au peuple toute souveraineté.
Déjà pour le référendum du Traité
de Maastricht, notre Constitution fut révisée
en 1992, et le 25 janvier 1999 pour y ajouter des dispositions
permettant de ratifier le traité d'Amsterdam.
Le 25 mars 2003, avec la révision pour le mandat d'arrêt
européen, la Constitution de
la République a déjà été
vidée de sa substance et une nouvelle révision
l'achèverait le 1er mars 2005 pour le traité
établissant une Constitution pour l'Europe ? Les grands
commis de l'État nous ont trahis : (vidéo)
Mais comme le peuple l'a refusé par référendum
en 2005, cette Europe constituée sans aucune légitimité
ne vaut rien !
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L'information donnée par les médias sur ce
traité établissant une Constitution pour l'Europe
fut tendancieuse, avec leur discours pour la ratification
de ce Traité de Lisbonne, niant la nature profondément
destructrice des politiques néo-libérales qui
sont menées en Europe depuis plus de 20 ans. Les annexes
du Traité rendent caduque la Charte des droits fondamentaux.
Proférant des contre-vérités («la
politique pour l’emploi comme priorité»,
une «Europe indépendante et démocratique»),
les tenants du oui n'ont pu donner de citations du texte pour
argumenter. Ils tolèrent les inégalités
en considérant qu'on ne peut se soustraire à
"l'économie de marché" et au "libre-échangisme"
(diktat nord-américain), mais
la crise de l'euro prouve qu'il faut en sortir.
-
C’est ce type de prise de position des gens de pouvoir
que les citoyens ne supportent plus : l’argument d’autorité
assené par des élites déconnectées
des réalités sociales, sensée savoir
ce qui est bon pour nous. Dorénavant, il n'est plus
question de droite ou de gauche, mais de l’acceptation
ou non des valeurs néo-libérales et de l’incapacité
à proposer de véritables politiques économiques
alternatives : cette réduction à une politique
de stabilité des prix et des déficits publics
limités à 3% que cherchait à constitutionnaliser
le TCE, représente un carcan intolérable, vu
l'étau dans lequel se trouve coincé l'Union
Européenne au point de vue économique et monétaire.
L’Union
Européenne est manifestement une construction ratée.
NICOLAS
DUPONT AIGNAN demande à L'assemblée Nationale
pourquoi le président de la République française
signe un traité identique à celui refusé
par la voix du peuple (video). Il n'a pas eu de réponse,
il n'y en a pas aux bonnes questions et c'est la tyrannie
qui règne...
www.mediapart.fr:le-secret-des-affaires-un-intense-lobbying-dans-les-couloirs-de-bruxelles
Tous les gouvernements fédéralistes et
tous ceux qui refusent la souveraineté populaire
et qui avaient encensé le projet de constitution
(V. Giscard d’Estaing, en tête), se déclarent
plus que satisfaits du texte élaboré à
Lisbonne. Ils ne cachent pas qu’ils y voient une
revanche aux Non français et néerlandais
de 2005. De leur point de vue, ils ont raison. Tous les
traités signés depuis Maastricht, ceux d’Amsterdam,
de Barcelone, de Lisbonne déjà, demeurent
la pierre angulaire de la politique économique
ultra-libérale et anti-sociale de l’Union
européenne :
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La dictature du «marché», la «concurrence»
accrue et non gênée par les services publics,
la réduction des salaires et toute l’idéologie
néo-libérale restent le fondement du nouveau
traité, véritable reproduction du Traité
de constitution européenne. Tous les peuples
d’Europe en font les frais : le chômage,
la pauvreté, la misère même, gagnent
chaque année du terrain... car la crise s'installe
ici et c'est sans issue.
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L’accord de Lisbonne permet d’accentuer
le processus : par une centralisation accrue et un système
de vote majoritaire au sein des instances qui serait
imposé aux nations récalcitrantes. Les
structures anti-démocratiques de la CE empêcheront
tout changement, que ce soit dans la politique économique
ou dans les institutions.
-
Pire : Les citoyens d’Europe sont gouvernés
par une élite de collaborateurs à la botte
de Washington... selon les articles sur l’abandon
de souveraineté des Etats européens et
le passage à une nouvelle société
féodale suscité par le Traité de
Lisbonne (qui a remplacé la Constitution européenne)
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Le
Comité Valmy qui considère que le traité
de Lisbonne est illégal et illégitime publie ici
l’analyse que Nicolas Fonclair nous à envoyée
à ce propos.
La constitution Européenne passe par la porte de derrière
: Par 560 voix contre 181 voix le Parlement a voté contre
la démocratie, contre le suffrage populaire issu du 29
mai 2005.
60 % d'abstention aux élections au Parlement
européen : vous avez la preuve que les gens n'ont
pas confiance dans ces institutions
européennes, que la voie parlementaire n'est
pas démocratique, car les députés
ne défendent plus les gens. Mais que complotent-ils
encore pour faire valider leur Traité à
Lisbonne ? Alors qu'il n'y a pas d'unanimité pour
ce traité, ils veulent contourner leurs règlements...
c'est quand même la marque d'une malhonnêteté
incroyable ! Le Traité européen est caduque,
mais ils sont en train de comploter encore pour imposer
leur dictature. Le totalitarisme européen, c'est
ça qu'il faut combattre ! Suite...
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