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LA CRISE DE L'EURO

La crise de l'euro est liée aux dysfonctionnements de l'Union Européenne. Les critères de Maastricht n'ont jamais été appliqués (60 % du PIB la limite à ne pas dépasser au niveau de la dette, et 3 % du PIB au niveau du coût du service de la dette)...

Le Traité de Maastricht a été bâclé (ce texte insipide de 100 pages a été présenté au référendum de 1992 et a failli être repoussé, ce qui, somme toute, aurait été mieux pour les citoyens), le Traité constitutionnel a obtenu un « Non» de trois Etats par referendum, et le traité de Lisbonne (2009) est proprement illégitime !

Aujourd'hui, la coalition du « Oui » s'est reconstituée pour imposer l'austérité aux peuples dans toute l'Europe. Il constitue des gouvernements communs en Italie et en Grèce. Il ne répugne pas à s’allier avec l’extrême droite en Grèce.

  • En 2001, le passage à la "monnaie unique" n'est qu'une opération de consolidation du système frauduleux dans lequel nous vivons depuis si longtemps en mettant hors de portée des peuples une banque centrale européenne dite « indépendante » mais dominée souverainement par un conseil directeur constitué de quelques membres, imposant sa loi à trois cents millions d'européens. Spéculant sur la méconnaissance générale du domaine monétaire, les rédacteurs de l'article 104-2 du traité de Maastricht ont même poussé l'audace jusqu'à interdire aux instituts nationaux d'émission de monnaie de faire des avances à leurs États respectifs, c'est à dire : interdiction de remplir leur fonction. Mais rien n'a été fait pour nous sortir de ce guêpier-là. Depuis 2008, la crise de l'euro s'aggrave de jour en jour. Et le vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe entre 2002 et 2005, Mario Draghi, est nommé à la tête de la BCE fin 2011 : n'est-ce pas scandaleux ?

  • Décembre 2011, c'est l'anniversaire du coup de force de Nicolas Sarkozy (Traité de Lisbonne, soutenu par la majorité du PS, du PRG et des Verts), pour imposer au peuple français ce qu'il avait refusé par son vote au référendum Constitutionnel de 2005.
    Ce coup de force est à l'origine d'un désastre dont les responsables sont toujours en place. Le Traité de Lisbonne a aggravé la crise en Europe en interdisant toute mesure pour y résister. Interdiction à la BCE de prêter aux États. Interdiction de contrôler les mouvements de capitaux. Interdiction de l'harmonisation sociale. Il a organisé les pires abus de dérégulations qui sont autant de failles ouvertes pour la spéculation financière, les abus sociaux et l’impuissance écologique.

  • taux L'euro n'est pas une réussite pour la croissance qui stagne à 0,6 % depuis 2005, pendant que le taux de chômage s'est beaucoup accru depuis 9 ans (chiffres publiés en 2006 : 14 % en moyenne, mais bien plus aujourd'hui). Au Royaume-Uni, il atteint un niveau record : 9 %. La très grave crise de l'euro résulte de la spirale de la dette des pays européens, qui se sont cru obligés de recapitulariser les banques aux actifs toxiques après la crise financière des subprimes en 2007.

  • S'interdisant le recours à la planche à billets et à des prêts avantageux de la BCE, l'économie européenne (et avec elle l'économie française) est entraînée dans une spirale infernale. Au printemps dernier, l'activité avait déjà fortement chuté et le taux de chômage aggravé. "L'euro est attaqué par les marchés", entend-on dire, les investisseurs n'ont plus aucune confiance car tous les pays de la zone euro sont surendettés. Le système capitaliste libéral devrait être incriminé... ainsi que les chefs d'États qui ont capitulé devant le système capitaliste ultralibéral. La Banque centrale européenne ne joue pas son rôle, c'est bien connu.

On parle de 900 milliards d'euros de dette. Après la Grèce, l'Irlande, le Portugal, le montant total de l'enveloppe pour sauver l'euro serait de 908 milliards d'euros.

L'engrenage de la dette (2010/2011)

"La crise de l’euro n’est pas la conséquence fatale de la dérégulation financière, mais d’une attaque délibérée. Elle participe d’une guerre économique conduite, depuis Washington et Londres, selon les mêmes principes que les guerres militaires actuelles : recours à la théorie des jeux et stratégie du chaos constructeur. L’enjeu final est de contraindre les Européens à s’intégrer dans un Bloc atlantique, c’est-à-dire dans un Empire où ils payeront automatiquement le déficit budgétaire anglo-saxon par le biais d’un euro dollarisé. Un premier pas a déjà été franchi avec l’accord conclu entre l’Union européenne et le FMI, accordant au Fonds une tutelle partielle sur la politique économique de l’Union.", c'est l'hypothèse du pire, par Jean-Michel Vernochet

zone euro

Depuis la conférence Brenton-Woods, les monnaies sont toutes indexées au dollar. En réalité, l'euro ne vaut pas plus que le dollar, qui a beaucoup chuté pour cause de surabondance de la masse monétaire en dollars dans le monde (eurodollars, pétrodollars, asiadollars). La surévaluation de l'euro ne favorise pas nos exportations, le dollar servant de point de référence. Car le dollar a un statut à part dans le système monétaire international.

L'euro est surévalué

L’euro fort nous a déjà coûté 481 milliards d’euros. L'euro à 1,5 dollars, c'était une calamité pour notre économie. Mais les taux de change sont maintenus artificiellement dans ce système. "Le statut indépendant de la BCE doit être remis en question par nos responsables politiques, ainsi que sa politique de l'euro fort, car elle bride nos exportations." disait-on en 2007.

“La crise de l'euro est très inquiétante : tous les Etats sont surendettés”. Après l'aide à la Grèce, l'Irlande, l'Italie, l'Espagne et le Portugal, ça continue ! Dette du Portugal : 78 milliards d'euros. Il a fallu injecter encore des milliards... Maintenant c'est l'Italie avec une dette énorme et après ce sera la France !!! Mais la Grèce n'est plus en mesure de rembourser sa dette publique !
Pour beaucoup d'économistes, la dette grecque, qui a atteint près de 143 % du PIB en 2010 contre 105 % en 2007, est devenue insoutenable. Et ce, malgré les 110 milliards d'euros sur trois ans... Il va lui être alloué encore 60 milliards ; Les investisseurs sont très inquiets. Moyennant un nouveau prêt de 60 milliards d'euros, l'Union européenne et le FMI exigent une cure d'austérité supplémentaire à la Grèce... où il y a des manifestations monstres !

Merkel dit non Plan de sauvetage Sarkozy dit oui

Le couple Merkel - Sarkozy nous roule

Les dirigeants de la zone euro ont validé, le 21 juillet 2010, un plan d’aide de 159 milliards d’euros pour sauver la Grèce de la faillite. C'est le second “plan de sauvetage” de la Grèce. Outre le déblocage à court terme de nouveaux prêts pour la Grèce, ce plan comporte une nouveauté principale : le Fonds européen de stabilité financière (FESF) pourra être autorisé à acheter les obligations grecques, irlandaises et portugaises sur le marché secondaire. Les fonds du FESF ne sont pas directement fournis par les Etats membres. Comme ces derniers, le FESF emprunte sur les marchés en émettant des obligations, c'est-à-dire des titres de dette. Emprunter pour rembourser des dettes qui sont devenues colossales, c'est vraiment très original ! En clair, les États - et donc les contribuables européens - vont pouvoir débarrasser les banques et les fonds d'investissement de ces titres considérés comme « pourris » puisque les pays débiteurs sont insolvables, mais à quel prix !
La Banque centrale européenne, jusqu'à présent seule à pouvoir décharger les banques de ces créances douteuses, exigeait que l'Union européenne prenne le relais : elle a eu satisfaction. C'est donc une nouvelle étape de la socialisation des pertes, que les banques européennes auraient théoriquement dû prendre en charge pour avoir prêté de façon inconsidérée à des pays surendettés. Une socialisation par anticipation, à la différence de celle de 2008-2009 : brillante manière de tirer les leçons de la crise financière, puisque, aujourd'hui, les États déchargent les banques de leurs pertes avant même qu'elles ne soient réalisées ! La misère est de retour !

Et voilà le résultat

Ce plan d’aide va coûter environ 15 milliards d’euros à la France, et ces 15 milliards s’ajoutent aux 1 660 milliards de l’endettement global du pays. Mais rien ne permet de savoir comment ils pensent abaisser le déficit public avec un tel endettement. On s'attend à un plan d'austérité draconien, comme en Grèce, au Portugal, en Espagne et en Italie, car le récession atteint toute la zone euro par effet de dominos. Au dernier sommet, le 16 Aout 2011, il a été envisagé d'introduire une taxe sur les transactions financières mais c'est juste du bluff pour faire passer la pilule de l'austérité. Deux mois après, le secteur bancaire commence à s'écrouler : malgré un taux ramené à 3,5 %, la Grèce ne peut rembourser ses dettes et les banques françaises et belges sont plus ou moins en faillite... car ce sont celles qui ont accordé des emprunts trop volumineux à la Grèce. Quant au Portugal, à l'italie, à l'Espagne, ils sont sur le fil rouge, eux aussi. Tous les jours une mauvaise nouvelle tombe : DEXIA, fragilisée depuis 2008, s'écroule le 3 octobre, la dette italienne atteint 1.9000 milliards d'euros ; mardi 4 octobre 2011, l'agence de notation Moody's a sévèrement dégradé la notation de l'Italie en raison des risques pesant sur le financement de sa dette colossale, de l'atonie de la croissance et des “incertitudes politiques”. La France, qui ne pourra pas refinancer ses banques (La Banque Postale, le Crédit Agricole, BNP Paribas et la Société Générale), va-t-elle aussi sombrer dans la récession ? L'impact Dexia sur le 'triple A' de la France fait débat... Encore un sommet fin octobre pour aboutir à un pacte qui ne résout rien... L'accord européen imposé par le directoire franco-allemand pourrait se révéler comme une faute politique et économique: l'union monétaire envisagée est sans politique budgétaire ni monétaire. Au mieux, les Européens ont gagné un répit avant que la crise ne redouble. On sait ce qui va nous arriver alors : basculement de l'Europe dans le Tiers-Monde. L'agence de notation Standard and Poor's menace de baisser la note des Etats européens, de toute l'Union européenne. Nos dirigeants nous ont menti. Pour eux, ce qui importe, c'est de sauver l'euro, mais ils sont incapables de faire face ! Ils nous ont mis dans le pétrin, et il faut les voir s'agiter, faire leur danse de Saint Guy ! Ils veulent nous imposer un plan de rigueur budgétaire innomable ! Mais ce sont eux les responsables de la dette ! Le remède a été sans effet sur le malade. Pire, il aggrave le mal. On le voit bien, ils sont paniqués, alors que les experts nous alertent : « L'euro va être dévalué » (11 décembre 2011).
DEXIA, la banque franco-belge affiche un déficit record que les contribuables français vont devoir payer en plus : €12 milliards. Ce sera la goutte qui fera déborder le vase, on le devine.
Emmanuel Todd sur MEDIAPART : «Le jour où l'euro tombera»
, les émeutes commenceront, et on ne sait comment cela va finir !

"Sans accord de sauvetage, la Grèce devra quitter l'euro" (3 janvier 2012),
ils s'activent donc :

  • Troisième plan de sauvetage de la Grèce : c'est en vérité pour soutenir les banques, car on a encore demandé plus de rigueur budgéaire au gouvernement grec. C'est le chaos à Athènes : émeutes, incendies, destructions de bâtiments... 13 février, l'Eurogroupe, demande aux Grecs “ Allez, encore un effort !” Ce 20 février 2012, une fois de plus, l'Eurogroupe a choisi : la Grèce sous tutelle reste dans la zone euro, et l'Europe devra encore débloquer 30 milliards d'euros pour compléter les 100 milliards que la Grèce ne peut rembourser... mais elle n'est pas la seule, l'effet domino entrainera le Portugal, l'Espagne, l'Italie et la France, qui sont en dépot de bilan, on le sait bien.

  • Sa dette effacée, la Grèce est-elle sauvée ? Si lLa Communauté européenne a “effacé” une bonne partie de la dette de la Grèce, il reste encore deux questions importantes à régler : celle des CDS et celle des réformes structurelles. La crise en Europe durera au moins une décennie, soit jusqu’en 2023...

  • La faillite de la Grèce et la sortie de la zone euro ne sont plus des sujets tabous en mai 2012. Les hypothèses sont même clairement sur la table des négociations.
    La Grèce va-t-elle sortir de la zone euro ?

    Malgré deux plans d'aide de quelque 239 milliards d'euros approuvé par l'Europe, la BCE et le FMI en mars 2010 et mai 2011, le risque de faillite est imminent. L'Etat grec a un budget militaire bien supérieur à ses besoins. Tous les plans de sauvetage qui consistent à prêter ou donner de l’argent pour Dette publique de la Grècesauver le système financier du pays et permettre à l’Etat de payer ses fonctionnaires, avec, en échange, un plan d’austérité intenable qui va plomber l’économie pour des années ont échoué, mais en 2015 on remet ça, avec 85 milliards d'euros injectés. Quatrième plan de sauvetage de la Grèce alors que la dette a grimpé inexorablement et qu'on envisageait sérieusement la sortie de la zone euro.
    Nous voilà en 2016. Après trois plans d'aide, l'économie hellène est toujours à genoux. Des années seront encore nécessaires au pays pour effacer les séquelles de la crise et faire refluer le chômage qui culmine toujours à près de 25 %.

  • Berlusconi ayant été chassé, le nouveau chef du gouvernement italien, Mario Monti, a annoncé qu'il serait également ministre de l'Economie. Avec 250 milliards de fonds toxiques, l'Italie va-t-elle subir le même sort que la Grèce ? Deux anciens de Goldman Sachs : Mario Monti, à la tête de l'Italie, et Mario Dragui à la tête de la BCE, cela pose une question :
    Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde, et encore plus l'Europe

  • L'Espagne, qui a déjà obtenu 50 milliards du fonds européen, affiche un taux de chômage record, et les gens manifestent contre les mesures d'austérité, mais il lui faudrait encore 50 milliards. Après la Grèce et l'Espagne, l'Italie du « Professore » Monti était considérée, en début d'été, comme au bord de la crise de nerfs. Encalminée dans la récession, engluée dans ses problèmes économiques et budgétaires, avec une dette publique qui frise les 125 % du PIB à la fin 2012, l'Italie post-berlusconienne risquait à son tour de venir s'échouer sur les rivages dévastés de la zone euro. En Italie, Mario Monti relève le défi en instituant l'austérité.

Mécanisme européen de stabilité : un remède pour saigner les Etats

  • Depuis le 1er novembre 2011, le patron de la BCE est Mario Draghi, encore un financier Golden Sachs, la banque dans laquelle il a travaillé de 2002 à 2005. Nommé gouverneur de la BCE après Trichet, Dragui a promis le rachat de la dette des pays surrendettés, à condition qu'ils fassent appel au Fonds Européen de stabilité financière mais cela signifie surtout l'abandon de souveraineté en politique budgétaire. Alors, que faire des fonds toxiques ? Pour l'Autorité bancaire européenne (EBA), qui évalue le stock des créances douteuses à 1.000 milliards d'euros dans l'Union, ce problème n'avance pas vite, tant pour des motifs juridiques qu'en raison de failles de marché. Et si l'Europe créait une vaste « bad bank » pour enfin délester les banques des créances douteuses qui les plombent encore, dix ans après la crise financière ? Le président de l'Autorité bancaire européenne (EBA), Andrea Enria, a déclaré qu'une telle initiative était à la fois « urgente et réalisable ». En savoir plus sur :
    www.lesechos.fr/31/01/2017/LesEchos/22373-064-ECH_creances-douteuses---la-proposition-choc-d-une---bad-bank---europeenne.htm

  • Va-t-on vers la fin de la monnaie unique européenne ?

  • Signé le 2 février 2012, ce traité vise à péreniser le Mécanisme d'assistance financière qui a été appliqué à la Grèce et à l'appliquer aux Etats qui seraient à leur tour en difficulté. Ce mécanisme est une machine à mettre sous tutelle les États en leur imposant des plans d'austérité. Il sera soumis à la ratification des parlementaires français le 21 février 2012 à l'Assemblée nationale et le 28 février 2012 au Sénat... Lire la suite...

  • Après 9 mois de tractations sur le troisième plan d'aide, la Grèce continue de s'enliser. Elle multiplie les SOS financiers et humanitaires. Les caisses sont vides et les réformes sont au point mort. En plus, Athènes est au cœur de la crise des migrants... (Challenges du 21 avril 2016)

  • 23 juin 2016. Par référendum, les britaniques se sont prononcés pour leur sortie de l'Europe (Brexit) mais sans l'avoir anticipé ! Et les institutions européennes n'avaient pas prévu un tel processus non plus. C'est la pagaille dans cette institution ! Combien de temps cela va mettre pour que cela soit effectif ? ...des années de pourparlers ?
    Quelles perspectives pour Europe ?
    L’UE n’a pas d’avenir – un démantèlement pacifique s’impose...

  • En mai 2017, la crise de la dette grecque n'est toujours pas réglée. Les Grecs veulent un allégement de la dette publique. Les créanciers du pays ne sont pas d'accord. C'est l'impasse. => Mai 2017, l'euro : un continent en otage.
    Le 15 juin 2017, la Grèce obtient un prêt de 8,5 milliards et des pistes pour alléger sa dette. Le FMI veut effacer en partie la dette grecque, mais l'Union européenne est réticente à s'engager sur un allègement chiffré de la dette dès 2018 et bloque... Bientôt 8 ans de récession, et pas question de sortir de la zone euro !

  • Décembre 2020. Brexit or nor Brexit ? Où en est-on trois ans et demi après ?
    Les négociations de la dernière heure entre Boris Johnson et Ursula von der leyen ont abouti à un accord qui ne va certainement pas satisfaire les pêcheurs Français (la zone de pêche attribuée à la Grande Bretagne couvre une grande partie de la Manche, ce qui n'arrange pas les pêcheurs français). Le BREXIT devient effectif le 1 janvier 2021.

Note. Pour Paul Volcker, directeur à la Maison-Blanche du Conseil pour la reprise économique, les Européens doivent accepter une gouvernance économique externe et placer l’euro à parité avec le dollar... (lire la suite de l'article sur Réseau Voltaire) Autrement dit, l'euro calé sur le dollar, c'est l'euro-dollar comme monnaie unique mondiale (avec une dévaluation de l'euro) !

Goldman Sachs est connue pour être la banque qui mènhe le monde à sa ruine. De 2000 à 2002, la banque avait conseillé la Grèce dans l'utilisation de produits dérivés pour masquer ses déficits budgétaires. Une activité de conseil qui avait, à l'époque, rapporté 300 millions de dollars de rémunération à la banque. Mario Monti, sorti de Golden Sachs, a été ensuite nommé gouverneur de la Banque d'Italie en 2006, et Mario Dragui gouverneur de la BCE, bravo ! Les fonds toxiques sont appelés « NPL » dans le jargon bancaire, et les banques italiennes en ont pour 250 milliards €. Les 2 Mario sont-ils des mariolles de ce vaste bordel financier ?