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BREXIT OR NOT BREXIT ?

La sortie de l'Union Européenne d'un Etat-membre n'a pas été prévue. Les Britaniques sont divisés à ce sujet mais le peuple s'est exprimé par référendum en 2016, et on ne revient pas en arrière. De négociations en pourparlers, l'Europe patauge avec le Brexit : cela dure depuis 4 ans, et on n'en voit pas encore le bout... Matilda May a capitulé. Depuis un an, Boris Johnson est le nouvel interlocuteur, mais cela facilitera-t-il la tâche à Michel Barnier, le négociateur de l'UE ?

La sortie effective de la Grande Bretagne était prévue le 29 mars 2019, mais elle avait été reportée à janvier 2020 à cause de la mauvaise fois des Anglais sur les enjeux à ce sujet de retrait.

L’Union européenne et Boris Johnson ont annoncé jeudi 17 octobre 2019 avoir trouvé un nouvel accord sur le Brexit « juste et raisonnable », selon les mots du négociateur des Vingt-Sept, Michel Barnier. Mais c'était une ruse dont les anglais ont l'habileté pour se donner encore du temps...

26 février 2020 : Michel Barnier est « inquiet » des positions britanniques

Le négociateur de l’Union européenne Michel Barnier a fait part de ses « inquiétudes » après de récentes déclarations britanniques sur la future relation entre l’UE et le Royaume-Uni, craignant une « distanciation » par rapport aux engagements pris par Londres. (Agence France-Presse)

Premier round de négociations, pour quatre jours, qui sera suivi en mars d’un deuxième à Londres et ainsi de suite pendant plusieurs mois. Mais en pleine crise sanitaire du covid-19, Boris Johnson est hospitalisé et cela va bouleverser le planning.

Depuis son départ officiel de l'UE, le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni continue d'appliquer les règles européennes. C'est une période de transition instaurée par le traité de retrait et destinée à aider à un divorce cordial, se termine fin décembre 2020.
Ce n'est qu'à la fin de cette période de transition, le 31 décembre, qu'interviendra sa sortie du marché unique et de l'union douanière. Faute d'accord, les échanges entre Londres et l'UE se feront dès le 1er janvier selon les seules règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de droits de douane ou de quotas, au risque d'un nouveau choc économique en plus de celui lié à la pandémie de coronavirus.
. Lundi 7 décembre : dernier jour de pourparlers, Mais les Britaniques s'entêtent :
Les négociations ont "toutes les chances" de ne pas aboutir, selon le gouvernement britannique !
Le négociateur britannique David Frost devait venir à Bruxelles pour deux jours de négociations avec ses homologues européens afin d'éviter le "no deal"... Leur entretien téléphonique n’aura pas permis de résoudre la crise du Brexit, aggravant les relations entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne (UE). Lundi 7 décembre, Downing Street et la Commission européenne ont fait savoir dans un communiqué commun que les conditions n’étaient toujours « pas réunies pour finaliser un accord » post-Brexit. NO DEAL : C'est l'échec total !

Boris Johnson

Enfin, Boris Johnson a annoncé tenter encore une fois de venir à Bruxelles pour discuter avec Ursula von der Leyen. À l'issue d'un entretien téléphonique très attendu, lundi, Boris Johnson et Ursula von der Leyen n'ont pu que constater, à nouveau, "que les conditions" pour finaliser un accord n'étaient "pas réunies". Le jour de la venue du Premier ministre britannique à Bruxelles n'est pas fixé, mais il ne participera pas, dans tous les cas, au sommet européen prévu jeudi et vendredi dans la capitale belge.
La période de transition accordée avec trop de tolérance envers ces inacceptables revirements britaniques dans des négociations, ne devrait pas continuer, car les éternels reports du Brexit devraient être sanctionnés autoritairement par l'Union Européenne.

Boris Johnson a par la suite été obligé de démissionner à cause des fanfaronnades et mensonges qu'il s'est permis de faire aux Anglais, mais seulement après la mort et la cérémonie des obsèques de la reine Elysabeth II... car il a manqué de sérieux et les Anglais ont pâti des conséquences du Brexit bien plus grâvement qu'on leur avait dit.