Le «Mécanisme européen de stabilité»
(MES)
La crise européenne est arrivée à un point
crucial. Il parait que le mécanisme européen de
stabilité est un «instrument nécessaire pour
faire face à des situations dans lesquelles la stabilité
financière de la zone euro dans son ensemble est menacée»,
qui «contribuera à préserver la stabilité
économique et financière de l’Union européenne»
et il devra très vite mobiliser la totalité de ses
ressources, selon l’étude d’impact. Il est
fort probable que le capital du MES risque d’être
insuffisant en cas d’aggravation de la crise en Grèce,
en Irlande, en Espagne, au Portugal et en Italie, des pays déjà
en difficulté. Or, «les membres du MES s’engagent
de manière irrévocable et inconditionnelle à
fournir leur contribution au capital social autorisé»,
rappelle l’étude du ministère. Ce qui signifie
que la grande récession sera partagée par tous les
Etats d'Europe.
Le mes-un-coup-d-Etat-dans-17-pays...
MES ou « TSCG » : le coup d'Etat
« Traité intergouvernemental sur la stabilité,
la coordination et la gouvernance dans l’union économique
et monétaire » - La version finale de ce traité
a été rendue publique (en anglais). Les modifications
qu’il a subies depuis sa première version, présentée
le 16 décembre 2011 par monsieur Van Rompuy sont pour la
plupart marginales. La «règle d’or» renforcée
et sa constitutionnalisation sont toujours à l’ordre
du jour. Les sanctions automatisées aussi. La Cour de Justice
de l’Union européenne pourra même désormais
appliquer des sanctions financières si un Etat refuse de
transposer la «règle d’or» dans sa Constitution.
Quant aux possibilités de modification du Traité,
elles ne sont pas évoquées. Ce Traité ne
serait donc modifiable qu’au moment où tous les Etats
parviendraient à se mettre d’accord pour le transposer
dans le Traité de Lisbonne. Notez qu’une telle modification
est loin d’être acquise car elle requiert une ratification
par l’ensemble des Etats-membres. Mais les rédacteurs
de ce pacte d’austérité ont pensé à
tout...
Une usine à dette
Aveugles volontaires, nos dirigeants s’obstinent
dans des politiques brutales d’austérité alors
que la crise provient des dérives de la finance et de l'absence
d'une véritable solidarité européenne.
Le
front de gauche a décidé de donner de la voix pour
contester un système aggravant la crise européenne,
Jean-Luc Mélenchon en tête...(Politis).
Grande manif à Paris le 30 septembre 2011.
Jean-Luc
Mélenchon Assène la vérité à
Jacques Attali : il déclare que la dette publique ne sera
jamais remboursée.(vidéo)
Le
Mécanisme européen de stabilité: un pare-feu
illusoire et une procédure détournée pour
imposer la prétendue "règle d'or" et renforcer
le pouvoir de contrôle du budget par Bruxelles
Le MES est partie intégrante du dispositif mis en place
par le TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination
et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire)
qui prévoit notamment l’intégration de la
prétendue « règle d’or » dans
un texte « de préférence constitutionnel ».
Ce texte, s’il était adopté nous ferait plonger
dans une récession prolongée à l’échelle
de la zone euro toute entière. le MES est un mécanisme
opaque qui n’assure nullement le contrôle par le Parlement
des fonds publics potentiellement mis à disposition par
la France soit 142 milliards d’euros. (Critique
minutieuse des textes sur le blog de J-P Chevènement).
Les États membres du MES devront donc s’endetter
sur les marchés financiers (soit un montant de 16 Mds d’euros
dans le cas de la France, auquel il faudra ajouter 142,7 Mds au
fil de la crise), tout respectant les critères de retour
à l’équilibre budgétaire du Pacte Merkel-Sarkozy.
Ce qui est une impasse économique. De plus, le MES sera
autorisé à emprunter sur les marchés financiers
« avec pour objectif d’arriver par “effet de
levier” à emprunter trois ou quatre fois son capital
», écrit Pierre Khalfa, dans une note intitulée
: « MES, TSCG… l’Europe
du pire ! ».
Ce 21 février 2012, l’Assemblée nationale
a ratifié le Mécanisme européen de stabilité
(MES), destiné à devenir le pare-feu de la zone
euro contre les crises de la dette, contre lequel ont voté
Front de gauche et les Verts, alors que les socialistes se sont
abstenus sous les huées de la droite, mais Jean-Luc Mélenchon,
candidat du Front de gauche, ne s’est pas du tout satisfait
de cette abstention. «Comment un parlementaire de gauche
peut-il s’abstenir sur le MES» qui donne «le
médicament qui va tuer la Grèce» et qui impose
à tous «le modèle austéritaire
?», a-t-il demandé.
Les députés ont ainsi donné leur feu vert
à deux traités remplaçant à terme
l’actuel Fonds européen de solidarité (FESF),
par un mécanisme permanent, disposant d’une capacité
de prêt de 500 milliards d’euros.
La zone euro s'oriente vers un report de sa décision
sur le renforcement de son pare-feu contre la crise de la dette,
du fait des fortes réserves de l'Allemagne...
Pour la Commission européenne, il convient d’augmenter
le volume du Mécanisme européen de stabilité,
qui entrera en vigueur en juillet 2012 et cohabitera pendant un
an avec son prédécesseur, le FESF, lui temporaire.
Le MES doit être doté d’une capacité
de prêts de 500 milliards d’euros mais ce volume doit
être réévalué lors du sommet des chefs
d’Etat et de gouvernement les 1er et 2 mars à
Bruxelles. Les partenaires de l’Allemagne au sein de la
zone euro et la Commission, ainsi que le FMI, militent pour ajouter
les 250 milliards d’euros restants du FESF aux 500 milliards
d’euros du MES, soit 750 milliards d’euros au total.
En marge de l'accord sur le second plan d'aide à la Grèce
de 130 milliards, l'Eurogroupe semble aussi se diriger vers un
renforcement du pare-feu financier européen.
Comment Goldman Sachs a fait main basse sur l’Europe
Le coup de Goldman Sachs, qui a échoué aux Etats-Unis,
a presque réussi en Europe : un renflouement (bailout)
permanent, irrévocable, inattaquable des banques, garanti
par les contribuables. Suite....
Le nouveau Traité européen préparé
par Merkel et Sarkozy s’imposera tel quel
Du fait de l'élection de François Hollande le 17
mai dernier, il y a eu un sommet en juin. Au sommet pour la renégociation
du Traité MES François Hollande « considère
que les négociations ont abouti ». « l’Europe
a été réorientée comme il convient
» ajoute-t-il. Stupéfiant ! Le nouveau pouvoir avalise
ainsi la politique européenne du précédent.
Le libéralisme va s’aggraver, la souveraineté
des citoyens sur leur budget est réduite à rien.
Tous les diktats des libéraux ont été avalisés.
Ils forment dorénavant une nouvelle construction dont la
cohérence satisfait pourtant également François
Hollande. Il s’en réjouit et le présentera
au nom de son gouvernement devant le parlement ! Après
la renégociation du MES, il n'y a que les marchés
qui sont satisfaits. Ce pacte pour la croissance et l'emploi,
auquel ils s'est finalement rallié sans avoir obtenu satisfaction
sur les autres mesures réclamées, consistera à
injecter 120 milliards d'euros dans des "projets d'avenir".
À plus long terme, M. Van Rompuy a aussi annoncé
que les dirigeants de la zone euro avaient donné leur feu
vert à une feuille de route dans le but de renforcer l'union
économique et monétaire. Ce renforcement s'appuierait
sur « quatre piliers » : un cadre financier, un cadre
budgétaire, un cadre en matière de politique économique
et un renforcement du contrôle démocratique. L'autérité
est de mise
Traité européen de stabilité budgétaire
(TSCG), un pacte antidémocratique !
Le traité prévoit déjà pour l'année
prochaine un déficit devant être ramené à
3%, alors que l’austérité budgétaire
ne crée pas d'emplois, et que «la règle d’or
est une chape de plomb pour la croissance».
Alerte ! Le Pacte qui vient d'être élaboré
au cours de ce sommet ne règle rien du tout ! Pour les
gens de Gauche, il est décevant. Seules les banques sont
privilégiées par ce Pacte qui va leur assurer des
recapitularisations. Mais on ne vous dit pas que c'est avec l'argent
des pauvres citoyens, en établissant la plus grave récession
de l'histoire en Europe ! Monsieur F. Hollande a annoncé
à la fin du sommet qu'il allait soumettre «rapidement»
au Parlement français pour ratification «toutes les
décision» adoptées au sommet européen
de Bruxelles, y compris le pacte budgétaire européen.
La moindre des choses, en démocratie, aurait été
de soumettre le "Pacte de stabilité budgétaire"
à référendum ! Jean-Marc Ayrault l’a
confirmé, il n'y aura pas de référendum mais
un vote des parlementaires pour ratifier les textes européens
conclus à Bruxelles : parmi eux, le fameux pacte budgétaire
« Merkozy », dont pas une ligne n'a été
modifiée. Hollande, qui l'avait combattu, estime qu'il
est aujourd'hui rééquilibré par le pacte
de croissance. Ce qui ne fait pas l'unanimité à
gauche. La population de gauche a été roulée
!
Honte à tous les traîtres de droite et de gauche
qui ont voté le TSCG !
Honneur aux 20 députés PS qui ont voté contre
le TSCG :
M. Pouria Amirshahi, Mme Marie-Françoise Bechtel, M. Jean-Pierre
Blazy, Mmes Fanélie Carrey-Conte, Nathalie Chabanne, MM.
Pascal Cherki, Henri Emmanuelli, Mme Linda Gourjade, MM. Jérôme
Guedj, Razzy Hammadi, Mathieu Hanotin, Christian Hutin, Mme Chaynesse
Khirouni, MM. Jean-Luc Laurent, Christophe Léonard, Michel
Pouzol, Mme Marie-Line Reynaud, M. Denys Robiliard, Mme Barbara
Romagnan et M. Gérard Sebaoun.
MES, le nouveau dictateur européen - Secrets derrière
des événéments mondiaux : http://www.courtfool.info/fr_MES_le...
Ainsi que la vidéo suivante : "MES, le nouveau dictateur
européen" http://www.youtube.com/watch?v=rFTb...
Note. DEXIA, la banque
franco-belge affiche un déficit record que les contribuables
vont devoir payer en plus : 12 milliards €. Ce sera la goutte
qui fera déborder le vase, on le devine :
Emmanuel Todd sur MEDIAPART : «Le jour où l'euro
tombera», les émeutes commenceront, et on ne
sait comment régler ça ! Par les élections
ou par la révolution ?
Va-t-on vers la fin de la monnaie unique européenne ?
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