OGM
: organisme vivant génétiquement manipulé
Gilles-Eric
Séralini, professeur à l'Université de Caen,
et président du Conseil scientifique du CRIIGEN (Comité
de Recherche et d'Information Indépendantes sur le Génie
Génétique) a publié une étude accablante
sur les OGM, en dénonçant l'erreur scientifique
commise jusqu'ici par les autorités et Monsanto, dont les
études sur les rats ne dépassaient pas 3 mois !
Son étude a duré deux ans et les tumeurs cancéreuses
sont apparues au bout de 4 mois. On doit en déduire que
les OGM sont à proscrire de l'alimentation immédiatement.
Soutien
à Gilles-Eric Séralini par la Confédération
paysanne
La Commission Européenne a autorisé la culture
d'OGM en Europe, ignorant les préoccupations des citoyens.
Depuis novembre 2011 – date à laquelle le Conseil
d’État a annulé le moratoire sur la culture
de maïs
Mon 810 – et jusqu’à aujourd’hui,
tout agriculteur désirant semer du maïs OGM en avait
légalement le droit. Personne ne peut donc garantir que
certains exploitants français favorables aux OGM n’aient
profité de la période du début des semailles
pour semer du maïs OGM.
La décision tardive du gouvernement de suspendre la culture
du maïs OGM de Monsanto risque de mettre les Français
au pied du mur, une “mesure conservatoire visant à
interdire temporairement” la culture du maïs
génétiquement modifié Mon 810 sur le
territoire français. Par ailleurs, la mesure conservatoire
décidée par le gouvernement français apparaît
comme bien fragile au regard de la décision prise la Cour
européenne de Justice d’annuler le moratoire de février
2008...
Un appel à la vigilance citoyenne
Les Français ne peuvent pas s’accommoder d’une
situation floue sur ce sujet alors qu’une majorité
(62%) d’entre eux estime que la consommation d’organismes
génétiquement modifiés (OGM) comporte des
risques pour la santé humaine. Le président de la
République doit s’engager en faveur d’une interdiction
solide et durable des OGM en France et le gouvernement doit immédiatement
mettre en place une surveillance étroite afin de s’assurer
qu’aucun maïs OGM, désormais illégal,
n’ait été planté et en ordonner la
destruction le cas échéant.
L'OMC veut interdire à l'Europe toute restriction à
l'importation d'OGM
En 2006 l'organisation Mondiale du Commerce (OMC), dont le Directeur
Général Adjoint, ancien conseiller juridique de
Monsanto (multinationale productrice d'OGM) pour les questions
européennes, a tranché en faveur de la libre importation
des OGM en Europe. La pomme de terre OGM a été autorisée
par la Commission européenne et par la suite...Suite...
Pétition pour libérer l'Europe des OGM
Il faut un moratoire sur la pomme de terre OGM, dont la Commission
Européenne vient d’autoriser la mise en culture en
Europe. Les OGM, personne n'en veut, mais ils s'accrochent ! Et
ils sont prêts à tout pour s'imposer en Europe.
Lien pour lire et signer la pétition : signez la pétition
contre le Maïs OGM MON 810 : http://ogm-nonmerci.fr/
Liste
nominative des 249 députés qui ont voté la
loi pro-OGM le mercredi 9 avril 2008. Tous de l'UMP !
Résultat du vote à l'Assemblée nationale
: Rejet de la loi OGM après la manifestation anti-OGM devant
l'Assemblée nationale le 13 mai 2008. Mais ce jeudi 15
mai, on apprend que le projet de loi OGM est finalement rétabli.
Après le rejet du texte par les députés,
une commission mixte paritaire s'est tenu ce mercredi 14 en vue
d'un vote fin mai. Les écologistes réclament un
nouveau texte renforcé. La victoire aura été
de courte durée, une « astuce » de procédure
rétablit le projet de loi. Encore un déni de démocratie
scandaleux du gouvernement Sarkozy ! La commission paritaire est
favorable à la majorité présidentielle et
Sarkozy fait pression sur les députés de son parti.
La loi OGM est repassée devant l'Assemblée Nationale
ce mardi 20 mai 2008, suite aux injonctions de la Commission européenne.
Les anti-OGM étaient pourtant nombreux à dire :
non à cette loi de contamination des
cultures bio !
Depuis la fin des années 90, des organismes tels
que la Confédération paysanne et son porte-parole
José Bové, l'Observatoire de la mondialisation,
ATTAC, Greenpeace, et bien d'autres, luttent contre l'introduction
des semences OGM, dans l'agriculture. Les agriculteurs
ont de bonnes raisons de refuser ce qu'on nous annonce
comme un progrès. Effets perverses des OGM expérimentés
dans le monde. Le gouvernement, sous la domination de
la Commission européenne, aura mis à sac
le "Grenelle de l'environnement" et ce torpillage
en règle du principe de précaution va coûter
cher, on le sait. C'est contraire à l'opinion publique
et la contamination par les OGM menace maintenant
les agriculteurs bio.
Principaux points du projet de loi sur les OGM :
PRINCIPES GÉNÉRAUX
- La liberté de consommer et
de produire avec ou sans OGM, sans que cela nuise à
l'intégrité de l'environnement et à
la spécificité des cultures traditionnelles
et de qualité, est garantie dans le respect des
principes de précaution, de prévention,
d'information, de participation et de responsabilité
en vigueur.
- Les OGM ne peuvent être cultivés, commercialisés
ou utilisés que dans le respect de l'environnement
et de la santé publique, des structures agricoles,
des écosystèmes locaux et des filières
de production et commerciales qualifiées sans OGM.
HAUT CONSEIL DES BIOTECHNOLOGIES
- Le Haut conseil a pour mission d'éclairer
le gouvernement sur toutes questions intéressant
les OGM ou toute autre biotechnologie.
- Il peut se saisir d'office, à la demande de l'Office
parlementaire d'évaluation des choix scientifiques
et technologiques, ou à la demande d'un député
ou d'un sénateur, des associations de défense
des consommateurs ou de protection de l'environnement.
- Il rend un avis sur chaque demande d'agrément,
déclaration, ou demande d'autorisation en vue de
l'utilisation confinée ou de la dissémination
volontaire d'OGM
- Il est composé d'un "comité scientifique"
et d'un "comité économique, éthique
et social". Son président est un scientifique,
choisi en fonction de ses compétences et de la
qualité de ses publications.
COEXISTENCE DES CULTURES
- Les parcs nationaux et les parcs naturels régionaux
peuvent, avec l'accord unanime des exploitants agricoles
concernés, exclure la culture d'OGM sur tout ou
partie de leur territoire.
- Lorsque cela est nécessaire à la protection
d'un signe d'identification de la qualité et de
l'origine, cette protection peut être renforcée.
- Les conditions techniques relatives aux distances sont
fixées "par nature de culture". Elles
doivent permettre que la présence accidentelle
d'OGM dans d'autres productions soit inférieure
au seuil établi par la réglementation communautaire.
DÉLIT DE FAUCHAGE ET RESPONSABILITÉ
- Le fait de détruire ou de dégrader une
parcelle de culture OGM autorisée est puni de deux
ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende. La peine
est portée à trois ans et 150.000 euros
pour une parcelle destinée à la recherche.
- Tout exploitant agricole, autorisé à mettre
en culture un OGM et à le mettre sur le marché,
est responsable, de plein droit, du préjudice économique
résultant de la présence accidentelle de
cet OGM dans la production d'un autre exploitant agricole,
dont les apiculteurs.
DISPOSITIONS DIVERSES
- L'autorité administrative établit un
registre national, indiquant la nature et la localisation
des parcelles culturales ensemencées d'OGM. Les
préfectures assurent la publicité de ce
registre par tous moyens appropriés, notamment
sa mise en ligne sur l'internet.
- Création d'un Comité de surveillance biologique
du territoire, composé de personnalités
désignées, compétentes dans l'écotoxicologie,
les sciences agronomiques, ou la protection de l'environnement
et des végétaux.
Note. Le ministre de l'agriculture, Michel Barnier, avait
annoncé devant le Sénat mardi 5 février
que de nouvelles autorisations d'essais de cultures OGM
en plein champ, à des fins scientifiques, seraient
délivrées "dès 2008". Les
plantations voisines seront donc contaminées, ce
que voulaient ces manipulateurs impénitents, et
rien ne sera plus comme avant. Le simulacre de "grenelle
de l'environnement" sarkosiste et son moratoire alambiqué
pour ne pas fonctionner, c'est de la soupe de vaches.
OGM
: une initiative pour démontrer leur pollution
sur : www.univers-nature.com
En 2008, de nouveaux essais OGM en plein champ sont
autorisés en France Les Amis de la Confédération
paysanne se mobilisent - Christian VELOT (plus de 45 000
signataires)
Seule à résister pour ses semences, l'association
KOKOPELLI est condamnée
|
Le
maïs transgénique MON 863, autorisé pour
l’alimentation animale et humaine, est impropre
à la consommation (contre-expertise réalisée
par le CRIIGEN, mars 2007). Un moratoire sur la consommation de
l’ensemble des OGM s’avère nécessaire
afin de vérifier les autres tests. Mais on apprend qu'à
l’inverse de l’Allemagne, la France n’interdira
pas le maïs MON810... de Monsanto.
Enfin, le 17 mars : le Conseil d’État confirme la
décision du gouvernement d’interdire la culture du
maïs génétiquement modifié !
En 2007, les cultures d'OGM ont été multipliées
par six par rapport à 2006 en France. Les agriculteurs
de sud-ouest sont séduits par leur rentabilité
économique, malgré le prix élevé
des semences OGM (il s'agit du maïs BT qui résiste
à la sésamie et la pyrale, deux insectes
ravageurs). "Au moins 30 000 hectares d'organismes
génétiquement modifiés (du maïs,
le seul à être autorisé) cultivés
en France en 2007" a annoncé Daniel Chéron,
directeur général de Limagrain, actionnaire
majoritaire du semencier Vilmorin, lors d'une conférence
de presse, jeudi 8 février.Vilmorin a annoncé
avoir investi 15 millions d'euros pour acquérir
4,3 % du capital d'Avesthagen, une société
basée en Inde, où il compte développer
sa recherche OGM. (d'après Le Monde). 1000
ha ont été cultivés en 2005, et 5
000 ha en 2006.
Une génétique
inquiétante pour les 3 nouvelles variétés
de colza OGM autorisés en Europe.
Cette autorisation est la sixième à être
donnée pour une dissémination volontaire
d’organismes génétiquement modifiés
dans l’environnement, depuis 2001 :
- maïs NK 603, le 19 juillet 2004 ;
- maïs MON 863, le 8 août 2005 ;
- colza GT73, le 31 août 2005 ;
- maïs 1507, le 3 novembre 2005 ;
- maïs MON863xMON810, le 16 janvier 2006.
De plus, un texte, qui entrera en vigueur en 2009 dans
l'Union Européenne, mentionne que la limite générale
de 0,9 % de présence accidentelle d’OGM dans
l’alimentation humaine s’appliquera dorénavant
aussi aux produits biologiques. Ce qui veut dire que les
OGM vont s'introduire petit à petit dans les produits
dits "biologiques" et on devrait voir disparaitre
la mention "sans OGM" ! Pourquoi
un seuil d’acceptation d’OGM dans le bio ?
|
En France, où la consultation du public sur Internet
est faussée, il faut réclamer la publication et
la transparence des études toxicologiques récentes
sur les OGM
montrant que leur consommation altère la santé.
Autoriser la poursuite des essais et les cultures en plein champ,
c’est accepter la pollution génétique irréversible
:
-
des productions agricoles et de l’alimentation,
-
l’érosion
définitive de la biodiversité,
-
l’appropriation du vivant par les brevets,
-
la mise sous dépendance des paysans par les firmes
semencières,
-
la prise en otage de notre alimentation et de notre santé,
parce que :
Pour 85 % des français, l’Agriculture Biologique,
les AOC et les labels doivent rester sans OGM, 72 % pensent qu’il
faut adopter une interdiction temporaire des OGM et 78 % d’entre
eux sont favorables à un référendum sur cette
question. 74 % des français attendent de leur élus
(sénateurs et députés) qu’ils interdisent
les cultures d’OGM en appliquant strictement le principe
de précaution en votant contre cette nouvelle loi qui autorise
les OGM en France !
L'Europe soumet la France aux OGM
Malheureusement, comme nous l'explique ce diaporama,
les OGM ne sont pas interdits en Europe. Ils ont même été
introduits en secret. La directive de la commission européenne
sur les OGM date de 2001. En France, la transposition de cette
directive, intervenue en urgence juste avant l’élection
présidentielle par décret, n'a été
que «partielle», et la Commission européenne
a saisi la Cour de justice en février dernier. Pour la
sénatrice-maire de Strasbourg, Fabienne Keller, «c’est
impossible que cette transposition ne passe par une vraie loi,
après un vrai débat national, vu le malaise de la
population française sur le sujet. Sinon on va encore augmenter
le ressentiment contre l’Europe qui s’est manifesté
lors du vote sur la Constitution». Une amende de 42 millions
est à la sanction prévue.
En 2004, la Commission européenne a levé le moratoire
observé depuis 1999 sur les nouveaux OGM, en autorisant
la commercialisation du maïs transgénique BT-11 de
la firme suisse Syngenta. Les associations françaises de
consommateurs dénoncent cette décision de l'OND
(organisme non démocratique), estimant que la réglementation
actuelle est incomplète et n'offre pas de véritable
protection, en particulier, avec les expériences en plein
champ ! Les États-Unis ont exercé une pression inadmissible
sur l'Union européenne (notamment par le biais d'une plainte
à l'OMC), en vue de la contraindre à ouvrir totalement
ses marchés aux plantes génétiquement modifiées,
les OGM.
Malgré le refus des O.G.M. par une majorité des
Européens (80 %), l’union européenne a autorisé
l’importation d’un maïs
OGM alimentaire très dangereux ! Un seul OGM est actuellement
autorisé pour la culture, le maïs MON810 de Monsanto.
Le tourteau de soja est la principale source de protéines
pour le bétail. L'UE en a importé 18,5 millions
de tonnes en 2013, selon les données de la Commission.
90% des importations proviennent de quatre pays - Etats-Unis,
Brésil, Argentine et Paraguay - et sont génétiquement
modifiés.
5 et 6 Avril 2006 : Conférence
européenne sur les OGM à Vienne.
Des représentants de l'Union européenne et des gouvernements
des 25, réunis dans le cadre d'une conférence sur
la coexistence des cultures OGM et traditionnelles, ont manifesté
leur volonté de chercher des moyens pour limiter au maximum
les croisements entre ces deux types de cultures.
Dans leur communiqué final, à l'issue de deux jours
de discussions, ils affirment « avoir entendu les protestations
selon lesquelles les connaissances scientifiques actuelles ne
sont pas suffisantes pour approuver à grande échelle
les cultures d'OGM. »
Le gouvernement français a demandé
à Bruxelles que les "études de toxicité",
c'est-à-dire les évaluations des risques pour la
santé humaine d'un OGM de Monsanto,
la multinationale criminelle, généralement faites
à partir d'expérimentations animales, soient expressément
exclues du domaine public. Les autorités françaises
ont avoué que la communication des études de toxicité
pourraient "entacher la confiance de l'opinion publique"
et "nuire à la position concurrentielle de l'entreprise".
La Commission européenne a pris position en s'appuyant
sur la demande française en octobre 2005, selon des sources
européennes.
Une dissémination que rien n'arrête
La coexistence des cultures de plantes génétiquement
modifiées (PGM) et de plantes conventionnelles constitue
un danger important pour l'avenir, avec le risque évident
de contamination alentour de telle sorte qu'il ne sera plus possible
de garantir des récoltes de produits non-OGM. Ce dont on
est sûr aujourd'hui, c'est du risque encouru par diffusion
dans l'écosystème ! Le polen est disséminé
par le vent, les abeilles et les papillons en transportent au
loin sans aucun contrôle possible.
Les grandes firmes agrochimiques américaines s'évertuent
à imposer les OGM
et leur corollaire obligé, la brevetabilité du vivant,
pour obliger les paysans à leur acheter leurs graines.
Face à elles, un grain de sable vient gripper leur belle
machine à faire du profit : les faucheurs d'OGM, et la
Confédération
paysanne. Mais ils sont attaqués en justice !
En France, des cultures d'OGM ont déjà poussé
malgré tout en champs entiers, gardées discrètement
et sans tapage médiatique. Au moins 30.000 hectares de
maïs, de soja et de colza OGM seront cultivés en 2007
alors que 6000 hectares ont déjà été
cultivés depuis 2005, date de l'autorisation gouvernementale.
Nos paysans sont atterrés par de nouvelles
exactions, des opérations de gangsters des multinationales
couvertes par des lois en discussion quasiment clandestine (1).
Au regard de ce qui précède,
qualifier les essais de culture en plein champ de nécessaires
relève d'une mauvaise connaissance du dossier à
peine croyable de la part de la direction de l'INRA.
Nous devons stopper le projet de loi qui a déjà
été adopté par nos Sénateurs le 23
mars.
Avant même les OGM légalisés, les paysans
seront définitivement privés de leur droit à
ressemer avec leurs semences ; ce sont les semences propriétés
exclusives des firmes qui deviennent ainsi souveraines sur l'agriculture
et notre alimentation. Et tout ça voté en douce
pendant qu'on se bat sur le front des OGM ! Il faut stopper les
textes de loi visant à modifier sans débat de société
la propriété intellectuelle sur les semences !
En matière d'élevage, il suffit de se remémorer
la crise de la vache folle (bêtes nourries de farines animales)
pour comprendre que seule la viande de bétail élevé
traditionnellement peut avoir la qualité requise pour la
santé. Or le bétail est alimenté en soja
OGM venant du Brésil et d'Argentine depuis un certain temps.
Malgré l'interdiction officielle, les cultures de soja
transgénique se sont répandues au Brésil
sous l'impulsion de la publicité des mutinationales US,
et cela va avoir des répercussions chez nous en Europe
puisque nos bovins sont nourris de tourteaux de soja OGM. C'est
donc un nouveau cri d'alarme des éleveurs bio, qui représentent
seulement une minorité, car l'agriculture
bio est menacée de disparaître. Ensuite, si on
n'arrête pas cette folie, on voit déjà poindre
la folie du clonage...
Contre
l'opinion générale, jeudi 23 mars 2006, les Sénateurs
ont accueilli favorablement le projet de loi relatif aux organismes
génétiquement modifiés, transposition des
directives de Bruxelles autorisant les cultures OGM en plein champs.
Il ont autorisé l'utilisation des OGM en milieu ouvert
ou confiné à des fins de recherche ou de mise sur
le marché.
Le projet de loi introduit un certain nombre de mesures nouvelles
comme :
- une obligation d'étiquetage des OGM,
- l'interdiction des gènes de résistance aux antibiotiques
qui présentent un risque pour la santé humaine ou
pour l'environnement.
Le gouvernement français a demandé au Parlement
de se prononcer selon une procédure d'urgence sur un projet
de loi relatif aux organismes génétiquement modifiés
(OGM), allant au devant des désirs de la Commission européenne
et du complexe génético-industriel, qui trouve en
elle un relais complaisant. Pourtant, les connaissances scientifiques
sur les risques environnementaux des cultures transgéniques
en plein champ sont embryonnaires - et, lorsqu'elles existent,
carrément inquiétantes. En outre, les prétendus
bienfaits des plantes génétiquement modifiées
(PGM) n'ont pas été démontrés, sauf
pour gonfler les profits des industriels. Alors que les opinions
semblent très majoritairement hostiles à des manipulations
génétiques non maîtrisées, les gouvernements
du Nord comme du Sud sont en train de mettre toute la chaîne
agricole et, au-delà d'elle, l'ensemble du vivant et de
la biodiversité sous la coupe de quelques transnationales.
Face à ce rapt, il faut que les résistances s'organisent.
Après avoir utilisé tous les moyens légaux,
il ne reste que la désobéissance civile pour
faire valoir le respect de la biodiversité, le droit des
paysans à utiliser leurs semences et la volonté
des citoyens. Ce dimanche 5 avril 2015, ils ont fauché
une parcelle d'un hectare d'essais de colza au GEVES, dans le
Maine et Loire à la Pouëze (entre Angers et Segré).
Voici, en téléchargement, le dossier
de presse.
La
commission européenne a autorisé 19 variétés
d'OGM, la plupart commercialisés par Monsanto, et
met tout le monde en colère ! Onze produits de
la multinationale américaine Monsanto, diverses variétés
de soja, maïs, colza et coton, figurent parmi les organismes
génétiquement modifiés (OGM) autorisés
dorénavant par la Commission européenne. Les
huit autres produits sont fabriqués par la firme
américaine Dupont et les groupes allemands Bayer
et BASF. Dix-sept de ces OGM sont destinés à
l’alimentation animale et humaine, les deux autres
étant des fleurs coupées. L’autorisation,
annoncée vendredi 24 avril 2015 par la Commission
européenne, est immédiate et vaut pour dix
ans dans toute l’Union européenne. Cette décision
porte à 75 le nombre des OGM pour l'alimentation
animale et humaine autorisés à l'importation
pour la commercialisation dans l'UE. Dix-sept de ces OGM
sont destinés à l'alimentation animale et
humaine, les deux autres étant des fleurs coupées.
L'autorisation, annoncée ce vendredi par la Commission
européenne, est immédiate et vaut pour dix
ans dans toute l'Union européenne. Publié
le 24/04/2015 par lefigaro.fr,
agence AFP.
Cependant, si les gouvernements européens approuvent
la réforme par ailleurs présentée mercredi
22 avril, ils pourront interdire l'utilisation des OGM sur
leur territoire. Mais une fois le TIPP
ratifié, les multinationales ne manqueront pas de
porter plainte contre chaque pays européen qui aura
interdit les produits OGM.
L’organisation Greenpeace accuse le président de
la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, "de
ne pas avoir l'intention de rapprocher l'Europe des citoyens,
comme il l'a promis, et d'agir en faveur des intérêts
des Etats-Unis et de Monsanto". L'eurodéputé
écologiste français José Bové est
"scandalisé" par cette décision : "Monsieur
Juncker est tombé sur la tête" !
|
L’opposition aux OGM n’a pas été assez
forte. Le succès de la Journée Internationale d’Opposition
Collective aux OGM du 8 avril 2006, qui s’est déroulée
dans 44 pays, sur près de 260 sites, est la preuve que
l'opinion public a peu d'impact. Au moment où une majorité
de Régions s’était déclarée
zone hors O.G.M., le ministre de la justice, M. Perben, a envoyé
une circulaire aux Procureurs de la République pour exiger
la plus grande sévérité contre les opposants
aux O.G.M.
Communiqué de Régis
Hochart, porte-parole de la Confédération paysanne
:
Le 25 novembre 2005, la société multinationale Monsanto
a fait saisir le compte bancaire de la Confédération
paysanne, suite à une condamnation financière
de 153.000 € (action anti-OGM ayant eu lieu en 1999). L'association
des Amis de la Confédération paysanne condamne ce
procédé visant à réprimer cette organisation
syndicale.
La Commission européenne
a décidé de saisir officiellement la Cour de justice
des Communautés européennes (CJCE) le 14/11/06
et de réclamer à la France une amende qui pourrait
atteindre entre 20 et 40 millions d'euros auxquels pourrait s'ajouter
une astreinte de 300 000 à 500 000 euros par jour de retard
à compter d'hier» signale Le Nouvel Observateur (12.12).
Cette nouvelle sanction découle de la non-transposition
de la «directive européenne de 2001 sur les organismes
génétiquement modifiés» (OGM). En effet,
«plus de quatre ans après l'expiration de la date
butoir à laquelle les Etats membres étaient censés
transposer la directive OGM, soit le 17 octobre 2002, le projet
de loi français, après avoir été voté
au Sénat, est aujourd'hui bloqué à l'Assemblée
nationale» (Le Figaro, 12.12). «Explication : depuis
2001, les différents gouvernements qui se sont succédé
en France n'ont pas réussi à établir le cadre
juridique indiscutable qui permettrait d'apaiser la querelle sur
les OGM» (Le Monde, 13.12). Or, comme le dénonce
Pierre Taribo (L'Est Républicain, 13.12), cette «lenteur
[est] d'autant plus surprenante que les citoyens sont dans leur
majorité hostiles aux OGM» et que «ce texte
vise à encadrer strictement les autorisations de dissémination
volontaire d'OGM, que ce soit à des fins expérimentales
ou commerciales avec, en préalable, une évaluation
scientifique et une information du public». Si nos gouvernants
ne se résolvent pas à transposer cette directive,
la trouvant apparemment mauvaise, pourquoi alors l'avoir approuvée
à Bruxelles, loin de l'opinion publique ?
Ce maïs servira pour l'alimentation des animaux, mais il
est déjà dans les rayons des supermarchés.
Certains distributeurs et transformateurs se sont déjà
engagés dans des filières sans OGM avec les mentions
"bio", biodynamique, certains produits ont le label
AB chez Carrefour ou Casino.
D'autres ne s'engagent pas. En voici la liste.
Déjà dans votre assiette, les
OGM autorisés en France depuis 2005.... Devenez
détective !
Consulter les sites de
greenpeace.fr ; inf'ogm
; stopogm
; lesamisdelaconf.org
OGM
: le vent tourne...... Œuvrons
pour un monde solidaire
La fusion Bayer-Monsanto (2016) |