Les organismes génétiquement manipulés sont des poisons
NOMBREUSES
RÉACTIONS APRÈS LA PUBLICATION D’UNE ÉTUDE
EXPLOSIVE SUR UN MAÏS OGM DU Professeur Seralini (étude
accablante sur les tumeurs apparues après ingestion de
produits OGM) :
Oui,
les OGM sont des poisons !
Les OGM sont extrêmement dangereux pour la santé.
L'étude qui accuse: vidéo.
Mainmise sur les semences et intoxication des aliments
Depuis un quart de siècle on assiste à l'émergence
à l'échelle planétaire de quelques multinationales
et mastodontes de l'agrochimie comme Monsanto,
Novartis, Aventis et Limagrain. Leur but est la prise de contrôle
des semences et la mainmise sur l'agriculture. Les deux principaux
instruments de leur arsenal ont été le rachat des
semenciers et l'Editoduction des OGM pour de fallacieux prétextes.
Pour ces firmes, l'intérêt de breveter des OGM leur
permet de confisquer, pour au moins 20 ans, la «nouvelle
variété» ainsi obtenue.
Les semences génétiquement modifiées, un
marché faramineux qui ne rapporte qu'à la firme
qui les fournit. Et cela au détriment du droit ancestral
des paysans à utiliser leurs propres semences !!!
Le droit des brevets autorise le détenteur de l'innovation
(semences OGM) à prélever des royalties sur les
semences issues de la première semence mise en marché,
autant de fois que les paysans voudront la réutiliser à
partir de leur propre récolte. La firme détentrice
du brevet identifie l'OGM par l'éditoduction d'un gène
marqueur. Ainsi peut-elle poursuivre les «fraudeurs»
et faire valoir ses droits de propriété intellectuelle !
Un intérêt économique négatif
Quant à l'intérêt économique, il est
permis d'en douter. Soja, maïs et colza génétiquement
modifiés n'ont pas permis aux agriculteurs nord-américains
d'obtenir les profits promis par l'industrie des biotechnologies.
Au contraire, le rapport publié le 16 septembre 2002 par
Soil Association (la principale association pour l'agriculture
biologique au Royaume-Uni) démontre que la culture de plantes
transgéniques aux USA et au Canada se solde par un désastre
économique et agricole.
Il révèle notamment que les cultures transgéniques
ont :
- coûté au moins 12 milliards de dollars de subventions
aux USA depuis 1999,
- renforcé la dépendance des agriculteurs par rapport
aux herbicides (apparition de résistances à certaines
molécules herbicides),
- conduit à de nombreux procès portant sur les brevets,
- généré des pertes de marchés et
des prix bas pour les céréales produites, alors
que les semences transgéniques coûtent de 25 à
40 % plus chères aux agriculteurs,
- provoqué la disparition de l' agriculture biologique
dans certains secteurs agricoles,
- mené plus de 200 groupes d'agriculteurs conventionnels
et bio aux USA et au Canada à s'opposer à la commercialisation
du blé transgénique, la prochaine culture transgénique
en projet.
Par ailleurs, la hausse des rendements promises par l'industrie
du génie génétique n'est généralement
pas au rendez-vous, des réductions de rendements étant
même parfois constatées (en 2001, en moyenne, les
variétés de soja Roundup Ready - soja tolérant
à l'herbicide Roundup - ont obtenu des rendements inférieurs
de 6 à 11 % aux rendements des variétés conventionnelles).
En Amérique, en Afrique, en Asie et en Europe
OGM: asservissement des agriculteurs et destruction de la nature
Un reportage
édifiant diffusé par Arte sur les conséquences
de la culture d'OGM en Argentine...
Les agriculteurs sont donc devenus les locataires des semenciers
et paient chaque année le droit de replanter. Alors que
le brevet est conçu pour protéger l'innovation technologique
reproductible par l'activité de l'homme, la justice américaine
l'a étendu, au début des années 80, à
la matière vivante qui elle, se reproduit elle-même.
Les firmes ont ainsi obtenu le droit de breveter le vivant.
Ces multinationales ont également réussi, en catimini,
sans débat public, à faire mettre en place des législations
particulièrement laxistes, tant aux USA qu'en Europe pour
expérimenter et diffuser aisément et rapidement
cette juteuse technologie. Cultivés en pleins champs, les
OGM se répandent de façon incontrôlée
avec le vent ! D'ordinaire estimé à 2 km, le rayon
de dispersion des organismes génétiquement modifiés
s'élèverait à 21 km ! C'est du moins le cas
pour le pollen d'une graminée résistante au "Round
up", un herbicide commercialisé par Monsanto.
Menée par l'Agence américaine de protection de l'environnement
(EPA), cette étude a également montré que
le gène de résistance peut passer à d'autres
graminées sauvages apparentées, situées à
14 km de la source. L'expérimentation a été
réalisée sur près de 162 km2,
soit une superficie plus proche de la réalité que
la plupart de celles effectuées précédemment...
Aux USA, la commercialisation des OGM est autorisée depuis
1996, ce qui fait qu'ils sont déjà dans vos assiettes
si vous achetez des aliments à base de colza, de soja,
de maïs ou de pomme de terre transgénique. Ce n'est
pas indiqué sur les étiquettes (produits mexicains).
Pourtant, les scientifiques sont dans l'incapacité d'évaluer
les risques des OGM pour la santé publique et le milieu
naturel, telles les modifications radicales et irréversibles
des écosystèmes. Tout ceci s'est installé
avec, au mieux la naïveté ou la passivité,
au pire la complicité active des décideurs politiques
et de nombreux scientifiques
: au nom du progrès, de la lutte contre la faim, de la
résolution d'impasses du productivisme, comme, par exemple,
le parasitisme en monoculture avec le maïs OGM résistant
à la pyrale. Dans le même temps, une équipe
de l'université du Kansas apporte un démenti supplémentaire
à l'utilité du maïs transgénique. Si
la toxine bactérienne qu'il produit tue la pyrale, prédateur
naturel du maïs, il apparaît que l'insecte développe
bien plus facilement que prévu une résistance. En
moins de vingt générations, soit très rapidement,
une pyrale peut, par le jeu de « brassage des gènes
», se retrouver résistante et survivre à une
dose 65 fois plus forte que la normale. Cette étude a été
menée en laboratoire, mais les chercheurs ne doutent aucunement
que la situation se reproduise également dans la nature !
La technologie Terminator
de MONSANTO n’a malheureusement pas
été reléguée aux oubliettes - elle
constitue toujours une menace aussi grave qu’immédiate,
à la diversité des cultures et à la souveraineté
alimentaire dans le monde. Des gouvernements sont prêts
à rédiger des propositions en vue d’autoriser
les essais en plein champ et la commercialisation de semences
Terminator. Ouvertement favorable à Terminator, l’International
Seed Federation travaille de concert avec des Etats proches de
l’industrie, à la levée du moratoire de fait
des Nations-Unies. Il n’y a qu’une façon de
se protéger contre les semences-suicide : l’interdiction
pure et simple.
Un juge fédéral américain a estimé
que le département américain de l'agriculture avait
été « cavalier » en autorisant la mise
en culture d'une luzerne transgénique de Monsanto
sans exiger d'étude d'impact, rapporte le New York Times.
Le plaignants, des cultivateurs de luzerne conventionnelle, demandent
l'interdiction de l'OGM incriminé.
Expériences désastreuses en Inde
La "révolution verte" voulue par des Américains
a déjà donné des résultats désastreux
en imposant la monoculture, l'usage intensif d'engrais chimiques
et pesticides, et la dépendance économique des paysans.
Le pillage de l'ethno-botanique, (plantes médicinales traditionnelles),
par les laboratoires pharmaceutiques complète la stratégie
des grands truts de la semence. Alors que les premiers tentent
de «breveter le vivant» pour s'en attribuer le monopole
commercial, les seconds contrôlent la distribution des semences,
très souvent hybrides (sans descendance possible). Parmi
ses plus beaux fleurons, remarquons la «bande des quatre»
: Limagrain, Dupont, Monsanto
et Novartis qui, en filiales de laboratoires pharmaceutiques,
ont su tout d'abord créer chez les paysans une dépendance
au moyen des semences hybrides. Simultanément, ils ont
supprimé la concurrence en rachetant plus de 1000 semenciers
traditionnels dans l'hémisphère nord et tentent
d'imposer aujourd'hui leurs semences OGM par tous les moyens.
C'est sans doute pour vendre plus d'herbicides, de défoliants
et de pesticides, et pour monopoliser le marché mondial,
non pour lutter contre la famine comme ils le prétendent...
Par
exemple, en Inde, Bollgard, Conagra, Cargil
Seeds, Syntega et Monsanto
ont fait des campagnes mensongères pour distribuer des
semences OGM qui ne donnent pas les résultats promis (vendus
4 fois plus cher, les résultats sont désastreux).
Trois récoltes plus tard, les graines traditionnelles ont
disparu et les paysans et la population des villages se retrouvent
à la merci des transnationales qui leur vendent à
prix d'or les semences OGM et les crédits pour les financer.
Pris à la gorge par l'endettement, plusieurs petits agriculteurs
se sont déjà suicidés, d'autres vendent un
enfant ou un rein pour honorer leur crédit. Ils se sentent
les cobayes d'expérimentations secrètes faites à
leur insu. Ils réagissent et vont faire leur possible pour
sauvegarder la biodiversité. Tout l'écosystème
peut être affecté : les vautours blancs sont décimés
en Inde, étant au bout de la chaine alimentaire...
En 2004, en Inde, il y a eu des intoxications mortelles dues aux
pesticides BAYER dans la région Sud, avec les cultures
de coton transgéniques. BAYER est le plus gros producteur
présent sur le marché indien des pesticides.
Un autre désastre au Burundi
Monsanto est aussi très présent en Afrique. Après
une expérience désastreuse dans la culture du coton
OGM, - lequel n'a pas la valeur du vrai coton -, les paysans du
Burundi se retournent vers la culture tradinionnelle du coton.
A ce sujet, vous avez peut-être remarqué que vos
nouvelles chemises en coton s'usent très rapidement au
col et aux bouts de manches : coton OGM, bien sûr !
Un faux prétexte : la survie alimentaire
La Chine a été une pionnière pour se lancer
dans cette voie irréversible. Déjà, les résultats
sont bénéfiques avec le coton transgénique
qui représente 50% de la production domestique en 7 ans.
En 5 ans, un budget colossal de 3 milliards de dollars a été
investi dans les biotechnologies. Ce serait pour assurer la survie
alimentaire du pays, parait-il. D'ici peu, du riz, des pommes
de terre, du soja, du maïs, des choux, des tomates, du tabac
génétiquement modifié couvriront la moitié
du pays. C'est devenu une puissance OGM, juste derrière
l'Argentine, le Canada et les Etats-Unis. Mais c'est s'inquiétant
car on ne connait pas l'impact à long terme avec les nouvelles
générations de gènes, sur la proliférations
d'insectes nuisibles devenus plus résistants. Il y a même
un trafic de fausses graines OGM qui s'installe !
Ce dont on est sûr aujourd'hui, c'est du risque encouru
par diffusion dans l'écosystème ! Le pollen est
disséminé par le vent, les abeilles et les papillons
en transportent au loin sans aucun contrôle possible. L'écosystème
est affecté, des études le prouvent. Selon des entomologistes
de l'université Cornell,
à Ithaca (Etat de New York, Etas-Unis), la toxine produite par le
maïs transgénique extermine le monarque. Ce papillon
migrateur exceptionnel quitte, chaque automne, le sud du Canada
et le nord des Etats-Unis pour rejoindre le centre du Mexique.
Un voyage unique pour un insecte. Parce que le monarque se développe
fréquemment à proximité des champs de maïs,
les chercheurs ont déposé des larves sur des feuilles
enduites de pollen de maïs modifié. En présence
de ce milieu nutritif, le taux de mortalité des larves
monte à près de 45 %, alors qu'il est nul chez celles
soumises à un régime de maïs naturel. En outre,
les larves survivantes ne sont pas pour autant tirées d'affaire
car elles ont moins d'appétit et se développent
moins vite que la normale. Braver les multiples dangers - froid,
vents, prédation - d'une migration de 4000 kilomètres
pour finir empoisonné par un vulgaire OGM... Funeste destin !
Aujourd'hui 600 espèces d'insectes sont devenues résistantes
aux différents insecticides, il est donc permis de douter
de l'efficacité de l'insecticide associé à
la fameuse semence génétiquement modifiée...
avec la technologie Terminator. Pire encore : partout où
l'on a une agriculture intensive les abeilles sont atteintes d'une
maladie mortelle à cause de tous ces produits chimiques
hautement toxiques et des plantes OGM, et la disparition massive
d’abeilles aux Etats-Unis fait penser à la phrase
d'Albert Einstein : « Si l’abeille venait à
disparaître, l’humanité n’aurait plus
que quelques années à vivre »
En Europe, on imagine la pression du lobby sur la Commission
La Commission européenne a autorisé la mise sur
le marché de 3 nouvelles variétés de colza
OGM de la société Bayer. Dénommés
Ms8, Rf3 et Ms8xRf3, ces colzas ont été génétiquement
modifiés pour être tolérant à l’herbicide
glufosinate-ammonium produit par cette même société
: le Basta F1
Cette autorisation est la sixième à être donnée
pour une dissémination volontaire d’organismes génétiquement
modifiés dans l’environnement, depuis 2001 :
- maïs NK 603, le 19 juillet 2004 ;
- maïs MON 863, le 8 août 2005 ;
- colza GT73, le 31 août 2005 ;
- maïs 1507, le 3 novembre 2005 ;
- maïs MON863xMON810, le 16 janvier 2006.
* COMMUNIQUE DE PRESSE *
* le 11 mars 2009 *
Le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) soutient les OGM et une
privatisation des semences équivalente au brevet
En adoptant le projet d’avis « Semences et
recherches : des voies du progrès » présenté
par le vice président des chambres d'agricultures,
le CESE
a choisi ce mercredi 11 mars de soutenir le lobby semencier.
Cet avis demande à l’Assemblée nationale
d’examiner, "en vue de son application rapide",
le projet de loi sur les obtentions végétales
adopté par le Sénat en 2006. Ce projet fait
du paysan reproduisant sa semence un contrefacteur : il
doit rémunérer les obtenteurs, même
lorsqu'il reproduit une variété qui n'est
pas protégée par Certificat d'Obtention Végétale
(COV).
Ce projet de loi autorise le fichage génétique
de l’ensemble des plantes cultivées. Les semenciers
pourront retrouver leurs variétés jusque dans
les champs des paysans et les rayons des magasins et confisquer
les récoltes ou les produits en cas de « contrefaçon
».
Ce projet de loi fait du Certificat d’Obtention Végétale
une confiscation des semences équivalentes au brevet.
De plus, contrairement au brevet, le COV n’exige pas
de décrire l’invention protégée,
le consommateur n’est donc pas informé de la
technique utilisée pour la sélection de la
variété. Les tournesols et les colzas mutés
par irradiation par la recherche française pour résister
aux herbicides pourront alors contaminer en toute légalité
les plantes sauvages et les champs français. C’est
pourtant pour s’opposer à des contaminations
semblables que la France a refusé la culture sur
son territoire des colzas OGM.
La Confédération Paysanne proteste vigoureusement
contre l'avis du CESE
qui, en recommandant de relancer en France la recherche
pour les cultures d'OGM, ignore le principe de précaution
réclamé par une grande majorité des
français et mis en application par le gouvernement.
Nous revendiquons les droits des paysans à ressemer
leur récolte et des consommateurs à être
informés sur les produits qu’ils consomment. |
Vu dans la presse :
Un fermier allemand suspectait le maïs Bt176 de Syngenta
d’être responsable de la mort de plusieurs de ses
vaches depuis 2001. Ce dernier a en effet cultivé de plus
en plus de maïs Bt176 depuis 1997 et ses vaches sont tombées
malades après avoir reçu pour nourriture la récolte
de maïs 2000.
On se souvient des pommes de terre transgéniques ayant
causé de graves troubles du système immunitaire
chez les rats (Rapport
d'A. Pusztai).=
Les espoirs de faire des gènes-médicaments dans
la banane ou dans les patates sont aussi un prétexte à
faire des expériences et à autoriser n'importe quoi
au nom du progrès en médecine mais on doit réclamer
que le principe de précaution soit pris, car presque personne
ne sait déceler les OGM et effectuer des tests scientifiques
dans ce domaine des biotechnologies. Encore
3 colza OGM autorisés à la génétique
inquiétante ...et :
Du
maïs OGM illégal trouvé par Greenpeace dans
une cargaison américaine débarquée aux Pays-Bas
Terminator
: La technologie Terminator fait référence aux plantes
génétiquement modifiées (OGM) dans le but
de rendre leurs graines stériles à la récolte.
Développée à l’origine par les multinationales
des semences et de l’agrochimie, avec le gouvernement des
Etats-Unis, cette technologie maximise les profits de l’industrie,
en empêchant les agriculteurs de ressemer les graines issues
de leur récolte. Teminator n’a pas encore été
commercialisée, mais on a procédé à
des essais en serres aux Etats-Unis. Voilà la technologie
contre-nature qui se cache sous l'appellation de "biotechnologie"
et qui pourra servir à commercialiser et répandre
plus de pesticides et de défoliants dangereux appelés
"produits phytosanitaires" ! Trust
américain qui détient 90 % des brevets OGM, Monsanto
est la firme qui a tenté de commercialiser Terminator.
La firme Monsanto
s'était débarrassée de déchets toxiques
au Pays de Galles, entrainant une grave pollution il y a peu.
"La firme agrochimique américaine Monsanto
aurait payé des sous-traitants pour enfouir des milliers
de tonnes de polluants sur plusieurs sites en Grande-Bretagne,
révèle The Guardian du 12 février
2007. Le quotidien a eu accès à un rapport gouvernemental
montrant que 67 produits, dont l'agent orange, la dioxine et des
PCB, ont été identifiés dans une carrière
au Pays de Galles. Des documents internes de Monsanto
montrent que ses dirigeants étaient conscients de la dangerosité
de ces déchets des années avant la fin de ces pratiques,
en 1977. L'agence britannique de l'environnement estime que la
réhabilitation du site pourrait coûter 150 millions
d'euros." (rapporté par le quotidien Le Monde)
- La fusion Bayer-Monsanto (2016) |