Les salaires baissent malgré la hausse des prix
Depuis plus de 26 ans, le blocage des salaires a réduit
considérablement le pouvoir d'achat, ce qui est dramatique
pour les classes défavorisées.
En 8 ans, l'augmentation des salaires n'est que de 8,5 % en moyenne.
Cela correspond à un réajustement de 1 % par an,
environ, un taux en dessous de l'inflation !
Dans le même temps, le prix des matières premières
et des denrées alimentaires ont grimpé :
Blé + 40 %, pain + 20 %, fruits frais + 16 %, poissons
+ 7 %,
- Péages + 30 %, les tarifs du péage des autoroutes
sont constament en hausse (+ 2,25 % l'an), c'est du racket !
- Essence + 15 %
- Gazole et GPL + 14.6 %
- EDF + 20 %. La facture d'électricité des Français
augmentera en moyenne de 2,5 % le 1er janvier 2013
et de 5 % en août 2013.
Tarifs aux particuliers en hausse : + 6 % par an jusqu'en 2016
(note).
- Gaz + 20 %... et + 2,3 % dès le 1er janvier
2013.
- Fioul domestique : + 23.2 %
- SNCF + 2,8 %
- Assurance automobile + 6.6 %. Les Compagnies d'assurance annoncent
des hausses pour 2012, suite aux intempéries et aux brigandage
qui a augmenté. Elles abusent !
Quant aux taxes locales... elles sont
à nouveau en hausse !
Racket sur l'épargne
Or, l'indice des prix à la consommation (IPC) est monté
à 5 % en juillet 2011. La perte de pouvoir d'achat est
donc de 5 % par an ! Et pas moyen d'épargner. Le taux du
livret A, baissé à 1,25 %, suivant le taux d'inflation,
officiellement à 2 % en 2012, et tombé à
1 %, parait-il. Mais où est l'épargne ? Même
l'assurance-vie, tant vantée, ne rémunère
plus qu'à 3 % cette année (note).
Seuls les plus riches peuvent investir dans l'immobilier locatif
où la hausse est de 10 à 15 %.
Le pouvoir d'achat des Français en forte régression.
Dans le même temps, les actionaires ont empoché
des dividendes : les actions sont en hausse de 110 % Seuls les
gros investisseurs bénéficient de la situation.
C'est l'explication du creusement des inégalités
en riches et pauvres dans notre système capitaliste libéral.
L'Etat-Providence a capitulé devant les pressions néolibérales
et la dérégulation a complètement détruit
les gardes-fous du marché libéralisé, c'est
à dire que les marchés commandent sans les limites
qui servaient de protection sociale.
Les jeunes qui ne trouvent plus de débouchés après
leurs études n'ont pas tous des parents ou le RSA pour
les soutenir. Les Agences pour l'emploi ont fermé et ce
que le gouvernement à mis en remplacement pour économiser
le personnel, les Pôles-Emploi, ne font pas l'affaire, surtout
qe des nouvelles suppressions d'emploi vont complètement
les rendre inutiles. On se moque du monde ! La baisse du pouvoir
d'achat se retrouve même pour ceux qui ont un emploi, car
le chantage à l'emploi permet
de surexploiter les jeunes, puisqu'ils ont peur de se retrouver
au chômage.
Ce n'est pas la nouvelle génération de contrats
"politique de la ville" et le "contrat urbain de
cohésion sociale" qui vont améliorer les choses.
La volonté de rompre avec la spirale de dévalorisation,
en réduisant les inégalités sociales et les
écarts de développement, demeure la finalité
de cette politique. Pour l'Etat, "elle s'appuie sur une géographie
d'intervention plus ciblée et un socle commun de thématiques
d'intervention". C'est du replâtrage, mais sur le mur
totalement écroulé du plein-emploi, ça ne
fait pas sérieux. Il n'y aura pas plus de cohésion
sociale.
Et en plus, le gouvernement veut augmenter les impôts,
les taxes (TVA), la CSG... Suite
Notes
EDF : nouvelle organisation du marché de
l'électricité . Depuis juillet 2011, la loi
Nome devient opérationnelle. Elle permet aux fournisseurs
alternatifs de se procurer auprès d'EDF de l'électricté
nucléaire, dans une limite globale représentant
25 % de la capacité de production. Le prix de revente par
EDF a été fixé à 40 € par MWh
jusqu'à la fin de l'année. On assiste donc au "pillage"
d'EDF imposé par Bruxelles et sa sacro-sainte libre-concurrence.
Au 1er juillet 2012, la facture électrique des
ménages français a déjà pris 2,9 %
de plus que 2011, tandis que celle des entreprises et des industries
a crû de 4,4 à 4,9 %. Pour les prochaines années,
on s'attend à une hausse constante. Un prix ARENH à
42 € par MWh pourrait donc signifier une hausse encore plus
importante des tarifs réglementés. Les tarifs d'électricité
pour les particuliers devraient augmenter de 25 % à l’horizon
2015, selon l'autorité de régulation du secteur,
la CRE.
En attendant, la hausse est de 2,5 % en janvier 2013. A partir
de 2015 néanmoins, seule la CRE
pourra fixer ces prix, ce qui devrait contribuer à augmenter
substantiellement les tarifs aux particuliers. Philippe de Ladoucette,
le président de la Commission de régulation de l'énergie
(CRE) qui prédit une hausse de 6 % par an au minimum, soit
30%
d'augmentation des tarifs de l'électricité d'ici
à 2016... Selon le rapport Champsaur, la hausse des
tarifs réglementés de l'électricité
devrait atteindre 6,5 % par an en moyenne (Le Parisien).
La hausse des prix du gaz et de l'électricité a
été de 42 % en 10 ans dans l'Union Européenne.
Ceci à cause de la politique néolibérale
imposée par Bruxelles depuis 2003, c'est-à-dire
la privatisation des grosses entreprises qui fournissent le gaz
et l'électricité en Europe. Le résultat :
des gens qui ont des revenus modestes ne peuvent plus payer le
gaz ou l'électricité ! (chiffres 2015).
Note. Ces taux ne cessent de baisser, et depuis
2017, la réduction du taux d'épargne à 0,75
% est encore plus du racket.
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