Système médical en crise, conflits d'intérêt,
fraudes
et gros profits des industries pharmaceutiques
Pour le seul profit des industries pharmaceutiques on vous fait
avaler n'importe quoi !
Notre système de soins n'est pas aussi performant qu'on
le dit, parce qu'il est sous l'emprise du complexe
industriel pharmaceutique qui n'a que des intérêts
commerciaux et qui fausse les données. Les visiteurs commerciaux
des laboratoires pharmaceutiques donnent des conseils que suivent
aveuglément tous les médecins. Cela vient du fait
que, dans leurs études en Faculté de Médecine,
les causes des maladies sont peu évoquées et que
les moyens traditionnels de traitement sont dévalorisés
ou ignorés. De plus, ces laboratoires sont les seuls à
leur proposer des formations. Les médecins n'en sont pas
tous conscients mais ils sont sous influence de ces labos et ils
ne savent plus soigner qu'en prescrivant des médicaments,
généralement des produits de synthèse qui
sont sensés supprimer les symptômes des maladies,
ce qui n'est pas sans danger. En effet, la recherche médicale
est orientée dans le but de fabriquer de nouveaux médicaments,
sans chercher les causes des maladies (étiologie). A
vous de chercher les causes, votre médecins ne s'en soucie
pas ! Enfin, l'Agence européenne du médicament (EMA)
propose aux firmes des "conseils scientifiques" pour
les aider à constituer leur dossier de demande d'autorisation
de mise sur le marché, en toute opacité. (Prescrire,
1er décembre 2017)... : cette aide opaque aux
firmes de l'Agence européenne du médicament est
intolérable, comme tout ce qui vient de cette institution,
illégale depuis le référendum de 2005 !
Ce marketing pharmaceutique sert à masquer l'escroquerie
des nouveaux médicaments vendus de plus en plus chers,
parfois très dangereux
comme la Thalidomide, le Vioxx, le Médiator,
la Metformine, le Distilbène,
la Dépakine, le Gardasil, l'Androcure, les médicaments
anti-cancer contenant du docétaxel, et d'autres moins efficaces
qu'ils le prétendent. Mais c'est surtout l'incurie des
services de contrôle de l'Etat et le manque d'indépendance
des experts sensés faire ce contrôle, la collusion
et le conflit d'intérêt dans ces organismes est désastreux
!
Il n'y a
pas de gendarme pour l'expertise des médicaments, on l'a
bien vu :
Suite au refus du directeur de l’Afssaps à procéder
à la publication des recommandations en son nom, des membres
du groupe de travail sur les maladies respiratoires ont soumis
leur démission... "L’institution française
qu’était l’AFSSAPS est finie" a déclaré
son directeur, tandis que l’Assemblée Nationale était
sur le point d’élire en définitive l’amendement
du contrôle des médicaments.
Source : l'institution
officielle qu'était l'afssaps est finie
La logique commerciale de plus en plus présente en
médecine a creusé le déficit de la Caisse
Maladie de la Sécurité Sociale et les gouvernements
successifs n'ont fait que l'aggraver en dégrèvant
les entreprises des charges sociales sous prétexte de les
inciter à embaucher. Dès lors, le gouvernement à
décrété le déremboursement
progressif de plus de 2000 médicaments déclarés
inefficaces ou insuffisamment efficaces, bizarrie car les médecins
les prescrivent depuis longtemps. On finit par avoir des doutes
sur l'efficacité des médicaments. Sont-il tous plus
ou moins inefficaces et dangereux ? Est-ce l'effet placebo
de ces remèdes-miracles qui n'agit plus, ou est-ce uniquement
l'eau qui guérit ? Les remèdes de bonne fame vont
peut-être revenir à la rescousse. La naturopathie,
l'aromathérapie, les massages, les extraits naturels de
plantes et tout ce que les médecins ont négligé
depuis la révolution des médicaments de synthèse
sont plus efficaces : régime approprié, conseils
de vie saine, sans abus, repos et sommeil. Mieux vaut savoir se
nourrir sainement, ce qui devient difficile si l'agriculture
biologique disparait.. ou lorsqu'on n'a pas le temps de s'en
occuper.
- Donc, pas de remboursement du tout pour la poudre à perlin
pimpin ; pour les autres, il y aura désormais quatre
taux de remboursement différents :
-
100% pour les médicaments considérés
comme irremplaçables et particulièrement coûteux
;
-
le taux normal de 65% pour les produits dont le service
médical rendu est jugé majeur ou important,
mais ce taux va être réduit en 2011...
-
35% pour les médicaments principalement destinés
au traitement des affections sans gravité et dont le
service médical rendu est jugé modéré
; mais ce taux va être réduit en 2011...
-
15% pour ceux dont le service médical rendu est jugé
insuffisant ou faible, mais en 2011, ils ne seront plus remboursés.
Médicaments dangereux et pas de pharmacovigilance
Les remèdes chimiques de synthèse ne sont pas
sans inconvénients mais les laboratoires pharmaceutiques
minimisent les effets indésirables de ces médicaments
pour pouvoir les vendre. Cela se présente sous la forme
d'une allergie, démangeaisons et gonflements, ou d'un engorgement
au niveau des reins. Notre organisme réagit souvent en
rejetant la molécule synthétique par les pores de
la peau ou par les urines, elle n'est pas le remède approprié.
Les malades ne se plaignent pas systématiquement de ces
effets secondaires après chaque prise de médicament
qui produit ainsi des symptômes plutôt désagréables.
Alors que l'on doit les signaler à son médecin,
lequel suspendra le traitement. Les médicaments dangereux
sont dénoncés dans un livre du Dr Pradal (difficile
à se procurer, on s'en doute). Domaine clé pour
la détection des risques médicamenteux, la pharmacovigilance
était l’une des priorités de la réforme
de l’agence nationale de sécurité du médicament.
Pourtant, le rapport de l’Igas pointe « de nombreuses
faiblesses [qui] affectent la surveillance et la sécurisation
du médicament ». Une direction consacrée à
la surveillance des médicaments a été créée.
Mais elle souffre, selon l’Igas, « d’un positionnement
bancal qui ne lui permet pas d’assurer les missions pour
lesquelles elle a été créée, notamment
en matière de pharmacovigilance ».
Le
nombre des « évaluateurs pharmacovigilance »
a augmenté, mais ils ont des difficultés à
jouer leur rôle. « La moitié des évaluateurs
pharmacovigilance ne dispose que d’un faible niveau d’expérience,
voire d’aucune expérience, en pharmacovigilance,
note la mission de l’Igas. De plus, ils ne peuvent pas s’appuyer,
comme cela était prévu lors de la réorganisation,
sur des évaluateurs seniors qui auraient pu relire leurs
rapports. »
Difficulté supplémentaire : les pharmacovigilants
sont répartis dans plusieurs directions, dont les responsables
hiérarchiques viennent de la filière clinique et
sont « peu sensibilisés aux enjeux de sécurité
sanitaire ». Résultat : « Les évaluateurs
de pharmacovigilance sont isolés au sein des directions
produits et ne disposent pas d’un relais suffisant à
l’extérieur de leur direction. »
Bref, les
pharmacovigilants sont peu formés et encadrés par
des chefs peu sensibilisés au sujet… et la population
semble même ignorer le fait que les médicaments de
synthèse peuvent être très dangereux pour
leur santé et qu'il doivent signaler les effets indésirables
(intolérables) à leur médecin.
Alerte
: médicaments dangereux - Tous cobayes des laboratoires
pharmaceutiques.
Prescrire a publié récemment une Liste
de médicaments à écarter
Tous cobayes !
En réalité,
nous sommes tous des cobayes de l'industrie pharmaceutique : les
nouveaux médicaments mis sur le marché n'ont pas
été testés convenablement pour en connaître
leurs effets néfastes à long terme, d'où
la pharmacovigilence, avec la nécessaire collaboration
des médecins. Les médicaments jugés dangereux
seront ensuite retirés du marché, mais seulement
après avoir fait de nombreuses victimes innocentes parmi
les malades qu'on ne veut même pas indemniser. On ne s'étonnera
pas si beaucoup changent de médecin ou se tournent vers
les "médecines douces".
La recherche
médicale est centrée sur la production de médicaments
: le profit avant tout, c'est la loi du marché ! La santé
et la vie des gens n'a pas d'importance pour eux... et il n'y
a pas de finances pour la recherche pure, indépendante...
fondamentale.
En France, les trust pharmaceutiques
dépensent chaque année des milliards d'euros au titre de la promotion
des médicaments auprès des prescripteurs. Cette action publicitaire
massive qui s'appuie notamment sur le réseau de 15 000 visiteurs
médicaux n'est pas sans lien avec le niveau élevé des dépenses
médicamenteuses en France. Beaucoup de médicaments sont
prescrits non sur leur valeur médicale mais en raison des
avantages accordés au médecin par le fabricant.
La presque totalité des médicaments mis sur le marché
ces dernières années ne présentaient en réalité
aucune nouveauté, même si leur prix avait augmenté.
Et certains étant très dangereux.
. Le Mediator, par exemple. Les dirigeants
du laboratoire SERVIER sont en procès depuis mai 2012 et
on va vers un procès parisien escamoté (l'instruction
laisse certaines zones d'ombre, notamment sur le rôle des
politiques, élus ou même ministres, et de celui de
l'Agence nationale du médicament) et reporté en
2015 alors que l'affaire dure depuis 1976 (44 ans). Mediapart
a enquêté pendant plusieurs mois pour découvrir
que, pendant des années, des membres éminents des
commissions sensées être indépendantes ont
travaillé secrètement dans les laboratoires pharmaceutiques.
L'affaire,
au-delà des questions déontologiques et de conflits
d'intérêts, interroge sur la valeur du système
sanitaire français.
Pour faire suite aux faits rapportés dans les articles
de Mediapart des 24 et 27 mars 2015, une enquête administrative
interne est engagée à l'ANSM.
La mission interne d'enquête administrative créée
auprès du directeur général de l'ANSM sera
pilotée par le service de déontologie de l'expertise
(30 mars). Cette mission est chargée d'établir un
état des lieux sur le rôle des personnes citées
dans les articles de Médiapart au sein des instances consultatives
de l'Agence. Enfin, le
parquet de Paris a décidé de déclencher une
enquête judiciaire à propos de ce nouveau scandale.
Vidéo
: les medicamenteurs
Le Mediator, médicament essentiellement
réservé aux diabétiques, a été
prescrit largement en tant que coupe-faim à des patients
en surcharge pondérale et désirant maigrir. Depuis
1976, le MEDIATOR est responsable de la mort directe de 500 à
1000 personnes et de plus de 3500 hospitalisations pour complications
cardiaques graves. Près de 5 millions de Français
ont pris au moins une fois du Mediator.
Les médicaments anticancer (du sein) contenant du docétaxel
sont pointés comme dangereux (provoquent des entérocolites,
déjà plusieurs décès constatés)
et une enquête pharmacologique est en cours.
Dernier scandale, la nouvelle formule du Levothyrox, médicament
prescrit à ceux qui ont un problème de thyroïde,
à cause de ses effets secondaires... la tourmente est loin
d'être terminée.
Cette tragédie sanitaire pointe un problème de transparence
quant à la mise sur le marché, la dose, le suivi
et les conséquences de la prise de certains médicaments.
Il est urgent de réformer ces instances où il y
a conflit d'intérêts concernant les chercheurs, liés
aux laboratoires pharmaceutiques.
L’AFD
met en place une pétition nationale pour demander plus
de transparence dans les études, les circuits de contrôle,
la validation des essais cliniques, la mise sur le marché
des médicaments et l’information des prescripteurs.
Le pire, c'est en psychiatrie, comme le dénonce le CCDH
: DSM, le manuel pour les psychiatres introduit des maladies infantiles
qui n'existent pas pour vendre davantage de psychotropes au mépris
de la santé publique !!!
Nous savons déjà que la pharmacovigilance
est un système de surveillance par les médecins
sur l'effet indésirable des nouveaux médicaments
lâchés sur le marché pour être
testés sur les patients, mais dans une moindre
mesure ! La Commission Européenne a déréglementé
encore le système en aggravant l'insécurité
des patients et non "la sécurité des
patients". Sous couvert de simplification administrative
et de "rationalisation du système", la
Commission européenne a rendu public des propositions
réglementaires visant à affaiblir les systèmes
de pharmacovigilance et d'évaluation des médicaments
pour le plus grand profit des firmes pharmaceutiques (scandale
révélé par la revue Prescrire).
Résultat : beaucoup de nouveaux médicaments
sont autorisés sur la base de données peu
probantes... et les scandales font la une dans la presse.
|
Médecine sous influence
-
Les sédatifs sont bien commodes pour soulager les
clients qui souffrent, mais il ne faut pas en abuser. La douleur
est aussi là pour alerter le malade. Si on supprime
ce signal d'alarme, sans diagnostiquer la maladie et sans
y remédier en cherchant la cause, on ne va pas améliorer
son état. Les somnifères sont prescrits abusivement
pour faire dormir les personnes âgées en institution,
ou même donnés sans prescription médicale
dans les maisons de retraites.
-
Les laboratoires pharmaceutiques inventent des nouvelles
pathologies pour vendre davantage de médicaments, surtout
en psychiatrie (psychotropes, et drogues en tous genres).
Les visiteurs médicaux sont chargés de leur
faire la publicité.
-
Les médecins psychiatres, influencés par les
firmes pharmaceutiques, abusent de ces drogues appelées
psychotropes ou neuroleptiques pour traiter leurs patients
car ils ne savent pas soigner autrement. C'est très
grave !
Système de contrôle des médicaments en crise :
l’institution officielle qu’était l'AFSSAPS
n'existe plus
-
Les
scandales à répétition sur la validation
des médicaments (affaire du Médiator, en autres)
et des prothèses médicales (affaire PIP)
ont abouti à la démission des employés
de l'AFSSAPS, l'organisme national de contrôle tant
décrié pour son manque d'indépendance
vis-à-vis des labos pharmaceutiques. Enfin, le procès
du Médiator s'ouvre après 30 ans de dissimulations.
La justice française rendra le 29 mars 2021 son jugement
après le procès qui a trainé jusqu'en
juillet 2020, des laboratoires Servier et de l’ANSM,
l'agence du médicament, jugés à Paris
depuis dans l’affaire
du Mediator, l’un des pires scandales sanitaires du
pays !
-
Redémarrage début mai : l'organisme
de contrôle est rebaptisé "Agence nationale
de sécurité du médicament et des produits
de santé" (ANSM), conformément à
la réforme du contrôle des médicaments
adoptée par le Parlement le 19 décembre 2011
pour plus de transparence et moins de conflits d'intérêt.
-
Mais cette réforme ne convainc pas tout le monde.
À commencer par le directeur de la publication qui
a dénoncé le scandale du Mediator, Bruno Toussaint,
qui officie pour la revue Prescrire.
Selon lui, « cette loi ne nous met pas à l'abri
du tout d'un autre Mediator ». « Dans la loi,
ça reste flou. C'est très triste parce que beaucoup
de médicaments, qui ne font pas mieux que les autres,
et qui font parfois pire, vont être autorisés
», selon
le journaliste spécialisé.
-
De plus en plus, de nouveaux médicaments font des
victimes : le Distilbène,
le Gardasil, les antidépresseurs,
ou la pilule
contraceptive nouvelle génération, les neuroleptiques
et autres psychotropes. Commercialisé par le laboratoire
UCB Pharma sous le nom de Distilbène (90% du marché)
et par Novartis sous le nom de Stilboestrol (10% du marché)
ce médicament a déjà eu de graves conséquences
chez les patients sur 3 générations. En France,
environ 160000 bébés ont été exposés
in utero à cet œstrogène de synthèse.
En 2009, UCB Pharma est condamnée à verser plus
de 2 millions d'euros de dommages et intérêts
au petit-fils, né grand prématuré en
1990 et handicapé, d'une femme exposée au Distilbène.
En
appel, le tribunal a confirmé la condamnation des deux
laboratoires à indemniser une victime en 2012.
-
Trois
rapports confidentiels, que révèle Mediapart,
dressent un tableau inquiétant de la situation de l'ANSM,
l'agence responsable de la sécurité des médicaments.
Malgré une réorganisation, l’agence n’est
pas plus apte que par le passé à traiter des
alertes sanitaires comme celle du Mediator. Son directeur
estime que la situation s'améliore, mais une source
interne juge que « le bateau coule ». (11 Mai
2015)
Metformine, le nouveau Mediator ?
Une ex-employée a relaté ses dix ans au sein
de la société SERVIER. Dix ans durant lesquels elle
a dû vanter les mérites d’un médicament
dont la qualité était fondée uniquement «sur
des études animales ou sur des études avec des arguments
sans réelle valeur». Les représentantes
de vente qui devaient se charger de la commercialisation du Mediator
devaient correspondre à un certain idéal de beauté.
Les belles filles blondes aux yeux bleus à l’allure
agréable et charmante représentaient parfaitement
cet idéal féminin. Elle indique même qu’il
existait une chargée de formation qui formait les filles
sur l’art vestimentaire et la façon de se tenir.
«Elle mesurait même la longueur des jupes de
certaines.» (Blog.
Le Monde) . Au bout de 10 ans d'esclandre, le patron
des laboratoires SERVIER va-t-il enfin être arrêté
? C'est maintenant la Metformine,
le nouveau scandale après celui du Mediator, de SERVIER.
Ministre de la santé, Roseline Bachelot a été
aussi visiteuse médicale pour le compte de laboratoires,
ça veut tout dire ! Ses seins n'ont pas été
remplacés par des prothèses mammaires ? Pourtant
cela fait longtemps que le système de contrôle médical
se montre défaillant. Il a autorisé le commerce
des prothèses de la société PIP, et les retombées
sont catastrophiques, tant pour les victimes que pour les assurances
sociales. Après 20 ans d'impunité, le patron coupable,
Jean-Claude Mas, a enfin été inculpé.
Le
pire, c'est en psychiatrie. On a inventé des maladies
pour les personnes simplement dépressives ou déprimées,
lié à un malheur, ou pour les enfants un peu turbulents
ou un peu agités. Dans certains cas, s'il y a un blocage
psychologique, on vous prend pour un cas psy... Comment allez-vous
être soigné ? Avec des psychotropes ou des neuroleptiques
? Avec des drogues pour remédier a un trouble mental ?
Quelle absurdité ! Ces dangereux médicaments laissent
des traces définitives dans le cerveau et ne traitent pas
la cause. La cause, à vous de la trouver.
BIG
PHARMA
Les trust pharmaceutiques sont des multinationales
qui font des gros profits en inventant des maladies qui n'existent
pas pour vendre leurs médicaments auprès des prescripteurs et
des malades. Ils lancent des maladies qui n'existent pas pour
vendre des molécules qui n'ont pas encore été
testées ! Cette publicité mensongère est
à l'origine de nombreux scandales et de procès en
France comme aux Etats-Unis. De nombreux médicaments sont
donc prescrits sans aucune valeur médicale mais en raison
des avantages financiers pour le fabricant. Big
Pharma, édition Les Arènes : Le livre qui parle
d'une véritable Mafia des trusts pharmaceutiques qui n'ont
qu'un but : faire de gros profits.
Du scandale
du Mediator aux réunions secrètes des gendarmes
du médicament, en passant par les activités de conseil
de Jérôme Cahuzac ou d'Aquilino Morelle, l'influence
des laboratoires est omniprésente dans le monde des experts
du médicament. Au-delà des excès d'une minorité,
plusieurs facteurs structurels expliquent la toute-puissance de
Big
pharma.
Médicaments : ce qu'il faut changer, 28 AVRIL 2015 | par
MICHEL DE PRACONTAL, MEDIAPART)
Sur le site
Prescrire :
Médicaments à écarter : trop lente sécurisation
du marché... Les associations de défense ont peu
de pouvoir en France face à ces firmes. Aux USA, des firmes
ont du reculer après avoir été dénoncées.
L'action des autorités et des firmes pour écarter
des soins les médicaments plus dangereux qu'utiles est
lente et parcellaire. Par exemple, le laboratoire Merk a fait
une campagne marketing très agressive et mensongère
pour vendre des produits très dangereux pour la santé
et inéfficaces pour la plupart du temps : le Vioxx, le
Gardasil (un film documentaire a été diffusé
à ce sujet à la télé sous ce titre:
"Médicaments sous influence"), le Levothyrox...etc.
Le laboratoire Merck, fabricant de ces médicaments, à
nouveau assigné en justice.
Bilan
Prescrire 2016 des médicaments : trop d'imitations,
peu de réels progrès ( 1er février
2017)
Le système
d'incitation à la recherche et au développement
n'est pas orienté vers les besoins des patients et n'assure
pas la mise à disposition à prix abordables de médicaments
qui constituent de véritables progrès thérapeutiques.
Conseil aux médecins sous influence et inconscients du
danger de prescrire aujourd'hui :
Pour
mieux soigner : savoir dire "non merci"
Savoir dire "non merci" est décisif pour un professionnel
de santé : non merci aux cadeaux des firmes, comme aux
médicaments plus dangereux qu'utiles que proposent les
firmes.
L'importance
du marketing dans l'industrie pharmaceutique est la plus grande
menace pour la qualité des soins. Les crédits
de recherche sont détournés. En 2001, les sociétés
pharmaceutiques ont ainsi dépensé 5 milliards d'euros
pour le marketing, contre seulement 1,5 milliard pour la recherche.
Le coûteux système de soins a pourtant été
institué sur cette duperie ; tous les médecins et
les malades croient aveuglément en l'efficacité
des médicaments alors que leur rôle est plus ou moins
secondaire, avec souvent des effets nocifs et des maladies nocosomiales.
La libéralisation des prix a aussi pour conséquence
le déficit croissant du régime
maladie.
Alerte ! Déficits,
en crise faute de moyens, "les hôpitaux sont traités
à la sauce libérale". Des milliers de lits
sont supprimés, le personnel se plaint de manque de moyens
et de personnel. C'est la grêve dans les services d'urgence....
Dans les
cliniques privées, les dépassements d'honoraires
sont monnaie courante maintenant, et ils ne sont pas remboursés
par les Mutuelles qui sont devenues des compagnies d'assurances
comme les autres. On se moque de nous !
L'effet Placebo : Le test,
pour connaître l'efficacité d'un remède, consiste
à comparer deux groupes de malades dont l'un aura à
son insu des prises de pilules ou cachets en sucre à la
place du médicament. Il a été constaté
que, sans principe actif, la guérison advient pour environ
30 % des cas, dans le domaine des maladies courantes. L'effet
placebo est lié à cette confiance aveugle en son
médecin et à la médecine : on peut nous faire
avaler n'importe quoi, cela aura un effet bénéfique
même si la guérison ne vient pas de ce qu'on a avalé.
On soulage en supprimant l'angoisse, la crainte, l'attitude mentale
négative qui bloquerait la guérison. Les médicaments
bénéficient du conditionnement des médecins
sous l'influence constante de la publicité pharmaceutique
qui est présente dans leurs cours polycopiés, et
la formation continue. Le fait qu'ils y croient induit le même
effet aux patients qui leur font confiance. Le système
de défense immunitaire est nié par la médecine
moderne...
Le fait des
guérisons spontanées est un sujet explosif, mais
chacun sait que les blessures guérissent spontanément.
Pourquoi pas les maladies ? C'est le secret des "guérisseurs",
à savoir que beaucoup de maladies courantes guérissent
spontanément... Des études récentes prouvent
la supériorité de l'effet placebo sur les médicaments
comme les analgésiques, les antidépresseurs, et
les psychotropes, lequels ont des effets indésirables,
effets secondaires non négligeables.
Ces 1657 médicaments qui ne sont plus
remboursés par la Sécurité Sociale, et
jugés "inefficaces ou d'une efficacité faible
ou douteuse", bénéficiaient-ils de l'effet
placebo et de la propagande publicitaire des visiteurs de labos
pharmaceutiques auprès des médecins (par manque
de formation ils sont réduits à prescrire ce qu'on
leur indique) ? L'"effet placebo" suffit-il à
obtenir l'amélioration de l'état de santé
autant que les médicaments (les patients faisant confiance
en leur médecin) ? Oui, c'est votre organisme qui se charge
de la guérison... grâce au verre d'eau bu en début
de repas pour les avaler. L'eau de cure thermale ou de fontaine
"miraculeuse" a des vertus incontestables. On le sait
depuis l'Antiquité. Retour |