Le 10 Décembre 1948, l'Assemblée générale
des Nations Unies a adopté et proclamé la
DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME
Après
cet acte historique, l'Assemblée générale
des Nations Unies a recommandé aux Etats Membres de ne
négliger aucun des moyens en leur pouvoir pour publier
solennellement le texte de la Déclaration et « pour
faire en sorte qu'il soit distribué, affiché, lu
et commenté principalement dans les écoles et autres
établissements d'enseignement, sans distinction fondée
sur le statut politique des pays et territoires ». Reste
à faire en sorte que ce texte soit connu et appliqué
partout et pour toujours.
Mais si les droits sont connus, ce n'est pas évident de
les faire respecter et le devoir des représentants du peuple
est justement de les faire respecter scrupuleusement.
DROITS DE L 'HOMME
L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES doit avoir pour but permanent d'encourager
le respect des droits de l'homme et des peuples à disposer
d'eux-mêmes. Cet objectif est inscrit dans la Charte même
des Nations Unies, qui voit là un moyen de promouvoir
la paix entre les nations. Dans ce domaine, l'œuvre accomplie
a été considérable, plus de 60 instruments
internationaux ayant été adoptés en 40 ans.
Dès le 10 décembre 1948, l'Assemblée générale
adoptait, par 48 voix contre 0 et 8 abstentions, une DÉCLARATION
UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME rédigée par
René Cassin (son effigie est sur la pièce de 2 Francs,
à droite).
Ce texte, d'une très large portée puisqu'il proclame
les droits civils, politiques, économiques, sociaux et
culturels de «tous les membres de la famille humaine»,
n'était cependant que la simple expression d'un idéal
et ne comportait pas d'obligation juridique. Aussi a-t-il été
complété en 1966 par deux pactes internationaux
soumis à la ratification des États:
-
le pacte relatif aux droits civils et politiques ;
-
le pacte relatif aux droits sociaux, économiques et culturels.
Ces pactes, entrés en vigueur en 1976, - et
qui n'ont d'ailleurs pas été ratifiés
par tous les États membres des Nations Unies
-, n'apportent encore que des garanties restreintes.
Parmi les autres conventions proposées à
la ratification des États dans le domaine des
droits de l'homme, on peut citer celles
-
pour la prévention et la répression du génocide (1948) ;
-
sur les droits de l'enfant
(1959) ;
-
sur l'élimination de toutes les formes de
discrimination raciale (1969) ;
-
sur l'élimination et la répression
du crime d'apartheid (1973) ;
-
sur l'élimination de la discrimination à
l'égard des femmes (1979) ;
-
contre la torture (1984) ;
Sur les
défenseurs des droits de l'homme (1998)
(cf. note ci-dessous)
Il est désormais un devoir qui incombe
aux dirigeants de tous les pays : celui de respecter
les droits des citoyens et citoyennes ainsi définis...
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mise en ligne à l'occasion du 60e anniversaire
en décembre 2008
Texte en régression par rapport à la DÉCLARATION
DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN de 1789. D'où la
nécessité d'une Charte des
devoirs qui incombent aux élus...
Note. En 1998, l'Assemblée générale
des Nations Unies a adopté la Déclaration
sur les défenseurs des droits de l'homme, laquelle
offre une reconnaissance internationale et une légitimité
aux individus luttant pour promouvoir ces droits fondamentaux
à travers un monde totalitaire. |