CATASTROPHE NUCLEAIRE AU JAPON
La situation au Japon est alarmante et s’aggrave
d'heure en heure.
Neuf années après la catastrophe, il faut savoir que :
1) le Japon veut se débarrasser
de toute l'eau radioactive stockée à FUKUSHIMA en
la déversant dans l'océan, de nouveau, en 2020 !
2) La radioactivité du césium 137 qui s’est
déposé sur de très vastes surfaces, bien
au-delà de la préfecture de Fukushima, y compris
jusqu’à Tokyo, n’a diminué que de 20
% en 9 ans... Les puissants rayonnements gamma qu’il émet
en permanence continuent à irradier ceux qui travaillent
ou qui se réinstallent sur les secteurs partiellement décontaminés
de la préfecture de Fukushima et des autres préfectures
impactées.
-
Pour limiter l’étendue des zones à évacuer
et le nombre de personnes à reloger, les autorités
japonaises ont appliqué la nouvelle référence
de dose de 20 mSv/an, un niveau de risque 20 fois supérieur
au maximum tolérable avant l’accident (1 mSv/an).
Elles ont ainsi appliqué les recommandations de la
Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR)
elles-mêmes inspirées des travaux du lobby nucléaire
français qui a développé, en Biélorussie,
dans les territoires contaminés par Tchernobyl, le
concept de « développement durable en zone contaminée
» ! Quel bluff !
-
Il s’agit aujourd’hui de la population japonaise,
mais en cas d’accident nucléaire en Europe, nous
serions soumis aux mêmes règles. Les recommandations
de la CIPR ont en effet été intégrées
au droit européen en 2013 et au droit français
en 2018. Le coût faramineux d’un accident nucléaire
ne pouvant être supporté par un exploitant, la
réglementation fait en sorte de le transférer
aux victimes, qui devront apprendre à vivre en zone
contaminée.
-
Sur la base des constats effectués lors de plusieurs
missions au Japon depuis 2011, notre film « Invisibles
Retombées » et son trailer mis en ligne aujourd’hui
sur notre
chaîne Youtube, rend compte de la puissance des
radiations invisibles et démontre l’impossibilité
d’effectuer une décontamination complète.
Dans les zones contaminées par les retombées,
la vie ne sera plus « normale » durant des dizaines,
voire des centaines d’années ; le danger sera
là, présent en permanence dans chaque sous-bois,
sous chaque pierre, dans chaque ruisseau…
(Rapport de Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire,
directeur du laboratoire de la CRIIRAD
)
Rappel : Le 11 mars 2011 un tsunami
dévastateur atteingnait la centrale nucléaire de
Fukushima Daichi. Quatre explosions ont retenti, les réacteurs
nucléaires connaissent alors de graves difficultés
de refroidissement et impossible d'intervenir au cœur de
chacun de ces réacteurs, partiellement en fusion. Nous
sommes face à une situation d'une gravité sans précédent
: fusion totale des cœurs, voire une explosion avec une grande
quantité de rejets radioactifs. Des quantités massives
de substances radioactive ont donc été libérées
dans l’atmosphère et dans l’océan. Des
taux de radioactivité 6 660 fois supérieurs à
la normale sont déjà mesurés à plus
de 100 km de la centrale de Fukushima-Daichi peu après.
C’est une vaste région du Japon qui a subit une contamination
radioactive qui pourrait même se propager à tout
le pays, voire bien au delà dans l'océan et dans
l'atmospohère (22 mars 2011).
Contamination
radioactive de la chaîne alimentaire planétaire d'ici
2012. (kokopelli-blog.org)
Fukushima
: rejets record d'éléments radioactifs en mer (Le
Monde) un an après !
Nouvelles
craintes de fission nucléaire à la centrale de Fukushima
(Le Monde)
Novembre
2012 : Fukushima, un désastre d’origine humaine.
Traduction de la synthèse du rapport de la Commission d’Enquête
sur Fukushima, publié en juillet 2012 par la Diète
japonaise (réalisée par les animateurs du blog de
Fukushima (http://fukushima.over-blog.fr/).
Il convient de donner un signal pour l'arrêt
des programmes nucléaires à cause des risques de
guerre, des risques sismiques, des risques volcaniques, ou autres
tsunamis.
Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire"
a rédigé une note sur les dégâts occasionnées
par un séisme sur la plus grande centrale nucléaire
au monde à Kashiwazaki-Kariwa au Japon en juillet 2007
(2). Pas entendus par les autorités, et voilà
le résultat : 3 ans après, l'océan pacifique
est contaminé par les fuites
incontrôlées à la centrale de Fukushima,
et toute la chaîne alimentaire impropre à la consommation,
c'est lamentable !
(vidéo
qui dresse un panorama saisissant de l’histoire du nucléaire
civil, du premier réacteur américain à la
tragédie japonaise en passant par Tchernobyl).
La catastrophe nucléaire de Fukushima, due à un
tsunami, était prévisible
Une série de rapports ont été publiés
au Japon démontrant que la catastrophe est d'origine humaine.
Les preuves s'accumulent pour achever de détruire le mythe
d'une énergie nucléaire sûre. De plus, de
graves manipulations ont été mises au jour : des
ouvriers «invités» à trafiquer leur
dosimètre, des manœuvres au sein de la Commission
de régulation du nucléaire, il y a trop d'erreurs
humaines. Pendant ce temps, la contestation enfle dans les rues
japonaises et les manifestations se multiplient. Les Japonais
veulent sortir du nucléaire.
Il n’y
a pas de « retour à la normale » après
une catastrophe nucléaire. Il y a un nouvel état
du monde, une nouvelle géographie du ravage dont l’information
régnante voudrait que l’on s’accommode, par
la force des choses. Le spectacle des explosions de Fukushima
offert en live streaming à la planète entière,
les dépêches sans queue ni tête livrées
d’heure en heure à l’avidité des peuples
obéissent à la même logique qui commande aujourd’hui
le plus complet silence sur les conséquences de la catastrophe.
Qui sait que le Japon a mis à l’arrêt à
ce jour 44 de ses réacteurs, que seuls dix fonctionnent
encore et qu’à Tokyo on préfère désormais
les coupures d’électricité aux merveilles
de l’atome ? Qui se soucie que 90 % des enfants naissant
actuellement dans la zone contaminée autour de Tchernobyl
soient frappés de tares génétiques ? Combien
y a-t-il de morts, victimes de cette catastrophe en plus des 20
000 morts victimes du Tsunami ? La vie est assez dure comme ça
pour s’épargner d’avoir, de surcroît,
conscience de son horreur. Les pays les plus nucléarisés
sont ceux où l’on se rebelle le moins contre le nucléaire.
Les prisonniers finissent généralement par aimer
leur geôlier, pour peu qu’on les résigne assez
à leur sort.
Dans l’ambiance
de fin du monde, d’apocalypse, d’effondrement généralisé
où nous baignons présentement, le nucléaire
fonctionne comme un verrou sur la situation politique. C’est
un ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle sur toute
idée de bouleversement. Ce qui est en jeu là, ce
n’est évidemment pas la révolution, tout juste
sa possibilité. D’autant plus cette société
épuise le peu de crédit qu’il lui reste, d’autant
plus le réseau de centrales qui enserre le territoire nous
fait l’effet d’un corset, d’une camisole. Comment
un régime qui ne s’aventure plus à faire de
promesse pour l’année suivante ose-t-il produire
des déchets radioactifs pour encore cent mille ans ? Comment
ignorer que la dépendance énergétique où
l’on nous tient, et la sorte de chantage qui l’accompagne,
réduisent à l’insignifiant toutes nos prétentions
à la liberté ? Il y a quelque chose de morbide dans
l’investissement libidinal dont l’Etat français
a couvert ses centrales et ses bombes à neutrons. A mesure
que gouvernements étrangers et capitalistes éclairés
font savoir l’un après l’autre leur intention
de renoncer au nucléaire, la France préfère
se dire que si elle est de plus en plus seule dans son impasse,
c’est simplement qu’elle est la meilleure. Alors que
l’EPR est en bonne voie pour égaler Superphénix
dans la catégorie des folies furieuses, EDF dévoile
à présent son intention de relancer la surgénération.
C’est un spectacle atterrant qu’un tel déni
du réel, une telle imperméabilité à
l’expérience, une telle façon d’exposer
au monde entier ses verrues comme un titre de gloire. Les problèmes
sont dissimulés au public, surtout à la télévision.
Suite page suivante.
Pareil en France ?
En France,
la politique énergétique a toujours échappé
au débat démocratique, et plus particulièrement
le développement de la filière électronucléaire.
Les décisions sont prises au plus haut niveau de l'État,
sans que les citoyens ne soient jamais consultés, alors
que cette question concerne pourtant l’avenir de la population
tout entière. Luc Oursel a été officiellement
nommé Président du Directoire d'AREVA par le chef
de l'Etat en juin.
Sera-t-il nécessaire d’attendre un nouvel accident
nucléaire pour que les autorités françaises
organisent enfin un réel débat sur le modèle
énergétique français en toute indépendance
de l’industrie nucléaire et de son lobby ? Le Réseau
"Sortir du nucléaire" rappelle que les tremblements
de terre n'arrivent pas qu'en extrême-orient (1).
La doyenne des centrales
du parc nucléaire français, située au bord
du Rhin, à Fessenheim est un danger pour les populations
mais les autorités ne se sont pas encore déterminé
à son démantèlement : elle sera en
activité 10 ans supplémentaires, ce qui n'est pas
sans risques aggravés... Prenant le contre-pied des écologistes,
Nicolas Sarkozy se prononce même pour qu'elle continue de
fonctionner au-delà de 40 ans si nécessaire. Quant
à F. Hollande, malgré sa promesse électorale,
il laisse le lobby nucléaire en décider.
Les centrales
nucléaires de bord de mer de la France ne sont pas non
plus protégées des tsunamis et tout particulièrement
la centrale nucléaire du Blayais qui a connu une inondation
dramatique en décembre 1999. Cette situation perdure aujourd'hui.
Il est plus qu'urgent de sortir du nucléaire.
Le rapport
de la Cour des comptes de 2012 précise bien les responsabilités
civiles telles qu'elles s'appliqueront ou s'appliquent en France
: « En cas d'accident nucléaire, – selon la
loi française de 1968 -, la responsabilité limitée
de l'exploitant correspond à une somme d'environ 91 millions
d'euros. Après, l'État est tenu de compléter
cette somme jusqu'à 345 millions d'euros (avec nos impôts).
Alors que pour l'accident dit majeur, le scénario retenu
par l'IRSN met en avant un chiffre d'environ 430 milliards d'euros.»
Responsabilté proportionnelle de l'exploitant dans les
cas graves : 0,02 %. Une aberration !
La preuve, redisons-le : Fukushima = Tchernobyl x 40.
Alerte publiée
sur ce blog (Kokopelli-blog.org)
ou sur le site Radioactive.eu.com
- Quelque 3 000 techniciens et ouvriers s'escriment sur le site
pour préparer son démantèlement, mais sont
en permanence confrontés à la survenue de nombreuses
avaries dans des lieux inaccessibles à cause de la radioactivité.
Le risque n'est pas assuré dans le nucléaire. Lire
le rapport de Greenpeace :
Assurances, l’exception nucléaire
"Le
nucléaire japonais manque toujours de sûreté
et de transparence" (Le Monde)
En revanche, après des mois de dénégations,
Tepco a reconnu pour la première fois que des eaux souterraines
radioactives s'étaient probablement écoulées
dans l'océan Pacifique (5/8/2013).
Novembre 2016
La
facture de Fukushima a été réévaluée
: 20.000 miliards de yens, soit 170 milliards d'euros !
Enfin, la facture dévoilée par le Nikkei se détaille
ainsi :
-
l'indemnisation des victimes est désormais estimée
à 8.000 milliards (mais en octobre dernier, des experts
estimaient que ce sera bien plus),
-
la décontamination nécessiterait 4.000 à
5.000 milliards,
-
et le budget du démantèlement subit une hausse
du même ordre. Le Japon est ruiné !
Dossier
consacré à FUKUSHIMA (sortir du nucléaire)
(1) Révélé en juillet 2007
par Sortir
du Nucléaire : "Non seulement les centrales nucléaires
françaises n'étaient pas aux normes sismiques mais
EDF avait falsifié les données sismiques de ses
centrales nucléaires pour ne pas supporter des travaux
de mise aux normes trop onéreux."
(2) Après le séisme atomique au
Japon, le nucléaire civil est ébranlé dans
le monde entier.
Chronique des désastres nucléaires
de Fukushima
Dix-neuf
jours après le tremblement de terre et son tsunami dévastateur
qui ont ravagé le nord-est du Japon, la situation n’était
toujours pas sous contrôle, hier à la centrale nucléaire
de Fukushima Daiichi. Loin de là.
23 mars 2011. «Les chiffres relatifs à la contamination
de l'air existent mais ils sont confisqués par les États...
Cette situation est choquante en temps normal, totalement inacceptable
en situation d'urgence radiologique», selon la CRIIRAD .
Le Réseau "Sortir du nucléaire" partage
totalement la préoccupation de la CRIIRAD, qui invite «
chaque citoyen, chaque association, chaque scientifique, chaque
élu à se mobiliser pour obtenir la levée
du secret sur la contamination de l'air ». Les compteurs
Geiger en vente sont partis comme des petits pains.
«Un panache de fumée sort de la centrale, et l'air
est fortement contaminé sur plus de 20 km à la ronde.
Les masses d'air contaminé ont atteint l'Europe en quelques
jours, mais le taux de radioactivité reste faible du fait
de la dissémination, parait-il. Alors que la catastrophe
nucléaire japonaise dure depuis plus de deux semaines,
ni les autorités japonaises, ni Tepco, l'opérateur
japonais, n'ont communiqué d'informations complètes
sur le panache radioactif» (dépêche du 26 mars
2011).
28 mars 2011. Le cœur du réacteur N°2 a fondu
et le magma continue à creuser dessous. C'est la réaction
en chaîne infernale... La radioactivité est 100.000
fois supérieure à la normale. L'eau contaminée
a commencé à s'échaper dans l'Océan
Pacifique : déversement dans l'océan Pacifique de
milliers de tonnes d'eau radioactive provenant des réacteurs
nucléaires. Les techniciens de la centrale nucléaire
de Fukushima ont continué mercredi 30 mars à lutter
sur tous les fronts, réussissant à colmater une
fuite d'eau hautement radioactive tout en lançant une opération
pour prévenir une nouvelle explosion d'hydrogène.
Les équipes de secours ne peuvent plus intervenir.
Outre des
fuites d'eau hautement contaminée qui polluent l'océan
Pacifique voisin, une vapeur inexpliquée s'échappe
de façon intermittente depuis une semaine du dessus du
bâtiment éventré du réacteur 3. "Elle
était encore visible ce jeudi", a indiqué un
porte-parole de Tepco. La compagnie affirme que les paramètres
mesurés montrent qu'il n'y a pas de surchauffe dans le
réacteur qui expliquerait cette vapeur dont l'origine reste
inconnue. Ces émanations avaient initialement été
aperçues le 18 juillet 2011 par une caméra, apparemment
près d'une piscine de stockage de matériel au 5e
et dernier niveau du bâtiment du réacteur n°3.
Le réacteur n°3 est un des trois de la centrale dans
lesquels le combustible nucléaire a fondu après
le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars
2011. C'est sans doute le plus endommagé de l'ensemble,
car il a aussi subi une explosion d'hydrogène qui a soufflé
le toit du bâtiment mi-mars 2011, laissant une partie des
installations à l'air et des monceaux de détritus.
Il règne en outre à proximité de ce réacteur
qui fonctionnait au MOX (mélange d'oxydes d'uranium et
plutonium) un très haut niveau de radioactivité
qui rend impossibles les interventions humaines. Ces incidents
en série rappellent que la situation reste instable dans
cette centrale en péril, même si elle est considérée
comme étant sous contrôle depuis décembre
2011, lorsque les autorités ont décrété
que les six réacteurs étaient en état dit
"d'arrêt à froid".
Une catastrophe nucléaire majeure : pollution marine
sans précédent !
31 mars 2011. Des fuites inquiétantes de substances radioactives
associées au déversement d'eau pour refroidir les
réacteurs ont entrainé une pollution radioactive
en mer contaminant les ressources marines. Le poisson de l'Océan
Pacifique ne sera plus consommable pendant très longtemps.
Avec la surexploitation des ressources marines, et la raréfaction
de certaines espèces qui en résulte, on va vers
une crise alimentaire sans précédents. Le Japon
a annoncé avoir mesuré des niveaux d'iode radioactif
3355 fois supérieurs à la norme légale en
mer près de la centrale en péril de Fukushima-Daichi,
renforçant les craintes d'une rupture de l'étanchéité
d'un ou de plusieurs réacteurs
6 avril 2011. Les techniciens de la centrale nucléaire
de Fukushima (nord-est du Japon) ont commencé à
injecter de l'azote pour prévenir une explosion dans un
réacteur endommagé et empêcher une aggravation
de l'accident nucléaire, le plus grave depuis Tchernobyl
(il y a 25 ans). Depuis près de quatre semaines, la catastrophe
japonaise se poursuit et les autorités nucléaires
locales ont relevé ce mardi 12 avril au niveau 7 sur l’échelle
INES l’accident de la centrale de Fukushima.
Depuis le séisme et le tsunami géants du 11 mars
2011 qui ont endommagé les systèmes de refroidissement
des réacteurs n°2, 3 et 4, des centaines de milliers
de tonnes d'eau de mer, puis d'eau douce, ont été
utilisées pour refroidir les réacteurs et tenter
d'empêcher la fusion du combustible nucléaire...
L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée
de Fukushima a commencé hier le pompage de quelque 10 000
tonnes d'eau très radioactive au réacteur n°2,
qui entravent le travail des ouvriers. 10 000 tonnes d'eau très
radioactive qui va ensuite être évacuée dans
l'océan Pacifique, sans doute, véritable poubelle
?
19 juin 2011: Des centaines de travailleurs japonais ont sacrifié
leur vie pour tenter d’éviter que le pire ne se produise,
en vain. Les pannes d'électricité sont nombreuses,
des entreprises ne peuvent plus fonctionner et toute l'économie
du pays est affectée.
14 juillet 2011: Le Ministère de l’Environnement
du Japon va faire passer le niveau provisoire de 8000 becquerels
de césium/kilo de cendres à 100 000 becquerels.
Sans doute, ce que l’on appelle un saut évolutif
dans les terminologies des Néo-Darwiniens qui ont toujours
un besoin viscéral de formes intermédiaires –
inexistantes.
Donc, 100 000 becquerels de césium radioactif, par kilo
de cendres de déchets radioactifs, sera la nouvelle norme
provisoire, permettant d’enterrer les cendres (en attendant
qu’elle soit doublée, quadruplée, ou carrément
augmentée d’un facteur de 12 tel que c’est
le cas aujourd’hui). Non, ce n’est pas Roseline Bachelot
qui est Sinistre de l’Environnement au Japon. Il est vrai
que cela aurait pu être elle. Ce sera une nouvelle norme
provisoire pour l’entièreté du Japon car ce
problème crucial de la gestion des cendres extrêmement
radioactives n’est pas confiné à la Préfecture
de Fukushima. Comprenons bien que toutes ces cendres vont être
enterrées au petit bonheur la malchance. Un saut évolutif
par mutation nucléaire?
- 14 juillet 2011: 97 000 becquerels de césium radioactif/kilo
dans la paille de riz d’une ferme à Asakawa-machi.
Cette ville se situe près de Shirakawa City, à 75
km de la centrale nucléaire de Fukushima. L’une des
vaches de cette ferme avait également 530 becquerels de
césium radioactif/litre dans son urine. Provenant de cette
ferme, depuis avril, ce sont 42 vaches qui ont été
vendues dans quatre préfectures du Japon. Sans commentaires.
- 16 juillet 2011: 157 kg de champignons Shitakee contenant 1770
becquerels de césium radioactif/kilo en vente.
La plus grande partie de ces champignons a déjà
été distribuée dans la région de Tokyo.
Le fait important, c’est que cette culture de champignons
est une culture d’intérieur et non pas dans un environnement
ouvert. Elle provient de Date City, dans la Préfecture
de Fukushima.
- 16 juillet 2011: Les vaches de Fukushima : 500 000 becquerels
de césium radioactif/kilo de paille de riz. En fait, ce
sont 84 vaches de Fukushima de plus qui ont expédiées
pour la boucherie. A Koriyama City, de la paille de riz a donc
été évaluée à 500 000 becquerels
de césium radioactif/kilo, alors que dans une ferme de
Soma City, le niveau de césium était de 123 000
becquerels/kilo et que dans une ferme de Kitakata il était
de 39 000 becquerels/kilo. Dans le cas de la paille de riz, admettons
qu’une botte fasse 20 kg, elle contient donc 10 millions
de becquerels de césium radioactif. Et combien de foin
une vache à l’étable mange-t-elle par jour
?
- 13 août 2011: Les "sacrifiés de l'atome"
n'ont pas réussi à éviter cette catastrophe
dont les retentissements seront mortels dans l'avenir. Le processus
cataclysmique ne cesse de prendre de l'ampleur. [Suite...]
Fukushima : Le riz présentant une teneur de 470 bq ne
sera commercialisé
Dans les
communes de Fukushima situées à l'intérieur
du périmètre de 20 km évacué, le riz
n'a pas été cultivé.
La teneur en césium radioactif supérieure à
la limite fixée par l'Etat est de 500 becquerels par kilo.
Des tests ont été réalisés sur un
millier d'échantillons dans 48 communes plus éloignées
de Fukushima: 80 % des prélèvements en étaient
exempts. La nouvelle récolte est propre à la consommation,
assurent Ies autorités. Le scandale du bœuf radioactif
de Fukushima vient d’éclater au Japon et il s’avère
que c’est en fait dans 26 préfectures qu’il
a été distribué, ce qui fait la moitié
du Japon.
Soyons réalistes, si le foin, les cendres des incinérateurs,
la viande de bœuf, le sol, les boues d’épandage,
si tout cela est extrêmement radioactif, cela signifie que
les êtres humains sont également totalement radioactifs.
...et ailleurs
15 juillet 2011. Aux USA, les centrales nucléaires tombent
comme des mouches. Le prophète Al Gore qui sévit
très fortement en ce moment va sûrement en incriminer
le "Réchauffement Global Anthropique". Nous avons
donc beaucoup d’alertes nucléaires en ce moment aux
USA, c'est la série fatale :
- Dans le New-Jersey. Alerte nucléaire, défaillance
du système de refroidissement de la centrale nucléaire
de Salem.
- Dans le Tennessee. La centrale nucléaire de Ferry Brown
rencontrent énormément de problèmes depuis
les passages des tornades sur le sud-est des USA.
- Dans le Nebraska. Centrales nucléaires de Cooper et de
Fort Calhoun. L’eau qui monte, qui monte, qui monte encore.
- En Caroline du sud. Fuite à la centrale nucléaire
de V. C. Summer.
- En Caroline dunord. Fuite radioactive au centre nucléaire
de l’Université.- Dans la région de Los Alamos,
au Nouveau-Mexique, la panique est totale. Certains incendies
ont fait place à des inondations et les groupes locaux
luttent pour établir des barrages de sacs de sable afin
que les sols archi-contaminés par 60 années de plutonium
et d’uranium (les déchets radioactifs étaient
bennés dans le bon vieux temps) ne dévalent pas
avec les eaux de ruissellement en contaminant toute la région.
- Dans le Nevada. Incendie dans la zone 19 du centre nucléaire
de Las Vegas.
15 juillet 2011 :
Tricastin et sûreté nucléaire en France :
Rencontre officielle du troisième type ?
2012 : La
planète entière est contaminée par le césium
pour 21 ans. Après le tsunami de mars 2011, Tepco a
construit à la hâte des centaines de réservoirs
pour entreposer l'excès d'eau servant à refroidir
le combustible. Il déverse chaque jour des centaines de
tonnes d'eau – officiellement non dangereuse pour l'environnement
– pour éviter toute surchauffe des réacteurs.
Fukushima, 3 ans après
Plus de trois ans après le tsunami qui avait ravagé
la côte japonaise, la situation dans la centrale de Fukushima
reste complexe. Tokyo Electric Power (Tepco), l'opérateur
de la centrale nucléaire, a affirmé, jeudi 7 août,
préparer un nouveau plan consistant à pomper de
l'eau souterraine radioactive près des bâtiments
des réacteurs et à la décontaminer avant
de la rejeter dans l'océan pacifique.
Il s'agit d'une initiative complémentaire pour tenter
de réduire autant que faire se peut les quantités
énormes qui affluent continuellement dans les sous-sols
des installations. Quelque 400 tonnes d'eau entrent chaque jour
dans les bâtiments du site atomique, augmentant ainsi la
quantité d'eau souillée au contact des équipements.
Une eau qu'il est impératif de
récupérer et d'essayer d'assainir.
PÊCHEURS MÉCONTENTS
La tâche est d'autant plus difficilement surmontable que
s'y ajoutent les eaux de refroidissement des réacteurs
qui fuient. Pour le moment Tepco récupère une partie
de l'eau et la traite au fur et à mesure, mais ne la rejette
pas dans l'océan. Plus de 1 000 gigantesques réservoirs
pleins et pas toujours fiables sont disséminés sur
le site, un nombre qui continue de croître au rythme de
plusieurs dizaines par mois, ce qui est encore insuffisant.
Depuis le printemps, Tepco pompe de l'eau souterraine en amont
des bâtiments, du côté de la montagne, avant
qu'elle ne soit contaminée, pour limiter la quantité
nouvellement souillée chaque jour. Cette eau, une fois
contrôlée, est rejetée dans l'océan
voisin. Les pêcheurs de Fukushima avaient certes donné
leur assentiment pour ces opérations de pompage et rejet
en mer, mais ils ont mis un an avant d'accepter. Ils risquent
de se montrer encore plus réticents à l'égard
du nouveau plan, qui consiste cette fois à pomper de l'eau
déjà contaminée grâce à 42 puits
plus près encore des réacteurs, puis à l'assainir
le mieux possible. Un nouveau système de décontamination,
plus puissant que l'actuel système avancé de traitement
liquide (advanced liquid processing system, ALPS), est censé
permettre d'extraire l'essentiel des radionucléides que
contient cette eau.
2013. La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère
tant bien que mal la centrale de Fukushima depuis l'accident de
2011, a annoncé le 3 octobre 2013 avoir découvert
une nouvelle fuite d'eau radioactive d'un réservoir, et
n'exclut pas qu'une partie de l'eau se soit déversée
dans l'océan Pacifique.
Des gouttes avaient été découvertes la veille
sur la partie supérieure d'un réservoir de 450 m3
et de 8 mètres de haut par un ouvrier alors qu'étaient
effectuées des opérations de nettoyage. Quelques
heures plus tard, l'entreprise confirmait la fuite, estimée,
selon les techniciens, à 430 litres d'eau, d'un niveau
de 200 000 becquerels de rayonnements bêta.
Selon les explications de Tepco, le réservoir mis en cause,
situé sur un terrain en pente, aurait débordé
après avoir été rempli à ras bord.
"Une erreur", a affirmé un porte-parole, ajoutant
qu'il n'écartait pas "l'hypothèse d'un écoulement
au-delà de la zone des réservoirs vers la mer".
(Le
Monde du 4/10/2013) ------------------------------ ....Et
ça continue toujours à polluer la vie des gens -
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