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Budget militaire en hausse

  • La loi de programmation miltaire, qui donne la priorité au budget de la défense, est votée quatre ans d'avance, et s'inscrit dans la droite ligne de ce que l'on appelle l'Etat militariste. On doit se méfier quand on entend parler de "défense", c'est de la pure manipulation ! En réalité, l'armée n'a jamais défendu la population : nous avons perdu toutes les guerres depuis Napoléon, deux fois il a fallu le recours des forces étrangères alliées. Depuis qu'elle n'est plus qu'une armée de professionnels, ce sont des militaires aux ordres du chef d'Etat, chef du gouvernement, de la magistrature et de la police.

  • En France, 377 milliards seront consacrés à la mission « Défense » sur douze ans dont 186 milliards sont prévus pour la nouvelle loi de programmation militaire jusqu’en 2014.
    Alors que les caisses de l’État sont déclarées "vides" quand il s’agit de financer l’hôpital, l’éducation nationale et mettre au régime sec la sécurité sociale, les retraites, l’assurance-chômage, les allocations familiales… Les Français doivent savoir qu’ils auront à payer, sur six ans, la facture astronomique de 102 milliards pour l’équipement de nos forces armées...

 Des lourdes dépenses inutiles

"Les caisses sont vides" pour les programmes sociaux, mais pas pour envoyer l'armée en Afghanistan dans le programme antiterroriste du Pentagone ! Là-bas c'est dans un tel bourbier que Nicolas Sarkozy flambe tous les milliards du budget "défense", après avoir largement puisé personnellement dans les caisses. En 2011, il y a encore des milliards pour financer la guerre en Afghanistan, en Lybie, en Côte d'Ivoire...

La crise financière a atteint la France et le pays croule sous les dettes. Il n'y a plus d'argent dans les caisses, entend-on dire. Les caisses sont vides ? Et pourtant, les parlementaires ont voté un budget de la Défense en hausse de 5,4 % pour 2009 (il est en hausse constante depuis 2005)... Idem pour le budget militaire 2010. On a réduit tous les budgets sociaux, mais le sacro-saint budget de la "défense" reste prioritaire avec la loi de programmation militaire !

Que fait l'armée française en Afrique ?

Le rôle de l'armée française en Afrique décolonisée n'est toujours pas clair. De quel droit s’y trouve-t-elle encore aujourd’hui ? Si l’on en croit les discours officiels, elle n’y aurait plus depuis longtemps que des missions humanitaires et de maintien de la paix. La page du néocolonialisme et de la Françafrique aurait été tournée en même temps que finissait la guerre froide.
Ce « Dossier noir » examine, à travers de nombreux exemples concrets, la réalité de cette présence depuis deux décennies. Après un retour sur le dispositif néocolonial mis en place au lendemain des indépendances, il analyse – notamment à travers les conflits en Côte d’Ivoire ou au Tchad – les interventions militaires censées illustrer la « nouvelle » politique africaine de la France.
Entre héritage colonial et stratégies pour s’adapter à l’évolution des rapports de force internationaux, cette politique n’a jamais cessé d’être criminelle.

Et sous les ordres de l'OTAN ?

Le Livre blanc sur la Réforme de la défense et de la sécurité nationale, qui contient les principes de Sarkozy à ce sujet, continue d’agiter les esprits. La réforme vise à réduire les effectifs des troupes et la quantité de matériel, à soumettre le coordinateur des services de renseignements directement au président de la République et à intégrer de nouveau les troupes françaises dans les structures de l’OTAN.
Peu après la publication du Livre blanc, le commandant en chef des troupes terrestres a présenté sa démission. On peut imaginer qu’il protestait ainsi contre la réforme.
La critique porte tout d’abord sur la renonciation à séparer les forces armées de la police. Comme nul ne l’ignore, les armées occidentales défendent leurs pays à l’Hindu Kuch. Dès lors, ceux-ci prétendent ne plus avoir besoin de se défendre en métropole, de sorte que les troupes métropolitaines peuvent se consacrer à des tâches de police. Ainsi disparaît la séparation des pouvoirs entre ces deux institutions.
Le fait que le coordinateur des services de renseignements soit désormais soumis directement au chef de l’Etat accroît considérablement les pouvoirs de celui-ci.
Toutefois, les critiques les plus virulentes ont trait à la réinsertion des troupes françaises dans les structures de l’OTAN dont elles s’étaient libérées par une décision de Charles de Gaulle. Ces structures sont considérées comme obsolètes et ne correspondant plus du tout aux exigences politiques de notre époque.
Alors que le Livre blanc prévoit une réduction des troupes, les Américains exigent des Européens qu’ils envoient davantage d’effectifs en Afghanistan, où ils entendent que les troupes de leur coalition triplent et atteignent 150 000 personnes. Se conformant à cette politique, Sarkozy a fait part de son intention d’envoyer des troupes supplémentaires, ce qui est contraire aux mesures prévues par le Livre blanc. Cette politique recèle encore d’autres dangers.
Des militaires connus – dont le chef d’état-major des armées – craignent que leurs troupes ne tombent dans «le piège d’une logique de l’escalade», comme les Américains en Irak.
Ils appréhendent surtout le risque que les troupes françaises en Afghanistan se trouvent dans une situation comparable à celle vécue en Indochine en 1954. A l’époque, des parachutistes avaient été largués sur Diên Biên Phu, tombant ainsi dans le piège du Viêt-cong. Si l’Amérique avait été forcée par la suite à se retirer d’Indochine, la situation actuelle en Afghanistan pourrait même conduire à une défaite, que subirait aussi la France.
L’article «Le degré zéro de la pensée stratégique» paru dans le numéro d’août/septembre de la revue militaire «Défense nationale et sécurité collective» sous la plume de Jean-Philippe Immarigeon montre bien combien les prétentions scientifiques exorbitantes du Livre blanc ont peu de poids face à la détermination des Talibans. Avec quelques motocyclettes, ceux-ci ont libéré environ mille de leurs compatriotes au nez et à la barbe de 60 000 soldats de l’Otan. Quel rôle jouent les troupes françaises en Afghanistan ? On peut dire que les 77 jeunes soldats sont morts pour rien, sans compter les blessés... La politique de défense sarkozyenne est dans une impasse.

28/04/2008. Les chars Leclerc mis en vente par la France gaspillent beaucoup de pétrole.
La France veut vendre d'occasion à un pays étranger 120 de ses chars lourds Leclerc, soit environ un tiers de son parc actuel dont l'entretien coûte trop cher, apprend-t-on sur le site Internet «Le Point». Interrogé, le ministère de la Défense s'est refusé à tout commentaire. Selon lepoint.fr, « il ne s'agit pas de chars qui seraient fabriqués par leur constructeur, mais bien de chars en dotation dans l'armée française », qui compte actuellement 400 Leclerc, dont 350 aptes au combat. Le premier client approché était l'Arabie saoudite, qui a décliné l'offre.

Pourquoi le citoyen paye-t-il toujours plus d'impôts alors que plus rien ne fonctionne dans ce pays ? Parce que le gouvernement a pris les rênes du pouvoir et que les députés en grand nombre ne font qu'entériner les lois et règlements décidés soit par le Chef d'Etat, soit par le dirigeant du Parti gouvernemental, soit par le premier ministre. Et le citoyen est brimé. Les sénateurs et les députés nous coûtent cher ! 575 députés dans une Assemblée qui sert de chambre d'enregistrement, un Sénat qui sert de mouroir doré aux hommes politiques ayant perdu les élections, un chef d'Etat qui a tous les pouvoirs : la France n'est pas un régime démocratique !

Quand la Communauté Européenne fait la loi et quand notre Constitution est sans cesse amendée, que ce n'est plus la nation qui est souveraine,  ce n'est pas de la démocratie et le citoyen a de quoi être mécontent.
Il faudrait une réforme des institutions pour rétablir la vraie DÉMOCRATIE avec la répartition proportionnelle de tous les partis à l'Assemblée Nationale, le régime parlementaire (débat et pouvoir législatif au Parlement), la séparation des pouvoirs et le recours au référendum d'initiative populaire !

 

Note. Pour 2006, le budget de la Défense était déjà en augmentation de 3,4%, avec 47,8 milliards d'euros, dont la moitié pour construire de nouvelles armes, y compris nucléaires, tandis qu'il y a un déficit de 47 milliards ! «L'adoption du budget de la Défense à l'Assemblée, par une poignée de députés n'a pas fait l'objet de commentaires dans la presse. Lors de la discussion générale, la très faible présence dans l'hémicycle démontrait à l'évidence que les priorités des députés étaient ailleurs.»

 
 
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