1° La cure doit durer le temps suffisant pour que la majorité
des cellules de l'organisme ait le temps de passer par une phase
divisionnelle, de sorte que celle-ci s'effectue, dans des conditions
spécifiquement anticancéreuses et de sorte aussi que l'action
sur les cellules mutées puisse avoir lieu. Cette période correspond
biologiquement à 40 jours. En outre, étant donné qu'il s'agit
d'une cure essentiellement bienfaisante à tous les points de
vue, qui combat les excès et rectifie les déséquilibres caractérisant
la vie du civilisé, sa pratique pendant plusieurs semaines constitue
secondairement une véritable cure de désintoxication, telle
qu'autrefois l'observation empirique en avait fait dans tous
les peuples une habitude sociale ou religieuse (note),
ou telle que les « grands de ce monde » la pratiquent encore
dans des cliniques spécialisées pour se remettre en forme et
éviter d'autres maladies graves.
2° La meilleure époque pour pratiquer la cure anti-cancer
est le début du printemps ou la fin de l'hiver, période qui
correspond à un rythme biologique que l'homme partage avec d'autres
mammifères.
3° Elle est surtout indispensable aux personnes des deux sexes
âgées de 35-40 à 70 ans, ce qui ressort de l'observation de
la courbe de mortalité cancéreuse. Compte tenu du laps de temps
moyen de 7 à 8 ans qui s'écoule entre l'éclosion de la première
cellule et l'émergence clinique du cancer, il serait imprudent
d'attendre l'âge que caractérise une mortalité cancéreuse élevée.
Avant cet âge, le risque de cancérisation est statistiquement
peu élevé (sauf dans des groupes prédestinés par leur métier,
sauf hérédité, etc.). Après 70 ans, la mortalité par cancer
tend à diminuer au profit des autres causes... que la cure combat
d'ailleurs également, quoique non spécifiquement.
4° Les éléments essentiels de la cure anti-cancer sont les
suivants :
a) Réduction sensible de la ration alimentaire quotidienne susceptible
de provoquer une perte de poids. Cette sous-alimentation tend
à installer dans l'organisme un état d'acidose extrêmement défavorable
aux cellules cancéreuses, phénomène qui n'est déclenché, en
dehors des états pathologiques, que par le jeûne ou la fièvre
prolongée (Notez que l'exercice musculaire soutenu est générateur
d'acidification par l'acide lactique qu'il provoque et le muscle
constitue d'ailleurs un milieu défavorable au cancer, qui y
est pratiquement inconnu). Elle tend en outre à alléger la charge
fonctionnelle imposée à l'organisme et cette réduction du métabolisme
peut être complétée par une médication appropriée qui est du
ressort d'une formulation médicale. La cure de sous-alimentation
peut utilement débuter par un ou deux jours de jeûne hydrique
avec purgation. Chez les sédentaires, la réduction à un repas
par jour est préférable à une réduction quantitative des divers
repas, l'acidose étant provoquée plus rapidement. Les restrictions
porteront surtout sur le sucre sous
toutes ses formes, c'est l'aliment spécifique de la cellule
cancéreuse, (éviter les édulcorants
de synthèse, le miel pouvant être utilisé avec modération).
Les restrictions porteront également sur les viandes peu cuites
ou grillées au barbecue et tous les aliments riches en cholestérol
(ufs, beurre, fromages gras, laitages, coquillages, graisses
animales, tritures.), sur les produits alimentaires faits de
farines fortement blutée (pain blanc, pâtisseries, pâtes alimentaires
usuelles, etc.), sur les huiles raffinées dites « de table »
et les margarines ou autres graisses végétales hydrogénées.
Ces produits seront remplacés par des quantités moindres d'aliments
naturels correspondants. Pain complet, riz complet, fruits acides
et fruits secs, fromages maigres, huiles vierges, sel marin
non raffiné.
b) Oxygénation : On recherchera tout ce qui favorise la respiration
et l'oxygénation de l'organisme, en particulier les promenades
en forêt, en montagne et près de la mer, et toute activité physique
en plein air (non pollué) : la gymnastique respiratoire, la
consommation d'aliments riches en vitamine C (agrumes et fruits
frais), l'ozonisation de l'air dans les appartements. Corrélativement,
on évitera tout ce qui compromet l'oxygénation de l'organisme,
par exemple le séjour en atmosphère viciée ou confinée, le tabac,
la sédentarité.
c) La cure magnésienne : une alimentation comportant les substances
vitales (vitamines, oligo-éléments, diastases, etc.) indispensables
à la cellule normale est nécessaire à l'autodéfense de l'organisme
contre les cellules anormales. Ces substances sont abondamment
fournies par une alimentation enrichie de fruits frais, de crudités
variées, de pain complet, d'huiles végétales vierges pressées
à froid... Seul le magnésium peut être insuffisant et il est
indispensable pour assurer la division normale de toutes les
cellules de l'organisme; de ce fait, son importance prévaut
sur celle des autres éléments dont la carence ne concerne qu'un
seul groupement cellulaire. Or, la carence magnésienne est un
fait qui s'est généralisé et beaucoup de médecins en prescrivent.
Compte tenu du rôle important de ce catalyseur pour assurer
aux cellules saines une prévalence sur les cellules cancéreuses,
il convient d'en assurer une fixation suffisante dans l'organisme.
L'apport alimentaire, largement suffisant si l'on faisait un
usage permanent des produits qui en sont riches peut ne pas
suffire à combler une carence en quelques semaines, d'autant
que la fixation et la recharge cellulaires en ce catalyseur
est très lente. C'est pourquoi il importe tout d'abord d'exclure
l'usage des alcools pendant la cure (l'alcool s'oppose à la
fixation magnésienne).
d) On devra aussi éviter au cours de cette cure les facteurs
susceptibles de favoriser les cellules cancéreuses, en particulier
:
- le don du sang, qui stimule la division cellulaire
- les traitements cortisoniques
- Le tabac, les alcools, et les additifs chimiques dangereux,
les colorants synthétiques, les conservateurs (nitrites),
les arômes de synthèse et les exhausteurs de goût (glutamate)
- En cas de maladie chronique d'un organe, la période de cure
doit être celle du soin apporté à mettre au repos fonctionnel
maximum cet organe. Gastrite, colite, bronchite, etc., souvent
négligées parce que rebelles à un traitement curateur, doivent
faire l'objet d'une attention particulière, même si temporaire,
pour alléger la charge imposée aux cellules saines résiduelles,
d'autant que les maladies chroniques font le lit du cancer.
5° Tous les cancérologues s'accordent à remarquer l'influence
des facteurs moraux dans la genèse des cancers; cela tient au
fait que les émotions et les détresses morales sont génératrices
d'alcalose. La cure tend à corriger cet effet par une acidification
systématisée. Il reste qu'une correction, au moins temporaire,
d'un état psychasthénique peut être envisagée par voie médicamenteuse
euphorisante, si nécessaire.
6° Chasse terminale des micro-cancers :
Les derniers jours de la cure constituent la période de la destruction
directe, par des produits anticancéreux, des cellules anormales
qui auraient pu résister à l'extinction naturelle quand le biotope
cellulaire est rétabli dans un statut qui ne se prête pas à
leur survie. Cette purge des embryons résiduels de cancer encore
réduits à quelques cellules (16 en moyenne à la fin de la première
année d'évolution), qui pollueraient encore les organes, complète
le nettoyage de l'organisme. Nous avons vu qu'elle implique
l'usage de médicaments anticancéreux, à très faible dose (la
dose nécessaire à la destruction d'un cancer est proportionnelle
au nombre des cellules qu'il contient et cette dose, au stade
d'une douzaine de cellules, est négligeable). L'utilisation
de ces produits anticancéreux (qu'on utilise aussi pour d'autres
maladies comme le rhumatisme chronique ou le psoriasis) peut
toutefois représenter, par leur abus ou un mauvais dosage, un
risque de toxicité et ressort donc d'une formulation et d'un
contrôle par le médecin.
N.B. La réglisse
aurait des vertus anti-cancer. L'absorption des émissions
d'ondes venant des téléphones cellulaires a peu
d'impact sur la santé, bien qu'on ait relié cela
à des tumeurs cérébrales (voir COMOBIO-GSM)
7° Enfin, il est indiqué de renouveler cette cure annuellement,
pour être sûr d'attaquer, dans sa toute première phase, un cancer
éventuel en voie de formation, alors qu'il est très vulnérable
parce qu'il ne compte encore qu'une douzaine de cellules. D'autre
part, si, pour un raison quelconque, survivaient à la cure quelques
cellules, elles seraient de nouveau attaquées l'année suivante
alors qu'elles seraient encore très vulnérables. Le seuil d'irréversibilité
du cancer n'étant atteint en moyenne que 5 à 6 ans après son
début, un cancer en formation ainsi 5 ou 6 fois le risque d'être
détruit en renouvelant la cure annuellement, ce qui est une
marge de sécurité très large.