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MITOSE ET DÉRÈGLEMENT CHROMOSOMIQUE

L'étude de la cellule en biologie a conduit Théodore Schwann à la théorie cellulaire décrivant les éléments constants qui caractérisent ces éléments de base du tissus organique des êtres vivants, en particulier le noyau. Ce noyau a un rôle déterminant majeur sur la vie cellulaire. Pendant la croissance, on peut parler de multiplication cellulaire. A maturité, la multiplication cesse pour la régénération constante des cellules jusquà la phase de dégénérescence. Il suffit d'observer au microscope la division cellulaire (mitose) pour comprendre qu'à la phase finale de ce dédoublement on n'a pas deux cellules-filles identiques, comme on croit le voir, mais deux sortes de cellules, car certaines se sont différenciées pour assurer la fonction organique. L'autre a gardé son caractère initial de génératrice pour se dédoubler à nouveau. Mais si toutes les cellules se divisaient, on aurait une prolifération de cellules de façon exponentielle. Il y a donc des cellules programmées pour mourir et d'autres pour se régénérer, et ceci en parties égales, puisque le nombre de cellules reste constant, le volume et le poids de l'organe ne varient pas. C'est mathématique !

La division cellulaire (processus mitotique)

Depuis plus d'un siècle, une énorme erreur de biologie cellulaire empêchait de résoudre une quantité de problèmes dont celui du cancer, parce qu'on se trompait grossièrement sur la régénération cellulaire des organes. En raison d'une vision naïvement anthropomorphique, on a admis, il y a un siècle et demi, que la cellule travaillait et procréait alternativement, comme l'homme qui assume cette double fonction. Cette notion d'alternance resta, depuis qu'elle fut émise, un dogme aussi intangible que faux. En réalité, les celllules qui procréent et celles qui travaillent ne sont pas les mêmes. Sitôt émise, et bien entendu étayée par des évidences qui excèdent cet exposé, cette proposition corrective d'un dogme erroné reçut l'approbation des savants les plus éminents spécialisés en cette matière dans notre pays, comme M. POLICARD, le spécialiste mondial de ces questions, ou les savants de l'Institut de Pathologie Cellulaire. Puis vint la confirmation expérimentale, par l'Ecole Américaine, de la réalité de ce bouleversement (en 1968).
Vous penserez qu'il s'agit là de données scientifiques hautement élaborées et inaccessibles au commun. Détrompez-vous : elles procèdent du sens commun. De fait, quand on observe au microscope une coupe de cellules de la peau par exemple, on constate que les cellules génératrices, c'est-à-dire celles qui se divisent, sont localisées uniquement en bas : c'est la couche basale. Puis, au-dessus, les cellules fonctionnelles ouvrières constituent des couches successives dont les dernières, à la surface, meurent et sont desquamées (les pellicules du cuir chevelu, par exemple). Si les cellules fonctionnelles, ouvrières, étaient capables de devenir génératrices, on en verrait en train de se diviser au sein des couches intermédiaires ou superficielles. Or on n'en voit pas, simplement parce qu'elles ne s'y divisent pas.

Mitose

Les cellules qui se divisent ne sont pas les mêmes que celles qui assurent une fonction organique. C'est le fait de la différenciation cellulaire qui se produit lors de la mitose. Et si un dérèglement se produit au niveau chromosomique à ce moment, on a le début de la tumeur cancéreuse.

« Une cellule génératrice engendre deux cellules génératrices pendant la période embryonnaire. Après la croissance, une cellule génératrice engendre une cellule génératrice et une cellule fonctionnelle » (Néo-postulats biologiques et pathogéniques, André Gernez, impr. J. Verschave, 1968, p. 102).
Dans n'importe quel tissu organique, si toutes les cellules se divisaient (mitose), on parlerait de prolifération, le volume et le poids augmenteraient de façon exponentielle, et nous savons bien qu'il n'en n'est rien. Notre poids reste constant d'année en année. Comment le tissu se régénère-t-il tout en maintenant un nombre constant de cellules ? Tout simplement, une cellule sur deux se divise pour que le volume et le poids restent constants. Il y a donc des cellules programmées pour mourir sans se diviser et d'autres programmées pour se dédoubler et ainsi régénérer l'organisme. Au lieu de cela, on voit encore écrit que "la cellule, à l'état normal, est programmée pour se diviser, puis mourir." (Sciences & Avenir, sept. 1997) !

La réalité est qu'une cellule génératrice qui se divise donne naissance à deux cellules filles, dont l'une conserve le rôle de cellule génératrice, et dont l'autre devient fonctionnelle, ouvrière, et est inféconde, de sorte que simultanément la constance de la masse des organes est maintenue, et le remplacement des cellules ouvrières usées assuré. La réalité de ce schéma a été confirmée par les contrôles de Fitzgerald.
Ces mêmes contrôles ont démontré en outre que la cellule cancéreuse se particularise par le fait que les deux cellules filles sont devenues génératrices, ce qui constitue la différence avec la cellule saine.
On voit ce qui différencie essentiellement le cancer du tissu sain : le cancer s'accroît suivant une progression géométrique (2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, etc.) alors que le tissu sain reste stable (fig. 4).

prolifération

En fait, une cellule sur deux est fonctionnelle mais s'épuise et meurt ; la division cellulaire est prévue pour l'autre type de cellule afin de régénérer sans cesse le tissu organique. La cellule génératrice peut se diviser jusqu'à 100 fois, elle finit par disparaître. Durant la croissance de l'organisme, la maturité, puis la vieillesse, les hormones (de croissance, par exemple) font les ajustements nécessaires. De son côté, le système immunitaire veille. Les cellules mortes sont détruites puis éliminées, c'est le rôle de la lymphe. Par contre, les hématies (globules rouges) seraient des cellules sans noyau, ce qui semble paradoxal pour des cellules vivantes si importantes pour la vie. Le mystère des hématies demeure.

Sources : La Vie Claire (Campagne 73) - Prévention du Cancer (selon les découvertes du Dr Gernez, de Roubaix) Lire : la cure (préventive) anti-cancer