Suite et fin de l'affaire de Tarnac
Procès du groupe de Tarnac : encore un fiasco judiciaire
Accusés d'actes terroristes en 2008, ils sont finalement
relaxés dix ans plus tard. Les membres du groupe de Tarnac
qui avaient été arrêtés, devant les
caméras de télévision, par 150 policiers
le 11 novembre 2008, étaient soupçonnés d'avoir
saboté des caténaires de lignes SNCF en novembre
2008 à Dhuisy (Seine-et-Marne)
Jugés pour "associations de malfaiteurs", ces
huit membres de la mouvance libertaire d'extrême-gauche
ont toujours nié les faits. Le procureur Olivier Christen
avait d'ailleurs fini par reconnaître le 28 mars 2018 :
"le 'groupe Tarnac' n'existe pas ; c'est une construction
policière". La présidente du tribunal a, de
son côté, déclaré à la sortie
du tribunal : "L'audience a permis de comprendre que le groupe
de Tarnac était une fiction". Au terme d'un procès
de plus de deux semaines, les libertaires Julien Coupat et Yildune
Lévy ont été relaxés ce jeudi 12 avril
par le tribunal correctionnel de Paris. (Magazine
Marianne, publié le 12/04/2018)
Plainte contre la police pour faux et usage de faux
En fait, c’est la DCRI
(nouvelle police fabriquée par Sarkozy pour dissoudre des
RG récalcitrants au sein de la DST) qui est responsable
de ce crime qui fut, comme qui dirait, son baptème du feu...
Nicolas Sarkozy a voulu la disparition des RG parce qu’ils
avaient refusé de mentir au sujet des émeutes de
banlieue en 2005. Pour voir la vidéo extraite du journal
télévisé de France 3 du 11 novembre 2011,
veuillez cliquer
ici (vidéo de 1mn 18)
À l’heure où Yildune Lévy était
censée saboter une caténaire de TGV en Seine-et-Marne,
un retrait était effectué à Paris avec sa
carte bancaire. Longtemps caché, cet élément
parmi d’autres vient fragiliser la thèse des policiers
et du parquet.
Loin d'être lancé « sur des rails »,
comme le craignait Julien Coupat, le procès du «
groupe de Tarnac » est peut-être en train de tourner
à l'avantage de la défense. C'est paradoxalement
au moment même où la présidente de la XIVe
chambre correctionnelle fait preuve d'autorité, en reprenant
la maîtrise des débats, ce mardi 20 mars, à
la grande frustration des intarissables Julien Coupat et Mathieu
Burnel, que les failles béantes du dossier d'accusation
emplissent vraiment tout l'espace de la salle d'audience. Bref,
l’accusation est à la peine ce 21 mars 2018.
Un simple fait, longtemps occulté puis curieusement minimisé,
occupe une partie de cette matinée, et peut suffire à
changer l'issue du procès : le 8 novembre 2008, à
2 h 44 du matin, un retrait de 40 € a été effectué
avec la carte bancaire d'Yildune Lévy dans le quartier
Pigalle, à Paris. Or à cette heure-là, selon
les limiers de la SDAT et de la DCRI, la jeune femme est censée
saboter une caténaire de TGV avec Julien Coupat à
Dhuisy (Seine-et-Marne), à une bonne heure de voiture de
Pigalle....
Par Michel Deléan sur Mediapart
Retour sur les péripéties de cette affaire
Julien Coupat avait été incarcéré
sans aucune preuve pour "terrorisme", il a fait appel.
Présenté comme le cerveau d'un groupe soupçonné
de sabotages de lignes de TGV, Julien Coupat était détenu
depuis plus de six mois. Jeudi 28 mai 2009, le voilà enfin
sorti de prison mais pas au bout de ses peines !
Julien Coupat est le dernier des neuf mis en examen dans cette
affaire à avoir été libéré
après avoir été mis en « détention
préventive », sous le chef d’inculpation de
« direction d’association de malfaiteurs en lien avec
une entreprise terroriste ». Ce chef d’inculpation
relève du régime « criminel » et l’expose
à une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de
prison ! Nous considérons que les pouvoirs publics et l’institution
judiciaire cherchent à ne pas perdre la face en reportant
tout leur acharnement sur lui, l'accablant de cette figure de
« chef » qu’ils ont eux-mêmes monté
de toutes pièces. Force est de constater que le dossier
des mises en examens dans l’affaire dite « des sabotages
de la SNCF » n’a cessé de se dégonfler,
que les détenus ont été un à un libérés
sans que jamais un seul nouvel élément à
charge ne soit porté à la connaissance de la défense
et a fortiori du public. Après la révélation
du contenu du dossier d'instruction (et de sa minceur), les avocats
des mis en examen ont convoqué une conférence de
presse. Objet : annoncer une requête en déclaration
d'incompétence à l'intention du juge. En d'autres
termes, demander au juge antiterroriste de se dessaisir de l'affaire
pour qu'elle tombe dans le droit commun.

Découverte d'une arme de destruction massive en Corrèze
: un livre ! (dessin d'humour) : en France, la police gouvernementale
emploie des méthodes de la Gestapo et des nazis !
Comme vous avez du le savoir par les médias, une nouvelle
arrestation à eu lieu à Tarnac, donnant lieu à
une nouvelle garde à vue anti-terroriste. Le juge s'obstine
en mettant en examen une dixième personne sur des motifs
toujours plus fantasques. Devant cet aveuglement et refusant de
voir leur défense paralysée par une nouvelle série
de mesure de contrôles judiciaires, les désormais
dix personnes mises en examen ont décidé collectivement,
en se rencontrant, de ne plus se soumettre à leurs obligations
de contrôle judiciaire. Ce geste répond aussi à
la crainte de voir cette procédure absurde s'installer
dans le ronron judiciaire qui a paralysé tant d'autres
avant eux, parfois pendant des années.
Aux dernières nouvelles, il y a eu une reconstitution
sur place pendant une nuit à grand renfort de moyens, mais
sans la présence des gendarmes qui ont contitué
le dossier sur la présence d'une voiture aboutissant à
l'accusation de Julien Coupat. Cela n'apporte aucune preuve de
la culpabilité du suspect et la défense n'a obtenu
rien de plus pour faire avancer le dossier. On voit donc comment
le Parquet met les battons dans les roues pour noyer le poisson.
Dans l'affaire dite de Tarnac, la récente reconstitution
de la nuit des sabotages, si longtemps réclamée
par la défense, est la suite d'une série de faux
procès-verbaux, de faux témoignages et de manœuvres
de barbouzes. Ce fut un de ces moments d'apothéose où
éclate, jusque dans les détails les plus infimes,
le caractère de machination politico-judiciaire. Ce jour-là,
le juge Fragoli a su occulter avec art tout ce qui démontre
l'impossibilité de la version policière. Il devenait
subitement aveugle dès que l'indocile réalité
contredisait sa thèse. Il a même réussi à
mettre les rédacteurs du faux PV de filature à l'abri
de la contradiction, en les dispensant d'être là.
Et cela était en effet superflu, puisque tout ce petit
monde s'était déjà transporté sur
les lieux, une semaine auparavant, en privé et en douce.
A dire vrai, qu'il ait fallu contrefaire la reconstitution suffit
à montrer que le procès-verbal lui-même était
contrefait. C'est sans doute cela qu'il a fallu abriter des regards
en bouclant la zone par des murs de gendarmes appuyés de
brigades cynophiles, d'hélicoptères et de dizaines
de brutes de la sous-direction antiterroriste. A ce jour, il en
aura coûté quelques millions d'euros pour transformer
en instruction bien ficelée des fantasmes de flics. Il
importe peu de savoir à qui, pour finir, on imputera les
actes qui furent le prétexte de notre arrestation.
24 février 2012 : un homme soupçonné d'avoir
fabriqué les crochets placé en garde à vue.
Il
est présenté comme étant "proche"
du groupe de Tarnac. Il a été placé en garde
à vue à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) dans les
locaux de la Sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT),
un des services de la police judiciaire. (SUD-OUEST)
Le crochet très élaboré n'est pourtant le
fait d'un simple forgeron-ferronier, à notre avis !
Rendez-vous sur : http://soutien11novembre.org
Voir : le
récapitulatif du Monde (2014). Ce n'est pas fini !
L'affaire Tarnac rebondit en mai 2015 car les nouvelles lois
antiterroristes et sur le renseignement permettent tout au pouvoir
sous prétexte de "terrorisme", on le voit bien
: le parquet requiert le renvoi de Julien Coupat en correctionnelle
pour terrorisme. En
savoir plus...
Julien
Coupat considère les réquisitions du parquet «
hilarantes ».
La loi « scélérate » sur le renseignement
adoptée le 5 mai 2015 à l’Assemblée
vise notamment à renforcer la surveillance d’Internet
pour lutter contre le terrorisme, mais elle est considérée
comme liberticide. « On va donner plus de pouvoir aux services
de renseignement ». La population entière «
est à présent en voie de flicage avancée
».
Julien Coupat, leader présumé du groupe de Tarnac
a accepté pour la première fois de s'exprimer à
la radio (interview
sur France Inter le 12 mai), sept ans après le début
de l'affaire dite de Tarnac...
L’affaire de Tarnac fut d’abord une tentative forcenée,
et à ce jour réussie, pour contenir aux frontières
l’extension du mouvement anti-nucléaire allemand.
Toute l’opération aura consisté à travestir
une action de blocage de trains revendiquée par un groupe
anti-nucléaire allemand et exécutée par une
méthode assez usuelle et assez sûre – les fameux
« crochets » - pour avoir été employée
jusqu’à une centaine de fois en une seule année
de l’autre côté du Rhin sans jamais blesser
quiconque, en un « acte terroriste » immotivé
visant à faire dérailler des trains. Il aura suffi
pour cela, d’un côté, d’occulter la revendication
allemande transmise dès le 9 novembre 2008 par Interpol,
et de l’autre de faire le plus de bruit possible autour
de l’arrestation d’un groupe que l’on avait
depuis longtemps dans le viseur. Le 11 novembre 2011, on a enfin
la preuve
que les inculpés sont innocents ; c'est bien ce qu'on
vous disait : Julien
Coupat est totalement innocent. Son avocat contre-attaque.
Novembre 2012. Voilà quatre ans que ce feuilleton médiatico-judiciaire
rebondit dans la presse.
Tarnac : la manipulation politico-policière confirmée...
par une plume de la presse.

La Magistrature qui dépend du Chef de l'Etat s'est déjà
totalement déshonorée dans l'affaire Outreau (un
fiasco
judiciaire lamentable), et dans le procès
Colonna, en condamnant un innocent au mépris de toute
justice ! Et celui-ci voudrait maintenant supprimer le juge d'instruction,
pour que la justice dépende entièrement
du pouvoir... Par ailleurs, c'est la même chose au niveau
de la Police : "la
police politique de Sarkozy", appelée le "FBI
français", qui a été mise en place secrètement
au sein de la DCRI,
pour protéger les intérêts personnels du Président
et de ses proches, pour le prévenir des affaires scandaleuses
qui pourraient le nuire, a été révélée
dans un livre depuis peu (L'espion du Président).
L'affaire dite de tarnac : le fiasco que le pouvoir va masquier
intentionnellement...
Toutes ces manigances de Sarko, on les connait, il n'arrête
pas, c'est un paranoïaque !
On devrait plutôt se pencher sur l'affaire Sarkozy : Opération
Sarkozy ou comment la CIA a placé un de ses agents à
la présidence de la République Française
(Réseau Voltaire).
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