La mondialisation de la pauvreté
Banque
mondiale et Fonds Monétaire International doivent en principe
«aider» les pays en voie de développement.
Mais comment ? On constate que ces deux institutions concourent
à aggraver l'injustice, la pénurie et fabriquent la misère,
en réclamant l'ouverture du marché pour le profit
des grosses entreprises transnationales. En effet, la misère
est telle au Ghana que des milliers d'enfants travaillent comme
esclaves, dans des conditions déplorables. La Banque mondiale
a consenti autrefois à prêter de l'argent aux pays
pauvres, mais les agents du FMI imposaient en contrepartie des
conditions draconiennes quasi insoutenables, notamment la libéralisation
de l'économie par la réduction désastreuse
des dépenses publiques et les privatisations. Le “consensus
de Washington” est ce corpus de mesures de type libéral
appliquées aux économies en difficulté face
à leur dette par la Banque Mondiale et le FMI... malheureusement
peu efficaces contre la misère locale.

Le Ghana, élève modèle selon le FMI et la Banque mondiale,
est un pays d'Afrique parmi d'autres qui a suivi les diktats de ces financiers malhonnêtes
et le constat est accablant : les deux tiers des terres ayant été
confisquées dans les années 80 pour satisfaire les intérêts
des grandes compagnies minières, les plus démunis vivent aujourd'hui dans
la misère la plus totale.
Au
Ghana, il n'y a plus une goutte d'eau potable gratuite puisque l'État n'assure plus la distribution de l'eau,
et l'accès à l'hôpital est pratiquement impossible - de plus,
on achète très cher ses propres médicaments, s'il y en a.
Et, paradoxe des paradoxes, le Ghana, autrefois producteur de riz, doit l'importer aujourd'hui des...
États-Unis !!!
On croyait l'esclavage aboli depuis longtemps et pour toujours,
mais des jeunes femmes et des jeunes enfants triment toute la
journée sur les bords du Lac Volta comme des esclaves.
(reportage du 5 mai 2006 sur France 3, Thalassa)
A noter que Kofi Aman, un ghanéen nommé secrétaire
général à L'ONU, fut
bien complaisant pour les Etats-Unis !!!
C'est l'un des faucons néo-conservateurs américains
numéro deux du Pentagone et théoricien de l'offensive en Irak,
Paul Wolfowitz, qui a été nommé par l'administration américaine,
président de la Banque Mondiale depuis avril 2005 !
|