Liste des présidents, ministres et députés
affairistes
Corruption, fraudes, prises d'intérêt, abus de biens
sociaux, abus de pouvoir, tricheries aux élections, affaires
de mœurs, scandales politico-financiers… "La République
irréprochable" et quelques uns de ses acteurs : Ministres,
Présidents, Députés, Secrétaires d'Etat,
Sénateurs et Maires.
1. Une première dans l'histoire de la République
! Nicolas
SARKOZY, ex-Président, a été condamné
en appel à 3 ans de prison dont un an ferme par le Parquet
National Financier le 17 mai 2023 pour une affaire de corruption
(l'affaire Bismuth), Il se pourvoit en Cassation.
Le procès de Nicolas Sarkozy en cour d’appel
de Paris a trainé. il a été rejugé
pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire
« Paul Bismuth » décembre 2022.
Mais il avait fait appel...
Ce n'est pas tout. Nicolas SARKOZY, jugé pour corruption
devant le tribunal correctionnel dans “l'affaire des écoutes”,
a passé en procès pour financement illégal
de sa campagne de 2012. Nicolas Sarkozy a été mis
en examen le 16 février 2016 par le juge Tournaire pour
financement illégal de campagne électorale. Et,
dans l'affaire Bygmalion, c'est 40
milions de dépensés pour sa campagne, soit deux
fois plus qu'autorisé, mais il assure n'avoir aucun lien
avec l'affaire Bygmalion (40 millions d'euros de fausses factures
du principal prestataire de sa campagne). Il est le principal
acteur dans l'affaire Bygmalion, car
c'est dans le financement de sa campagne électoral qu'il
est impliqué. De plus, Nicolas Sarkozy, son avocat et un
haut magistrat sont soupçonnés de « trafic
d’influence », « recel de violation du secret
professionnel » et « corruption active » (Le
Monde, 01 07 2014). Trafic
d’influence : la justice valide la procédure de mise
en examen de Nicolas Sarkozy. Cet avocat d'affaire est aussi
impliqué dans le montage de sociétés-écran
pour fraude fiscale et blanchissement d'argent sale. Soupçonné
de complicité ou recel de ces délits, il a comparu
le 17 mars pour financement illégal de sa campagne de 2012
au procès de l’affaire Bygmalion,
mais comme toute la bande est accusée de fraude, faux et
usage de faux, abus de confiance (fausses factures) et escroquerie
(double comptabilité),. Le parquet anti-corruption le convoquera
ensuite pour trafic d’influence et blanchiment de crime
et délit dans ses lucratives activités de conseil
en Russie. Dans l'affaire Bygmalion,
c'est 40 milions de dépensés pour sa campagne, soit
deux fois plus qu'autorisé ! Finalement, Sarkozy a été
condamné à un an de prison ferme pour avoir dépassé
le budget autorisé pour sa campagne de 2011 (Bygmalion
: en tout, quatorze prévenus ainsi que la société
Event ont été condamnés pour une longue série
de délits allant de l’escroquerie à l’abus
de confiance).
L'affaire
Sarkozy-Kadhafi a été révélée
par Médiapart (elle
est résumée dans un document publié ici)
2. D'anciens ministres sur la sellette ont été
obligés de démissionner :
Mandat MACRON (2017- 2022)
Patrick et Isabelle Balkany sont condamnés à trois
ans de prison et 10 ans d'inéligibilité, pour avoir
utilisé un montage financier complexe pour dissimuler deux
résidences secondaires luxueuses au Maroc et dans les Antilles,
après avoir fait appel, il sera jugé le 22 avril
2020 pour blachissement de fraude fiscale. L'ancien maire
de Levallois-Perret est soupçonné d'avoir utilisé
des employés de la commune comme chauffeurs privés,
notamment lors de vacances aux Antilles (affaire qui remonte à
2012). En juillet 2020, il repasse en Justice pour détournement
de fonds publics.
Plus de trois décennies de mensonges enrobés d’impunité
et autant d’années de fraudes massives désormais
officiellement reprochées au maire de Levallois Perret,
Patrick Balkany, figure de la droite affairiste française
et ami intime de l’ancien président de la République
Nicolas Sarkozy. D'ailleurs, «le cabinet d'avocats "Claude
et Sarkozy"', dans lequel est associé l'ex-chef de
l'Etat, paraît avoir prêté son concours juridique
à ce montage illégal».
Affaires
BENALLA. Le parquet de paris a demandé un procès
en correctionnelle contre Alexandre BENALLA, ancien garde du corps
et proche collaborateur d'Emanuel Macron, pour faux, usage de
faux et utilisation abusive de passeports diplomatiques après
avoir été limogé. Il s'en sert pour faire
des affaires en matière de sécurité. Il a
été l'objet de six enquêtes judiciaires doit
passer en justice en septembre 2021, Xe chambre du
tribunal judiciaire de Paris. Jugé pour les violences commises
place de la Contrescarpe le 1er mai 2018, l’utilisation
indue de passeports diplomatiques et un port d’arme prohibée,
Alexandre Benalla sera fixé sur son sort le 5 novembre
2021. Lors de leurs réquisitions, les procureurs ont réclamé
à son égard une peine clémente de 18 mois
de prison avec sursis et 500 euros d’amende. Bien sûr,
il fait appel, ...et ne sera finalement rejugé en appel
que le 16 juin 2023...
Edouard BALLADUR. En octobre 2019, les responsables présumés
des détournements de fonds opérés sur les
ventes d’armes du gouvernement Balladur comparaissaient
devant le tribunal correctionnel de Paris. Au milieu des années
1990, 173 millions d’euros sont sortis des caisses de l’État
des commisions occultes pour vente d'armes à l'étranger.
Charles Millon avait confirmé le soupçon de rétrocommissions
qui ont bénéficié à Edouard Balladur
en 1995, lorsque Nicolas Sarkozy était le trésorier
de campagne. Après dix ans de procédure dans le
dossier Karachi, la Cour de Justice de la République a
relaxé l’ancien premier ministre, Édouard
Balladur, mais a condamné son ministre de la défense,
François Léotard, à deux ans d’emprisonnement
avec sursis et 100 000 euros d’amende, jeudi 4 mars 2121.
E. Balladur a pourtant bénéficié de rétrocommissions
et Sarkozy est dans le coup.
François BAYROUD, du MODEM, 2017. Soupçonné
d'avoir fromenté un système d'emploi fictif généralisé
destiné à soulager les finances du parti. Les eurodéputés
auraient donc rémunéré des assistants parlementaires
qui travaillaient en réalité pour le MODEM (les
témoignages sont accablants pour François Bayrou),
ce qui est parfaitement illicite.
Richard FERRAND, soupçonné aussi d'utiliser des
assistants parlementaires fictifs, s'est retiré du gouvernement.
Dossier J-P DELEVOYE : Le parquet de Paris a été
saisi par la Haute Autorité pour la transparence de la
vie publique des "omissions" dans la déclaration
d'intérêts de Jean-Paul Delevoye, qui ont conduit
à sa démission des fonctions de haut-commissaire
aux Retraites.
Claude GUÉANT, ministre de l'intérieur de N. Sarkozy,
a été condamné en janvier 2019 à un
an de prison ferme pour avoir puisé dans une enveloppe
destinée aux frais d'enquête et surveillance policière.
Nicolas Sarkozy avait déposé plainte contre Mediapart,
contestant le bien-fondé de nos informations, mais cela
s'est retourné contre lui. Le parquet de Paris a en effet
élargi le champ de ses investigations aux soupçons
de financement occulte et saisi un service de police spécialisé,
la Division nationale des investigations financières et
fiscales (Dniff). En 2017, Claude GUÉANT, est mis en examen
pour blanchissement de fraude fiscale en bande organisée
et usage de faux. De plus, il est soupçonné d'être
complice du financement occulte par la Libye de la campagne de
N. Sarkozy en 2007, pour avoir reçu un virement de 500
000 € sur son compte de la part de Kadhafi.
François FILLON, député de Droite, ancien
premier ministre de Nicolas SARKOZY, a été mis en
examen en mars 2017 pour soupçons d'emplois fictifs. Il
sera notamment jugé pour "détournement de fonds
publics" et "abus de biens sociaux", son épouse
pour "complicité et recel de détournement de
fonds publics" et "recel d'abus de biens sociaux".
Le procès du couple est reporté au printemps 2020
au Tribunal Correctionnel. Verdict : Cinq ans de prison dont trois
avec sursis, 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité
pour François Fillon et deux ans pour Penelope Fillon.
En appel, François Fillon écope de quatre ans de
prison dont un an ferme, dix ans d’inéligibilité
et 375 000 € d’amende. Pour son épouse, deux
ans avec sursis.... Enfin ce n'est pas fini ce 9 mai 2022. Il
va en Cassation...
Philippe KALTENBACH, sénateur des Hauts de Seine, a été
condamné par la cour d'appel de Versailles à deux
ans de prison, dont un avec sursis, pour corruption passive.
Affaire de l'arbitrage litigieux rendu en faveur
de Bernard Tapie et dirigé par la ministre Christine Lagarde
sous le mandat de Nicolas Sarkozy, en 2008. D'autres vont
devoir assumer la faute. Le procès de six des protagonistes
de l'arbitrage frauduleux était fixé du 11 au 29
mars 2019 devant la 11e chambre du tribunal de grande instance
de Paris, mais, citée comme témoin par Bernard Tapie,
Christine Lagarde ne viendra pourtant pas à la barre en
prétexant que son emploi du temps de patronne du FMI ne
le lui permet pas. Confusion générale avant le procès
en appel (12 juin 2020). Après la mise en liquidation du
groupe Tapie décidée par le tribunal de commerce
de Bobigny, qui clôt le volet civil de l’affaire,
la cour d’appel de Paris, ressaisie en octobre 2020 du volet
pénal, n'a pas permis de découvrir les raisons pour
lesquelles Nicolas Sarkozy a aidé Bernard Tapie ; au plan
civil, les décisions de justice n’ont pas été
suivies d’effet et Bernard Tapie est toujours multimillionnaire.
Malade du cancer, Bernard Tapie, aux prises avec la Justice ce
26 octobre 2020 a obtenu un repport des audiences jusqu'au 10
mai 2021. Le détournement de fonds publics de 404 millions
d’euros restera sans suite...
BALLADUR et LÉOTARD : l’ancien premier ministre
Édouard Balladur et son ex-ministre de la défense
François Léotard ont comparu le mardi 19 janvier
2021 devant la Cour de justice de la République, poursuivis
pour des «abus de biens sociaux» de 160 millions d’euros,
opérés sur le dos de sociétés d’État
dans le but de financer la présidentielle de 1995. Pour
«tenir compte de la personnalité des prévenus»,
le parquet général a requis une peine d’un
an de prison avec sursis contre l’ancien premier ministre
Édouard Balladur et de deux avec sursis contre l’ex-ministre
de la défense François LÉOTARD. En lien avec
l'affaire Karachi, financement illégal de sa campagne électorale
par rétro-commission, jugé 25 ans après !
Gaston FLOSSE, condamné à six mois de prison ferme
le 13 octobre 2021. Il a été reconnu coupable de
dissimulation de patrimoine et déclaration mensongère
à la HATVP. L’ancien président de Polynésie
française pourra effectuer sa peine à son domicile,
sous surveillance électronique.
MANDAT HOLLANDE (2012 - 2017)
Jérôme CAHUZAC, après avoir menti devant
l'Assemblée Nationale et devant tous les Français,
avoue avoir menti et usé de l'évasion de capitaux,
et pas des petites sommes. C'est donc le ministre du Budget qui
est pris pour fraude fiscale en Janvier 2013 ! Mais en 2016 le
procès pourrait être reporté en septembre
car son avocat a soumis au tribunal correctionnel deux questions
prioritaires de constitutionnalité (QPC). Avant de juger
le fond de l'affaire les juges ont donc répondu à
cette question : l'État pouvait-il engager une procédure
fiscale à l'encontre de Jérôme Cahuzac et
saisir ensuite la justice pénale pour qu'elle le punisse
également ? Puis les juges ont transmis la question à
la Cour de cassation, qui elle-même devra décider
ou non de la renvoyer au Conseil constitutionnel. Le procès
suit son cours. Condamné à 2 ans de prison, cet
ancien ministre a fait appel... En attendant le Verdict
le 15 mai 2018, mais rien dans les médias sur ce procès...
La lenteur de la justice pour ces politiciens verreux est proverbiale
! Jérôme Cahuzac a été condamné
en mai 2018 à 4 ans d'emprisonnement, dont 2 ans avec sursis,
pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale. Un aménagement
de peine, avec port d'un bracelet électronique, lui a permis
d'éviter la prison.
Affaire TAPIE (Bernard). Cette affaire
Tapie a connu tellement de rebondissements invraisemblables depuis
plus de vingt ans, qu’on attend que les règles de
l’État de droit s'appliquent aussi à Bernard
Tapie. Après 15 mois d'enquête. La Cour de cassation
devait se prononcer le 22 juin 2016 sur les deux arrêts
concernant Bernard Tapie, celui qui a annulé l'arbitrage
frauduleux et celui qui a exigé la restitution du magot,
mais l'affaire est repoussée en appel. Des magistrats se
prennent à redouter que la bonne marche de la justice,
qui avait été entravée depuis 2007 et qui
avait enfin repris depuis un peu plus d’un an, ne risque
d’être encore enrayée, si la Cour de cassation
suivait le mémoire bancal de sa conseillère rapporteure.
La Cour de cassation a confirmé en 2016 l'annulation de
l'arbitrage qui a accordé 404 millions d'euros à
Bernard Tapie en 2008 pour solder son litige avec le Crédit
lyonnais sur la revente d'Adidas. et Christine Lagarde, ex-ministre
de l'économie, a été déclarée
coupable de négligence dans cette affaire par la Cour de
justice de la République (CJR), ce lundi 19 décembre
2016. Mais la Cour a choisi de la dispenser de toute peine : La
Cour de cassation a semé la panique ! Suite
en 2019...
Thomas Thévenoud, député PS, doit démissionner
de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
(HATVP), pour n'avoir pas réglé ses impôts
en septembre 2014.
Bernard Brochard, député UMP, ancien maire de Cannes,
est soupçonné d'avoir dissimulé un joli pactole
sur un compte en Suisse, en novembre 2014. De même, Raymond
Barre, UMP, en 2019...
Patrick BALKANY, député-maire
UMP de Levallois-Perret, a été mis en examen pour
"blanchiment de fraude fiscale", "corruption"
et "blanchiment de corruption", à la suite de
sa convocation au pôle financier de Paris, mardi 21 octobre
2014. Les juges d'instruction Renaud van Ruymbeke et Patricia
Simon enquêtent sur un "schéma sophistiqué
de fraude fiscale" monté par le couple Balkany à
des fins d'évasion fiscale (selon les informations du Monde).
Ce dernier aurait été élaboré à
l'aide de sociétés écrans et de comptes offshore
derrière lesquels se cacheraient les époux Patrick
et Isabelle Balkany.
L'affaire traine en longueur... Suite
MANDAT SARKOZY (2007-2012)
Le 4 juillet 2010 Christian BLANC quitte son poste de secrétaire
d’Etat au Grand Paris, accusé de s’être
payé 12 000 euros de cigares aux frais de l’Etat.
Ce 4 juillet 2010 Alain JOYANDET démissionne de ses fonctions
de secrétaire d’Etat à la Coopération
et à la Francophonie. En cause, deux affaires : un permis
de construire obtenu illégalement pour une maison près
de Saint-Tropez et l’utilisation d’un jet privé
à 116 500€ pour un déplacement ministériel
en Martinique.
14 novembre 2010 : Eric WOERTH, ministre du Travail, de la Solidarité
et de la Fonction publique, empêtré dans les démêlés
judiciaires de l’affaire Bettencourt, perd son porte-feuille
ministériel à l’occasion d’un changement
de gouvernement. Mafia
du CO2: l’histoire secrète d’un fiasco d’Etat
sous Sarkozy. Le procès du principal volet du “casse
du siècle”, la fraude au CO2, s’ouvre ce lundi
2 mai 2016 devant le tribunal de Paris. Mais derrière ce
dossier hors normes se cache aussi l’histoire d’une
affaire d'État sous l’autorité des ministres
Éric Woerth et Christine Lagarde.
27 février 2011 : Dans un contexte de soulèvement
du monde arabe et face à la polémique de ses vacances
passées en Tunisie, Michèle Alliot-Marie, ministre
des Affaires étrangères démissionne.
27 février 2011 : Brice Hortefeux, ex-ministre de l’Intérieur
démissionne à l’occasion d’un remaniement,
pour ses propos racistes sur les « Auvergnats ».
29 mai 2011 : Accusé par deux femmes d’agression
sexuelle, Georges TRON, secrétaire d’Etat à
la Fonction publique, quitte le gouvernement.
2008-2011 : Christine LAGARDE. Arbitrage contesté, et
cela avec l'aval du chef de l'Etat, N. Sarkozy. L'affaire
Tapie-Lagarde a fait grand bruit. Déjà lorsque
la sentence arbitrale était tombée le 7 juillet
2008, octroyant 403 millions d'euros à l’homme d’affaires,
Bernard Tapie, certains avait contesté l'impartialité
de ces arbitres, en particulier celle de Pierre Estoup. Ils avaient
évoqué des conflits d'interêts. Lagarde s'est
sauvée à New-York (elle sera nommée au FMI
lors de l'affaire DSK) mais son procès a quand même
eu lieu. Condamnée d'avoir utilisé un moyen détourné
de l'argent public pour le donner à Bernard Tapie, qui
réclamait 400 000 millions, elle a été miraculeusement
soulagée de toute peine pénale !!! (et on nous dit
que c'est légal !!!)... Elle est retournée au FMI
toute joyeuse !
En
2012-2013, Nicolas SARKOZY est lui-même mis en examen dans
l'affaire Bettencourt, il est impliqué dans l'affaire de
l'attentat de Karachi, et même souçonné d'avoir
été financé lors de sa campagne de 2007 par
Kadhafi. Des perquisitions ont été menées
chez Claude Géant dans le cadre d'une enquête préliminaire
du parquet de Paris ouverte initialement pour « faux et
usage de faux » après la publication par Mediapart,
en avril 2013, d'un document officiel libyen faisant état
d'un financement de M. Sarkozy à hauteur de 50 millions
d'euros au moment de sa campagne présidentielle de 2007.
Le sénateur-maire UMP Serge Dassault est sur un siège
éjectable. Serge Dassault est dans la tourmente malgré
ses relations avec le chef d'Etat à qui il fournit du matériel
militaire, les fameux avions Rafales, entre autre... Au
cœur de multiples affaires judiciaires, l'industriel n'est
toujours pas passé au tribunal ce 20 novembre 2014.
Encore dans le collimateur de la justice avec notamment une plainte
le visant pour association de malfaiteurs, menacé plusieurs
fois de perdre son immunité parlementaire...
Le sénateur-maire UMP Serge DASSAULT
est soupçonné de blanchiment de fraude fiscale,
cette fois. Quatre comptes dissimulés au fisc : il aurait
dissimulé jusqu’à 31 millions d’euros
aux Iles Vierges, au Luxembourg et au Liechtenstein. Il est également
jugé pour omission de déclaration à cette
instance, qui est chargée de vérifier les situations
patrimoniales des élus. Elle avait émis un «
doute sérieux » sur « l’exhaustivité,
l’exactitude et la sincérité » de ses
déclarations, le soupçonnant d’avoir omis
de déclarer des avoirs détenus à l’étranger.
Sa cagnote de près de 4 millions d’euros a servi
à corrompre des électeurs et agents électoraux
pour sa réélection du 8 juin 2009... qui a été
invalidée par le Conseil d'Etat. Ce patron de presse (Le
Figaro) est condamné à 1 ans d'inéligibilité.
Enfin, Serge Dassault est jugé pour blanchiment de fraude
fiscale le 4 juillet 2016. Au terme de son procès pour
blanchiment de fraude fiscale, le parquet a requis deux ans de
prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité
contre Serge Dassault, qui n'a pas daigné se déplacer.
Le mépris de la justice affiché par Serge Dassault
a exaspéré le Tribunal. Finalement, il est condamné
à 5 ans d'inéligibilité et à une amande
de 2 millions d'€... Mais son avocat fait appel... ça
va encore trainer des années !!! En savoir plus sur : Le
Monde.fr le 02.02.2017 et Mediapart
Charles PASQUA et l'Angolagate. Inculpé dans trois affaires
de corruption, Charles Pasqua s'en sort avec un an de prison avec
sursis et quitte librement l'audience du tribunal le 30 avril
2010. Il fait appel. Il mourra sans avoir été condamné.
MANDAT CHIRAC (1995-2007)
Le président CHIRAC n'a jamais été inquiété
pendant son mandat des affaires "abracadandesques" dont
on le soupçonnait au temps où il siégeait
à la mairie de Paris... ni après, d'ailleurs, c'est
Juppé qui a pris un an d'inégibilité. Après
son mandat, son problème de santé affectant son
mental l'a protégé, et il fut loué officiellement
lors de ses funérailles en 2019.
2 novembre 1999 : Dominique Strauss-Kahn, ministre de l’Economie,
des Finances et de l’Industrie, de Lionel Jospin est mis
en cause dans l’affaire de la MNEF. Soupçonné
d’avoir bénéficié d’un emploi
fictif, il sera acquitté deux ans plus tard. Mais une fois
placé au FMI, une autre affaire l'obligea à démissionner.
Peut-être qu'un des concurrents aux élections lui
a tendu un piège à New-York...
17 juin 2002 : Renaud Donnedieu de Vabres, ministre délégué
aux Affaires européennes, est inculpé pour blanchiment
d’argent dans l’affaire du financement occulte de
l’ex-parti républicain. Il quitte le gouvernement
Raffarin où il ne sera resté que cinq semaines.
22 janvier 2004 : Démission de Pierre Bédier, secrétaire
d’Etat chargé des programmes immobiliers de la Justice,
mis en examen dans le cadre de l’affaire « Bédier-Delfau
». Pierre Bédier et deux autres politiques ont accepté
plusieurs centaines de milliers d’euros de pots-de-vin,
entre 1998 et 2001, de l’homme d’affaires Michel Delfau,
décédé en 2005. Ce dernier aurait obtenu,
en contre-partie, des marchés publics pour sa société
de nettoyage, AINETT.
25 février 2005 : Hervé Gaymard, ministre de l’Economie,
des Finances et de l’Industrie, est contraint à la
démission, après les révélations du
Canard Enchaîné, concernant l’appartement parisien
du ministre, de sa femme et de leur huit enfants. Tous occupaient
un duplex parisien de 600 m2, payé 14 400 euros/mois, aux
frais de l’État. La location de leur appartement
du boulevard Saint-Michel leur permettait par ailleurs de recevoir
des revenus.
MANDAT MITTERRAND (1981-1995)
20 septembre 1985 : Charles Hernu est contraint de démissionner
suite à l’affaire du Rainbow Warrior. En juillet
1985, le navire de Greenpeace, le Rainbow Warrior, est touché
par des agents de la DGSE, dans le port d’Auckland, en Nouvelle-Zélande.
Charles Hernu, ministre de la Défense de l’époque,
est soupçonné d’avoir donné l’ordre
aux services spéciaux. Il est contraint à la démission.
5 juillet 1990 : Suite à l’affaire des « auditeurs
payés », Olivier Stirn est contraint de démissionner
de son poste de ministre délégué au Tourisme.
Il avait recruté des auditeurs payés pour figurer
dans un colloque sur l’avenir de la gauche.
23 mai 1992 : Bernard Tapie est inculpé dans l’affaire
« Toshiba » pour abus de biens sociaux et présentation
de faux bilans. Il est accusé d’escroquerie par son
associé lors de la revente de la société.
Il remet sa démission avant d’être blanchi
sept mois plus tard, lors du procès. Tapie rachète
Adidas sans y mettre un sou avec l'aide du Crédit Lyonnais.
Bernard Tapie est condamné en 1996
pour corruption et subordination de témoin. L'affaire Tapie-Lagarde
en 2012 fait grand bruit. Tapie
et la République : autopsie d'un scandale d'Etat
9 juillet 1994 : L’affaire du « Dauphiné News
» aura raison d’Alain Carignon, ministre de la Communication,
sous le gouvernement Balladur. Il est accusé d’avoir
créé deux journaux (News et Dauphiné News)
pour favoriser sa réélection au conseil municipal
de Grenoble. Corruption, abus de biens sociaux et subordination
de témoins, il démissionne afin de pouvoir être
mis en examen. Jugé pour corruption, il est condamné
à trois ans de prison ferme. Il ne fera que 29 mois. Fidèle
conseiller de Carignon, l'avocat Jean-Louis Dutaret a été
condamné pour complicité de corruption à
quatre ans d'emprisonnement dont deux avec sursis et à
400 000 francs d'amende. Il a été détenu
pendant six mois. Le tribunal a également retenu à
l'encontre d'Alain Carignon et de Jean-Louis Dutaret le délit
de subornation de témoins à cause des pressions
exercées sur l'entourage: «Profiter de la faiblesse
et de la dépendance psychologique de certains témoins
ou prévenus pour les influencer dans des déclarations
faites dans le cadre d'une information jduciaire est parfaitement
inacceptable et démontre la perte de tout repère...»,
affirme le tribunal. Qu'importe, Alain Carignon n'entrera-t-il
pas au gouvernement Nicolas Sarkozy à l’issu du remaniement
ministériel de 2009 ?
14 octobre 1994 : Gérard Longuet, ministre des Postes
et Télécommunications est mis en cause dans une
affaire liée à la construction de sa villa à
Saint-Tropez. Envoyé devant le tribunal correctionnel pour
recel d’abus de crédit, il démissionne avant
d’être blanchi en 1998.
12 novembre 1994 : Le ministre de la Coopération de Balladur,
Michel Roussin est impliqué dans l’affaire des «
Sociétés HLM d’Île-de-France ».
Soupçonné d’avoir aux affaires de financement
occultes dont aurait bénéficié le RPR, il
démissionne de son poste.
MANDAT GISCARD d'ESTAING (174-1981)
Des affaires troublantes, comme la mort de plusieurs ministres,
Jean de Broglie, ancien ministre RI, assassiné le 24 septembre
1976, Robert Boulin, ministre RPR et premier-ministrable, retrouvé
mort le 30 octobre 1979, et Joseph Fontanet, ancien ministre centriste,
assassiné le 2 février 1980, ont contribué
à créer une atmosphère de fin de règne.
Et on a oublié les autres...
MANDAT POMPIDOU (1969-1974)
15 mai 1972 : Philippe Dechartre, secrétaire d’État
auprès du ministre du Travail, de l’Emploi et de
la Population, doit démissionner suite à son implication
dans « l’affaire de l’ïle de Ré
». Il est accusé de racket auprès d’un
promoteur immobilier. Il sera lourdement condamné la même
année.
2. Liste des députés UMP qui ont été
confrontés à la justice :
Didier Schuller RPR-UMP : 1994 s’enfuit aux Bahamas après
la révélation d’une tentative de déstabilisation
du juge Éric Halphen puis continue sa cavale en Dominique
Républicaine où il bénéficie d’une
protection diplomatique, avant de revenir en France. 2005: condamné
pour financement illégal de sa campagne. 2007: condamné
pour avoir fait financer de façon occulte des activités
politiques.
Xavier Dugoin UMP : 1997 condamné pour trafic d’alcool,
salaires fictifs et corruption. 1999 à 2000, condamné
pour abus de confiance, détournement de fonds publics,
falsification de documents administratifs et prise illégale
d’intérêt. 2001, mis en examen dans le cadre
de l’affaire des emplois fictifs du conseil général
de l’Essonne, cette procédure sera annulée
pour vice de forme.
Jean-Louis Masson UMP : 1997 condamné pour avoir financé
la campagne d’un concurrent afin d’affaiblir sa rivale
à droite.
Alain Ferrand UMP : 1998 condamné pour prises illégales
d’intérêts et condamné pour fraude fiscale.
2006 condamné pour faux et usage de faux.
Alain Carignon UMP : 1999 condamné pour corruption, abus
de biens sociaux et subornation de témoins. Sera-t-il ministre
à l’issu du remaniement de 2009 ? Ministre de «
mission » comme l’annonce Le Parisien ? L’ancien
proche de Michel Noir, François Léotard et autres
disparus de la scène politique, est toujours resté
proche de Nicolas Sarkozy. L'ami Sarkozy est son conseiller politique...
Richard Cazenave UMP : 1999 condamné pour abus de biens
sociaux. 2004 condamné pour recel et complicité
d’abus de biens sociaux.
Patrick BALKANY, UMP : 2003 condamné
pour injure publique et pour diffamation. En 1999 il avait déjà
été condamné pour avoir rémunéré
aux frais du contribuable 3 personnes désignées
comme des employés municipaux mais ne s’occupaient
que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence
secondaire près de Giverny. En 2014, à nouveau,
le maire de Levallois-Perret est mis en examen. Sa femme aussi
a trempé dans ses affaires... (voir
plus haut)
Thérèse Aillaud UMP : 2002 condamnée pour
détournement de fonds publics.
Henry Chabert UMP : 2002 condamné pour recel d’abus
de biens sociaux.
Marie-Jeanne Bozzi UMP : 2002 condamnée pour proxénétisme
aggravé, association de malfaiteurs et dissimulation de
travail clandestin. 2007 condamnée pour soustraction au
paiement de l’impôt, omission de déclaration
et fraude fiscale. 2009 mise en examen pour association de malfaiteurs
en vue de la commission d’un homicide en bande organisée.
Lucette Michaux-Chevry UMP : 2002 condamnée pour favoritisme
dans l’attribution de marchés publics.
Dominique Paillé UMP : 2004 condamné pour abus
de confiance.
Jean Reynaud UMP : 2004 condamné pour prise illégale
d’intérêt.
2006, condamné pour harcèlement moral et dégradation
des conditions de travail.
Guy Drut UMP : 2005 condamné pour avoir bénéficié
d’un emploi fictif.
Gérard Dezempte UMP : 2006 condamné pour discrimination.
Gilles Forray UMP : 2006 condamné pour corruption passive
et recel d’abus de biens sociaux.
Alain Juppé UMP : 2007 condamné pour abus de confiance,
recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale
d’intérêt. Parti un an au Quebec, car un ou
deux ans d'inégibilité... le pauvre !
Alain Agostini UMP : 2008 condamné pour proxénétisme
aggravé en bande organisée.
Alain Tuduri UMP : 2009-2010 condamné pour discrimination
raciale pour avoir préempté les biens immobiliers
que voulaient acheter des personnes d’origines étrangères
en sa commune.
Axel Poniatowski UMP : 2010 condamné pour diffamation.
Brice Hortefeux UMP : condamné pour atteinte à
la présomption d’innocence. Condamné pour
injure non publique envers un groupe de personnes à raison
de leur origine. Le Parquet Général a requis sa
relaxe, la décision a été mise en délibéré
au 15 septembre 2010.
Brigitte Barèges UMP : 2011 condamnée pour refus
de mariage.
Bruno Sandras UMP : 2011 condamné pour détournement
de fonds publics et prise illégale d’intérêts.
Charles Fabre UMP : 2010 mis en examen pour favoritisme.
Charles
PASQUA UMP (judiciable de 2009 à 2010) condamné
pour trafic d’influence, pour favoritisme, pour faux, financement
illégal de campagne et abus de confiance. Cité dans
l’affaire de recel d’abus de biens sociaux pour l’association
France-Afrique-Orient. Mentionné dans l’affaire du
financement occulte du ministère de l’Intérieur
et de l’Union des groupements d’achats publics, Charles
Pasqua s'en sort avec un an de prison avec sursis, et quitte librement
l'audience du tribunal le 30 avril 2010. Il fait appel. Il mourra
sans avoir été condamné. Finalement, il meurt
sans avoir rien payé.
Christian Vanneste UMP : (2006 et 2007) condamné pour
propos homophobes, condamnation confirmée par la Cour d’Appel
puis annulée par la Cour de Cassation, avait déclaré
l’homosexualité inférieure à l’hétérosexualité
et que l’homosexualité était une menace pour
l’humanité.
Claude POLONY UMP (2001-2009) : reconnu coupable de prise illégale
d’intérêt, favoritisme et détournements
de fonds.
Daniel Simonpieri FN puis UMP condamné pour favoritisme,
fausses factures et emploi fictif. Il avait déjà
été condamné pour harcèlement moral.
Damien Meslot UMP : 2010 condamné pour outrage à
magistrat, mis en examen pour atteinte ou tentative d´atteinte
à la sincérité d´un scrutin.
Denis Gautier-Sauvagnac UMP : 2008 mis en examen pour blanchiment
d’argent....
Denis Jacquat UMP 2011 : condamné pour abus de confiance
et infraction à la législation sur le financement
des campagnes électorales.
Frédéric Chazal UMP : 2010 condamné pour
diffamation.
Gaston Flosse UMP : 2011 condamné pour détournement
de fonds publics et prise illégale d’intérêts.
Georges Tron UMP : 2011 mis en examen pour harcèlement
sexuel, agression sexuelle et viol.
Gérard Larrat UMP : 2011 condamné pour constitution
de partie civile abusive ou dilatoire dans le but de nuire à
son adversaire socialiste. 2011 mis en examen pour complicité
d’atteinte à la sincérité du scrutin,
complicité de faux administratif et usage et complicité
de manœuvre frauduleuse tendant à l’exercice
irrégulier du vote par procuration, élection annulée.
Guy Wildenstein UMP : 2011 mis en examen pour recel d’abus
de confiance.
Jacques Blanc UMP : 2009 mis en examen pour détournement
de fonds publics et prise illégale d’intérêt.
Jacques Masdeu-Arus UMP : (2006-2009) condamné pour corruption
passive et recel d’abus de biens sociaux.
Jacques Myard UMP : 2009 condamné pour diffamation.
Jean Tiberi UMP : 2009 condamné pour occupation illégale
des locaux de sa permanence et fraude aux électeurs.
Jean-Louis Garnier UMP : 2011 condamné pour coups et blessures.
Jean-Paul Alduy UMP : 2008 son élection est annulée
pour fraude.
Jean-Paul Fournier UMP : 2009-10 condamné pour prise illégale
d’intérêt.
Joëlle Ferrand UMP : 2010 condamnée pour prise illégale
d’intérêt et malversations.
Laurence Spicher-Bernier UMP : (2010-2011) condamnée pour
exercice illégal de la profession d’avocat et escroquerie.
Lionel Cressiot UMP : 2011 mis en examen pour injures et diffamation.
Manuel Aeschlimann UMP : 2009 condamné pour favoritisme
dans l’attribution d’un marché public.
Maurice Gutman UMP : 2010 condamné pour proposition sexuelle
à une mineure de 12 ans.
Michel Buillard UMP : 2011 condamné pour détournement
de fonds publics et prise illégale d’intérêts.
Michel Habig UMP : 2006 condamné pour avoir fait incendier
14 caravanes appartenant à des Roms installées sur
un terrain municipal.
Nicolas Bazire UMP : 2011 mis en examen dans le cadre de l’affaire
Karachi.
Olivier Deleu UMP : 2011 mis en examen pour injures et diffamation.
Olivier Rey UMP : 2008 condamné pour violences, menaces
et dégradation grave du bien d’autrui à raison
de la religion.
Pascal Buchet UMP : 2007-11 condamné pour harcèlement
moral ayant mené au suicide.
Philippe Brun, UMP : 2011 condamné pour fraudes et multiples
abus de biens sociaux.
Pierre Bédier, UMP : 2009 condamné pour corruption
passive et recel d’abus de biens sociaux.
Philippe Pemezec UMP : 2010 condamné pour injures. 2007,
condamné pour irrégularités lors de sa campagne,
son élection sera annulée.
Renaud Donnedieu de Vabres, UMP : 2004 condamné pour blanchiment
d’argent. 2011 mis en examen dans le cadre de l’affaire
Karachi.
René Vestri, UMP : 2009 condamné pour travail dissimulé.
2010 mis en examen pour blanchiment à titre habituel et
en bande organisée, trafic d’influence et association
de malfaiteurs.
Thierry Gaubert, proche de l’UMP, collaborateur de Sarkozy
: 2008 mis en examen pour abus de biens sociaux et escroquerie.
2011 mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.
Thierry Leprince UMP : 2007 condamné pour viol sur une
mineure de 12 ans.
Vincent Toni UMP : 2008 et 2011 condamné pour corruption
passive.