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Liste des présidents, ministres et députés affairistes

Corruption, fraudes, prises d'intérêt, abus de biens sociaux, abus de pouvoir, tricheries aux élections, affaires de mœurs, scandales politico-financiers… "La République irréprochable" et quelques uns de ses acteurs : Ministres, Présidents, Députés, Secrétaires d'Etat, Sénateurs et Maires.

1. Une première dans l'histoire de la République !
Nicolas SARKOZY, ex-Président, a été condamné en appel à 3 ans de prison dont un an ferme par le Parquet National Financier le 17 mai 2023 pour une affaire de corruption (l'affaire Bismuth), Il se pourvoit en Cassation.
Le procès de Nicolas Sarkozy en cour d’appel de Paris a trainé. il a été rejugé pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire « Paul Bismuth » décembre 2022. Mais il avait fait appel...
Ce n'est pas tout. Nicolas SARKOZY, jugé pour corruption devant le tribunal correctionnel dans “l'affaire des écoutes”, a passé en procès pour financement illégal de sa campagne de 2012. Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 16 février 2016 par le juge Tournaire pour financement illégal de campagne électorale. Et, dans l'affaire Bygmalion, c'est 40 milions de dépensés pour sa campagne, soit deux fois plus qu'autorisé, mais il assure n'avoir aucun lien avec l'affaire Bygmalion (40 millions d'euros de fausses factures du principal prestataire de sa campagne). Il est le principal acteur dans l'affaire Bygmalion, car c'est dans le financement de sa campagne électoral qu'il est impliqué. De plus, Nicolas Sarkozy, son avocat et un haut magistrat sont soupçonnés de « trafic d’influence », « recel de violation du secret professionnel » et « corruption active » (Le Monde, 01 07 2014). Trafic d’influence : la justice valide la procédure de mise en examen de Nicolas Sarkozy. Cet avocat d'affaire est aussi impliqué dans le montage de sociétés-écran pour fraude fiscale et blanchissement d'argent sale. Soupçonné de complicité ou recel de ces délits, il a comparu le 17 mars pour financement illégal de sa campagne de 2012 au procès de l’affaire Bygmalion, mais comme toute la bande est accusée de fraude, faux et usage de faux, abus de confiance (fausses factures) et escroquerie (double comptabilité),. Le parquet anti-corruption le convoquera ensuite pour trafic d’influence et blanchiment de crime et délit dans ses lucratives activités de conseil en Russie. Dans l'affaire Bygmalion, c'est 40 milions de dépensés pour sa campagne, soit deux fois plus qu'autorisé ! Finalement, Sarkozy a été condamné à un an de prison ferme pour avoir dépassé le budget autorisé pour sa campagne de 2011 (Bygmalion : en tout, quatorze prévenus ainsi que la société Event ont été condamnés pour une longue série de délits allant de l’escroquerie à l’abus de confiance).
L'affaire Sarkozy-Kadhafi a été révélée par Médiapart (elle est résumée dans un document publié ici)

2. D'anciens ministres sur la sellette ont été obligés de démissionner :

Mandat MACRON (2017- 2022)

Patrick et Isabelle Balkany sont condamnés à trois ans de prison et 10 ans d'inéligibilité, pour avoir utilisé un montage financier complexe pour dissimuler deux résidences secondaires luxueuses au Maroc et dans les Antilles, après avoir fait appel, il sera jugé le 22 avril 2020 pour blachissement de fraude fiscale. L'ancien maire de Levallois-Perret est soupçonné d'avoir utilisé des employés de la commune comme chauffeurs privés, notamment lors de vacances aux Antilles (affaire qui remonte à 2012). En juillet 2020, il repasse en Justice pour détournement de fonds publics.
Plus de trois décennies de mensonges enrobés d’impunité et autant d’années de fraudes massives désormais officiellement reprochées au maire de Levallois Perret, Patrick Balkany, figure de la droite affairiste française et ami intime de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy. D'ailleurs, «le cabinet d'avocats "Claude et Sarkozy"', dans lequel est associé l'ex-chef de l'Etat, paraît avoir prêté son concours juridique à ce montage illégal».

Affaires BENALLA. Le parquet de paris a demandé un procès en correctionnelle contre Alexandre BENALLA, ancien garde du corps et proche collaborateur d'Emanuel Macron, pour faux, usage de faux et utilisation abusive de passeports diplomatiques après avoir été limogé. Il s'en sert pour faire des affaires en matière de sécurité. Il a été l'objet de six enquêtes judiciaires doit passer en justice en septembre 2021, Xe chambre du tribunal judiciaire de Paris. Jugé pour les violences commises place de la Contrescarpe le 1er mai 2018, l’utilisation indue de passeports diplomatiques et un port d’arme prohibée, Alexandre Benalla sera fixé sur son sort le 5 novembre 2021. Lors de leurs réquisitions, les procureurs ont réclamé à son égard une peine clémente de 18 mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende. Bien sûr, il fait appel, ...et ne sera finalement rejugé en appel que le 16 juin 2023...

Edouard BALLADUR. En octobre 2019, les responsables présumés des détournements de fonds opérés sur les ventes d’armes du gouvernement Balladur comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Paris. Au milieu des années 1990, 173 millions d’euros sont sortis des caisses de l’État des commisions occultes pour vente d'armes à l'étranger. Charles Millon avait confirmé le soupçon de rétrocommissions qui ont bénéficié à Edouard Balladur en 1995, lorsque Nicolas Sarkozy était le trésorier de campagne. Après dix ans de procédure dans le dossier Karachi, la Cour de Justice de la République a relaxé l’ancien premier ministre, Édouard Balladur, mais a condamné son ministre de la défense, François Léotard, à deux ans d’emprisonnement avec sursis et 100 000 euros d’amende, jeudi 4 mars 2121. E. Balladur a pourtant bénéficié de rétrocommissions et Sarkozy est dans le coup.

François BAYROUD, du MODEM, 2017. Soupçonné d'avoir fromenté un système d'emploi fictif généralisé destiné à soulager les finances du parti. Les eurodéputés auraient donc rémunéré des assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour le MODEM (les témoignages sont accablants pour François Bayrou), ce qui est parfaitement illicite.

Richard FERRAND, soupçonné aussi d'utiliser des assistants parlementaires fictifs, s'est retiré du gouvernement.

Dossier J-P DELEVOYE : Le parquet de Paris a été saisi par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique des "omissions" dans la déclaration d'intérêts de Jean-Paul Delevoye, qui ont conduit à sa démission des fonctions de haut-commissaire aux Retraites.

Claude GUÉANT, ministre de l'intérieur de N. Sarkozy, a été condamné en janvier 2019 à un an de prison ferme pour avoir puisé dans une enveloppe destinée aux frais d'enquête et surveillance policière. Nicolas Sarkozy avait déposé plainte contre Mediapart, contestant le bien-fondé de nos informations, mais cela s'est retourné contre lui. Le parquet de Paris a en effet élargi le champ de ses investigations aux soupçons de financement occulte et saisi un service de police spécialisé, la Division nationale des investigations financières et fiscales (Dniff). En 2017, Claude GUÉANT, est mis en examen pour blanchissement de fraude fiscale en bande organisée et usage de faux. De plus, il est soupçonné d'être complice du financement occulte par la Libye de la campagne de N. Sarkozy en 2007, pour avoir reçu un virement de 500 000 € sur son compte de la part de Kadhafi.

François FILLON, député de Droite, ancien premier ministre de Nicolas SARKOZY, a été mis en examen en mars 2017 pour soupçons d'emplois fictifs. Il sera notamment jugé pour "détournement de fonds publics" et "abus de biens sociaux", son épouse pour "complicité et recel de détournement de fonds publics" et "recel d'abus de biens sociaux". Le procès du couple est reporté au printemps 2020 au Tribunal Correctionnel. Verdict : Cinq ans de prison dont trois avec sursis, 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité pour François Fillon et deux ans pour Penelope Fillon. En appel, François Fillon écope de quatre ans de prison dont un an ferme, dix ans d’inéligibilité et 375 000 € d’amende. Pour son épouse, deux ans avec sursis.... Enfin ce n'est pas fini ce 9 mai 2022. Il va en Cassation...

Philippe KALTENBACH, sénateur des Hauts de Seine, a été condamné par la cour d'appel de Versailles à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour corruption passive.

Affaire de l'arbitrage litigieux rendu en faveur de Bernard Tapie et dirigé par la ministre Christine Lagarde sous le mandat de Nicolas Sarkozy, en 2008. D'autres vont devoir assumer la faute. Le procès de six des protagonistes de l'arbitrage frauduleux était fixé du 11 au 29 mars 2019 devant la 11e chambre du tribunal de grande instance de Paris, mais, citée comme témoin par Bernard Tapie, Christine Lagarde ne viendra pourtant pas à la barre en prétexant que son emploi du temps de patronne du FMI ne le lui permet pas. Confusion générale avant le procès en appel (12 juin 2020). Après la mise en liquidation du groupe Tapie décidée par le tribunal de commerce de Bobigny, qui clôt le volet civil de l’affaire, la cour d’appel de Paris, ressaisie en octobre 2020 du volet pénal, n'a pas permis de découvrir les raisons pour lesquelles Nicolas Sarkozy a aidé Bernard Tapie ; au plan civil, les décisions de justice n’ont pas été suivies d’effet et Bernard Tapie est toujours multimillionnaire. Malade du cancer, Bernard Tapie, aux prises avec la Justice ce 26 octobre 2020 a obtenu un repport des audiences jusqu'au 10 mai 2021. Le détournement de fonds publics de 404 millions d’euros restera sans suite...

BALLADUR et LÉOTARD : l’ancien premier ministre Édouard Balladur et son ex-ministre de la défense François Léotard ont comparu le mardi 19 janvier 2021 devant la Cour de justice de la République, poursuivis pour des «abus de biens sociaux» de 160 millions d’euros, opérés sur le dos de sociétés d’État dans le but de financer la présidentielle de 1995. Pour «tenir compte de la personnalité des prévenus», le parquet général a requis une peine d’un an de prison avec sursis contre l’ancien premier ministre Édouard Balladur et de deux avec sursis contre l’ex-ministre de la défense François LÉOTARD. En lien avec l'affaire Karachi, financement illégal de sa campagne électorale par rétro-commission, jugé 25 ans après !

Gaston FLOSSE, condamné à six mois de prison ferme le 13 octobre 2021. Il a été reconnu coupable de dissimulation de patrimoine et déclaration mensongère à la HATVP. L’ancien président de Polynésie française pourra effectuer sa peine à son domicile, sous surveillance électronique.

MANDAT HOLLANDE (2012 - 2017)

Jérôme CAHUZAC, après avoir menti devant l'Assemblée Nationale et devant tous les Français, avoue avoir menti et usé de l'évasion de capitaux, et pas des petites sommes. C'est donc le ministre du Budget qui est pris pour fraude fiscale en Janvier 2013 ! Mais en 2016 le procès pourrait être reporté en septembre car son avocat a soumis au tribunal correctionnel deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC). Avant de juger le fond de l'affaire les juges ont donc répondu à cette question : l'État pouvait-il engager une procédure fiscale à l'encontre de Jérôme Cahuzac et saisir ensuite la justice pénale pour qu'elle le punisse également ? Puis les juges ont transmis la question à la Cour de cassation, qui elle-même devra décider ou non de la renvoyer au Conseil constitutionnel. Le procès suit son cours. Condamné à 2 ans de prison, cet ancien ministre a fait appel... En attendant le Verdict le 15 mai 2018, mais rien dans les médias sur ce procès... La lenteur de la justice pour ces politiciens verreux est proverbiale ! Jérôme Cahuzac a été condamné en mai 2018 à 4 ans d'emprisonnement, dont 2 ans avec sursis, pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale. Un aménagement de peine, avec port d'un bracelet électronique, lui a permis d'éviter la prison.

Affaire TAPIE (Bernard). Cette affaire Tapie a connu tellement de rebondissements invraisemblables depuis plus de vingt ans, qu’on attend que les règles de l’État de droit s'appliquent aussi à Bernard Tapie. Après 15 mois d'enquête. La Cour de cassation devait se prononcer le 22 juin 2016 sur les deux arrêts concernant Bernard Tapie, celui qui a annulé l'arbitrage frauduleux et celui qui a exigé la restitution du magot, mais l'affaire est repoussée en appel. Des magistrats se prennent à redouter que la bonne marche de la justice, qui avait été entravée depuis 2007 et qui avait enfin repris depuis un peu plus d’un an, ne risque d’être encore enrayée, si la Cour de cassation suivait le mémoire bancal de sa conseillère rapporteure. La Cour de cassation a confirmé en 2016 l'annulation de l'arbitrage qui a accordé 404 millions d'euros à Bernard Tapie en 2008 pour solder son litige avec le Crédit lyonnais sur la revente d'Adidas. et Christine Lagarde, ex-ministre de l'économie, a été déclarée coupable de négligence dans cette affaire par la Cour de justice de la République (CJR), ce lundi 19 décembre 2016. Mais la Cour a choisi de la dispenser de toute peine : La Cour de cassation a semé la panique ! Suite en 2019...

Thomas Thévenoud, député PS, doit démissionner de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), pour n'avoir pas réglé ses impôts en septembre 2014.

Bernard Brochard, député UMP, ancien maire de Cannes, est soupçonné d'avoir dissimulé un joli pactole sur un compte en Suisse, en novembre 2014. De même, Raymond Barre, UMP, en 2019...

Patrick BALKANY, député-maire UMP de Levallois-Perret, a été mis en examen pour "blanchiment de fraude fiscale", "corruption" et "blanchiment de corruption", à la suite de sa convocation au pôle financier de Paris, mardi 21 octobre 2014. Les juges d'instruction Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon enquêtent sur un "schéma sophistiqué de fraude fiscale" monté par le couple Balkany à des fins d'évasion fiscale (selon les informations du Monde). Ce dernier aurait été élaboré à l'aide de sociétés écrans et de comptes offshore derrière lesquels se cacheraient les époux Patrick et Isabelle Balkany. L'affaire traine en longueur... Suite

MANDAT SARKOZY (2007-2012)

Le 4 juillet 2010 Christian BLANC quitte son poste de secrétaire d’Etat au Grand Paris, accusé de s’être payé 12 000 euros de cigares aux frais de l’Etat.

Ce 4 juillet 2010 Alain JOYANDET démissionne de ses fonctions de secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie. En cause, deux affaires : un permis de construire obtenu illégalement pour une maison près de Saint-Tropez et l’utilisation d’un jet privé à 116 500€ pour un déplacement ministériel en Martinique.

14 novembre 2010 : Eric WOERTH, ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, empêtré dans les démêlés judiciaires de l’affaire Bettencourt, perd son porte-feuille ministériel à l’occasion d’un changement de gouvernement. Mafia du CO2: l’histoire secrète d’un fiasco d’Etat sous Sarkozy. Le procès du principal volet du “casse du siècle”, la fraude au CO2, s’ouvre ce lundi 2 mai 2016 devant le tribunal de Paris. Mais derrière ce dossier hors normes se cache aussi l’histoire d’une affaire d'État sous l’autorité des ministres Éric Woerth et Christine Lagarde.

27 février 2011 : Dans un contexte de soulèvement du monde arabe et face à la polémique de ses vacances passées en Tunisie, Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères démissionne.

27 février 2011 : Brice Hortefeux, ex-ministre de l’Intérieur démissionne à l’occasion d’un remaniement, pour ses propos racistes sur les « Auvergnats ».

29 mai 2011 : Accusé par deux femmes d’agression sexuelle, Georges TRON, secrétaire d’Etat à la Fonction publique, quitte le gouvernement.

2008-2011 : Christine LAGARDE. Arbitrage contesté, et cela avec l'aval du chef de l'Etat, N. Sarkozy. L'affaire Tapie-Lagarde a fait grand bruit. Déjà lorsque la sentence arbitrale était tombée le 7 juillet 2008, octroyant 403 millions d'euros à l’homme d’affaires, Bernard Tapie, certains avait contesté l'impartialité de ces arbitres, en particulier celle de Pierre Estoup. Ils avaient évoqué des conflits d'interêts. Lagarde s'est sauvée à New-York (elle sera nommée au FMI lors de l'affaire DSK) mais son procès a quand même eu lieu. Condamnée d'avoir utilisé un moyen détourné de l'argent public pour le donner à Bernard Tapie, qui réclamait 400 000 millions, elle a été miraculeusement soulagée de toute peine pénale !!! (et on nous dit que c'est légal !!!)... Elle est retournée au FMI toute joyeuse !

En 2012-2013, Nicolas SARKOZY est lui-même mis en examen dans l'affaire Bettencourt, il est impliqué dans l'affaire de l'attentat de Karachi, et même souçonné d'avoir été financé lors de sa campagne de 2007 par Kadhafi. Des perquisitions ont été menées chez Claude Géant dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de Paris ouverte initialement pour « faux et usage de faux » après la publication par Mediapart, en avril 2013, d'un document officiel libyen faisant état d'un financement de M. Sarkozy à hauteur de 50 millions d'euros au moment de sa campagne présidentielle de 2007.

Le sénateur-maire UMP Serge Dassault est sur un siège éjectable. Serge Dassault est dans la tourmente malgré ses relations avec le chef d'Etat à qui il fournit du matériel militaire, les fameux avions Rafales, entre autre... Au cœur de multiples affaires judiciaires, l'industriel n'est toujours pas passé au tribunal ce 20 novembre 2014.
Encore dans le collimateur de la justice avec notamment une plainte le visant pour association de malfaiteurs, menacé plusieurs fois de perdre son immunité parlementaire
...
Le sénateur-maire UMP Serge DASSAULT est soupçonné de blanchiment de fraude fiscale, cette fois. Quatre comptes dissimulés au fisc : il aurait dissimulé jusqu’à 31 millions d’euros aux Iles Vierges, au Luxembourg et au Liechtenstein. Il est également jugé pour omission de déclaration à cette instance, qui est chargée de vérifier les situations patrimoniales des élus. Elle avait émis un « doute sérieux » sur « l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité » de ses déclarations, le soupçonnant d’avoir omis de déclarer des avoirs détenus à l’étranger. Sa cagnote de près de 4 millions d’euros a servi à corrompre des électeurs et agents électoraux pour sa réélection du 8 juin 2009... qui a été invalidée par le Conseil d'Etat. Ce patron de presse (Le Figaro) est condamné à 1 ans d'inéligibilité. Enfin, Serge Dassault est jugé pour blanchiment de fraude fiscale le 4 juillet 2016. Au terme de son procès pour blanchiment de fraude fiscale, le parquet a requis deux ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité contre Serge Dassault, qui n'a pas daigné se déplacer. Le mépris de la justice affiché par Serge Dassault a exaspéré le Tribunal. Finalement, il est condamné à 5 ans d'inéligibilité et à une amande de 2 millions d'€... Mais son avocat fait appel... ça va encore trainer des années !!! En savoir plus sur : Le Monde.fr le 02.02.2017 et Mediapart

Charles PASQUA et l'Angolagate. Inculpé dans trois affaires de corruption, Charles Pasqua s'en sort avec un an de prison avec sursis et quitte librement l'audience du tribunal le 30 avril 2010. Il fait appel. Il mourra sans avoir été condamné.

MANDAT CHIRAC (1995-2007)

Le président CHIRAC n'a jamais été inquiété pendant son mandat des affaires "abracadandesques" dont on le soupçonnait au temps où il siégeait à la mairie de Paris... ni après, d'ailleurs, c'est Juppé qui a pris un an d'inégibilité. Après son mandat, son problème de santé affectant son mental l'a protégé, et il fut loué officiellement lors de ses funérailles en 2019.

2 novembre 1999 : Dominique Strauss-Kahn, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, de Lionel Jospin est mis en cause dans l’affaire de la MNEF. Soupçonné d’avoir bénéficié d’un emploi fictif, il sera acquitté deux ans plus tard. Mais une fois placé au FMI, une autre affaire l'obligea à démissionner. Peut-être qu'un des concurrents aux élections lui a tendu un piège à New-York...

17 juin 2002 : Renaud Donnedieu de Vabres, ministre délégué aux Affaires européennes, est inculpé pour blanchiment d’argent dans l’affaire du financement occulte de l’ex-parti républicain. Il quitte le gouvernement Raffarin où il ne sera resté que cinq semaines.

22 janvier 2004 : Démission de Pierre Bédier, secrétaire d’Etat chargé des programmes immobiliers de la Justice, mis en examen dans le cadre de l’affaire « Bédier-Delfau ». Pierre Bédier et deux autres politiques ont accepté plusieurs centaines de milliers d’euros de pots-de-vin, entre 1998 et 2001, de l’homme d’affaires Michel Delfau, décédé en 2005. Ce dernier aurait obtenu, en contre-partie, des marchés publics pour sa société de nettoyage, AINETT.

25 février 2005 : Hervé Gaymard, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, est contraint à la démission, après les révélations du Canard Enchaîné, concernant l’appartement parisien du ministre, de sa femme et de leur huit enfants. Tous occupaient un duplex parisien de 600 m2, payé 14 400 euros/mois, aux frais de l’État. La location de leur appartement du boulevard Saint-Michel leur permettait par ailleurs de recevoir des revenus.

MANDAT MITTERRAND (1981-1995)

20 septembre 1985 : Charles Hernu est contraint de démissionner suite à l’affaire du Rainbow Warrior. En juillet 1985, le navire de Greenpeace, le Rainbow Warrior, est touché par des agents de la DGSE, dans le port d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. Charles Hernu, ministre de la Défense de l’époque, est soupçonné d’avoir donné l’ordre aux services spéciaux. Il est contraint à la démission.

5 juillet 1990 : Suite à l’affaire des « auditeurs payés », Olivier Stirn est contraint de démissionner de son poste de ministre délégué au Tourisme. Il avait recruté des auditeurs payés pour figurer dans un colloque sur l’avenir de la gauche.

23 mai 1992 : Bernard Tapie est inculpé dans l’affaire « Toshiba » pour abus de biens sociaux et présentation de faux bilans. Il est accusé d’escroquerie par son associé lors de la revente de la société. Il remet sa démission avant d’être blanchi sept mois plus tard, lors du procès. Tapie rachète Adidas sans y mettre un sou avec l'aide du Crédit Lyonnais. Bernard Tapie est condamné en 1996 pour corruption et subordination de témoin. L'affaire Tapie-Lagarde en 2012 fait grand bruit. Tapie et la République : autopsie d'un scandale d'Etat

9 juillet 1994 : L’affaire du « Dauphiné News » aura raison d’Alain Carignon, ministre de la Communication, sous le gouvernement Balladur. Il est accusé d’avoir créé deux journaux (News et Dauphiné News) pour favoriser sa réélection au conseil municipal de Grenoble. Corruption, abus de biens sociaux et subordination de témoins, il démissionne afin de pouvoir être mis en examen. Jugé pour corruption, il est condamné à trois ans de prison ferme. Il ne fera que 29 mois. Fidèle conseiller de Carignon, l'avocat Jean-Louis Dutaret a été condamné pour complicité de corruption à quatre ans d'emprisonnement dont deux avec sursis et à 400 000 francs d'amende. Il a été détenu pendant six mois. Le tribunal a également retenu à l'encontre d'Alain Carignon et de Jean-Louis Dutaret le délit de subornation de témoins à cause des pressions exercées sur l'entourage: «Profiter de la faiblesse et de la dépendance psychologique de certains témoins ou prévenus pour les influencer dans des déclarations faites dans le cadre d'une information jduciaire est parfaitement inacceptable et démontre la perte de tout repère...», affirme le tribunal. Qu'importe, Alain Carignon n'entrera-t-il pas au gouvernement Nicolas Sarkozy à l’issu du remaniement ministériel de 2009 ?

14 octobre 1994 : Gérard Longuet, ministre des Postes et Télécommunications est mis en cause dans une affaire liée à la construction de sa villa à Saint-Tropez. Envoyé devant le tribunal correctionnel pour recel d’abus de crédit, il démissionne avant d’être blanchi en 1998.

12 novembre 1994 : Le ministre de la Coopération de Balladur, Michel Roussin est impliqué dans l’affaire des « Sociétés HLM d’Île-de-France ». Soupçonné d’avoir aux affaires de financement occultes dont aurait bénéficié le RPR, il démissionne de son poste.

MANDAT GISCARD d'ESTAING (174-1981)

Des affaires troublantes, comme la mort de plusieurs ministres, Jean de Broglie, ancien ministre RI, assassiné le 24 septembre 1976, Robert Boulin, ministre RPR et premier-ministrable, retrouvé mort le 30 octobre 1979, et Joseph Fontanet, ancien ministre centriste, assassiné le 2 février 1980, ont contribué à créer une atmosphère de fin de règne. Et on a oublié les autres...

MANDAT POMPIDOU (1969-1974)

15 mai 1972 : Philippe Dechartre, secrétaire d’État auprès du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Population, doit démissionner suite à son implication dans « l’affaire de l’ïle de Ré ». Il est accusé de racket auprès d’un promoteur immobilier. Il sera lourdement condamné la même année.

2. Liste des députés UMP qui ont été confrontés à la justice :

Didier Schuller RPR-UMP : 1994 s’enfuit aux Bahamas après la révélation d’une tentative de déstabilisation du juge Éric Halphen puis continue sa cavale en Dominique Républicaine où il bénéficie d’une protection diplomatique, avant de revenir en France. 2005: condamné pour financement illégal de sa campagne. 2007: condamné pour avoir fait financer de façon occulte des activités politiques.

Xavier Dugoin UMP : 1997 condamné pour trafic d’alcool, salaires fictifs et corruption. 1999 à 2000, condamné pour abus de confiance, détournement de fonds publics, falsification de documents administratifs et prise illégale d’intérêt. 2001, mis en examen dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs du conseil général de l’Essonne, cette procédure sera annulée pour vice de forme.

Jean-Louis Masson UMP : 1997 condamné pour avoir financé la campagne d’un concurrent afin d’affaiblir sa rivale à droite.

Alain Ferrand UMP : 1998 condamné pour prises illégales d’intérêts et condamné pour fraude fiscale. 2006 condamné pour faux et usage de faux.

Alain Carignon UMP : 1999 condamné pour corruption, abus de biens sociaux et subornation de témoins. Sera-t-il ministre à l’issu du remaniement de 2009 ? Ministre de « mission » comme l’annonce Le Parisien ? L’ancien proche de Michel Noir, François Léotard et autres disparus de la scène politique, est toujours resté proche de Nicolas Sarkozy. L'ami Sarkozy est son conseiller politique...

Richard Cazenave UMP : 1999 condamné pour abus de biens sociaux. 2004 condamné pour recel et complicité d’abus de biens sociaux.

Serge Dassault, UMP : condamné en 1998 pour corruption en Belgique dans l'affaire Agusta à 2 ans de prison avec sursis. 2009, condamné pour avoir acheté des voix lors des municipales. 2010 condamné pour procédure abusive. 2014 : Tricherie aux élections, le Sénat lui accorde l'immunité parlementaire. Tricherie aux élections en Corbeil-Essonne, mars 2015. Un récidiviste !
Serge DASSAULT, sénateur UMP de l'Essonne, ex-maire de Corbeil. 2010, déjà condamné pour procédure abusive. Pour la première fois, l’industriel et sénateur UMP Serge Dassault reconnaît dans un enregistrement réalisé fin 2012, et dont Mediapart publie des extraits, avoir acheté la victoire de son successeur à la mairie de Corbeil-Essonnes. Une somme de 1,7 million d’euros est en jeu. Les deux hommes à l’origine de l’enregistrement se sont fait tirer dessus trois mois plus tard. Corruption et fusillade: les révélations d’un repenti du système Dassault. Il raconte à Mediapart le « système D », la corruption et ce qui est pour lui une tentative d'homicide préméditée. L’industriel, patron du Figaro et sénateur (LR) de 91 ans a été condamné à cinq ans d’inéligibilité et 2 millions d’euros d’amende pour blanchiment de fraude fiscale et mensonge sur son patrimoine. Le 2 février 2017 le tribunal lui a épargné la détention en raison de son âge, ainsi que les deux ans de prison avec sursis requis par le parquet national financier.

Patrick BALKANY, UMP : 2003 condamné pour injure publique et pour diffamation. En 1999 il avait déjà été condamné pour avoir rémunéré aux frais du contribuable 3 personnes désignées comme des employés municipaux mais ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny. En 2014, à nouveau, le maire de Levallois-Perret est mis en examen. Sa femme aussi a trempé dans ses affaires... (voir plus haut)

Thérèse Aillaud UMP : 2002 condamnée pour détournement de fonds publics.

Henry Chabert UMP : 2002 condamné pour recel d’abus de biens sociaux.

Marie-Jeanne Bozzi UMP : 2002 condamnée pour proxénétisme aggravé, association de malfaiteurs et dissimulation de travail clandestin. 2007 condamnée pour soustraction au paiement de l’impôt, omission de déclaration et fraude fiscale. 2009 mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de la commission d’un homicide en bande organisée.

Lucette Michaux-Chevry UMP : 2002 condamnée pour favoritisme dans l’attribution de marchés publics.

Dominique Paillé UMP : 2004 condamné pour abus de confiance.

Jean Reynaud UMP : 2004 condamné pour prise illégale d’intérêt.
2006, condamné pour harcèlement moral et dégradation des conditions de travail.

Guy Drut UMP : 2005 condamné pour avoir bénéficié d’un emploi fictif.

Gérard Dezempte UMP : 2006 condamné pour discrimination.

Gilles Forray UMP : 2006 condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Alain Juppé UMP : 2007 condamné pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt. Parti un an au Quebec, car un ou deux ans d'inégibilité... le pauvre !

Alain Agostini UMP : 2008 condamné pour proxénétisme aggravé en bande organisée.

Alain Tuduri UMP : 2009-2010 condamné pour discrimination raciale pour avoir préempté les biens immobiliers que voulaient acheter des personnes d’origines étrangères en sa commune.

Axel Poniatowski UMP : 2010 condamné pour diffamation.

Brice Hortefeux UMP : condamné pour atteinte à la présomption d’innocence. Condamné pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine. Le Parquet Général a requis sa relaxe, la décision a été mise en délibéré au 15 septembre 2010.

Brigitte Barèges UMP : 2011 condamnée pour refus de mariage.

Bruno Sandras UMP : 2011 condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Charles Fabre UMP : 2010 mis en examen pour favoritisme.

Charles PASQUA UMP (judiciable de 2009 à 2010) condamné pour trafic d’influence, pour favoritisme, pour faux, financement illégal de campagne et abus de confiance. Cité dans l’affaire de recel d’abus de biens sociaux pour l’association France-Afrique-Orient. Mentionné dans l’affaire du financement occulte du ministère de l’Intérieur et de l’Union des groupements d’achats publics, Charles Pasqua s'en sort avec un an de prison avec sursis, et quitte librement l'audience du tribunal le 30 avril 2010. Il fait appel. Il mourra sans avoir été condamné. Finalement, il meurt sans avoir rien payé.

Christian Vanneste UMP : (2006 et 2007) condamné pour propos homophobes, condamnation confirmée par la Cour d’Appel puis annulée par la Cour de Cassation, avait déclaré l’homosexualité inférieure à l’hétérosexualité et que l’homosexualité était une menace pour l’humanité.

Claude POLONY UMP (2001-2009) : reconnu coupable de prise illégale d’intérêt, favoritisme et détournements de fonds.

Daniel Simonpieri FN puis UMP condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Il avait déjà été condamné pour harcèlement moral.

Damien Meslot UMP : 2010 condamné pour outrage à magistrat, mis en examen pour atteinte ou tentative d´atteinte à la sincérité d´un scrutin.

Denis Gautier-Sauvagnac UMP : 2008 mis en examen pour blanchiment d’argent....

Denis Jacquat UMP 2011 : condamné pour abus de confiance et infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales.

Frédéric Chazal UMP : 2010 condamné pour diffamation.

Gaston Flosse UMP : 2011 condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Georges Tron UMP : 2011 mis en examen pour harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol.

Gérard Larrat UMP : 2011 condamné pour constitution de partie civile abusive ou dilatoire dans le but de nuire à son adversaire socialiste. 2011 mis en examen pour complicité d’atteinte à la sincérité du scrutin, complicité de faux administratif et usage et complicité de manœuvre frauduleuse tendant à l’exercice irrégulier du vote par procuration, élection annulée.

Guy Wildenstein UMP : 2011 mis en examen pour recel d’abus de confiance.

Jacques Blanc UMP : 2009 mis en examen pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt.

Jacques Masdeu-Arus UMP : (2006-2009) condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Jacques Myard UMP : 2009 condamné pour diffamation.

Jean Tiberi UMP : 2009 condamné pour occupation illégale des locaux de sa permanence et fraude aux électeurs.

Jean-Louis Garnier UMP : 2011 condamné pour coups et blessures.

Jean-Paul Alduy UMP : 2008 son élection est annulée pour fraude.

Jean-Paul Fournier UMP : 2009-10 condamné pour prise illégale d’intérêt.

Joëlle Ferrand UMP : 2010 condamnée pour prise illégale d’intérêt et malversations.

Laurence Spicher-Bernier UMP : (2010-2011) condamnée pour exercice illégal de la profession d’avocat et escroquerie.

Lionel Cressiot UMP : 2011 mis en examen pour injures et diffamation.

Manuel Aeschlimann UMP : 2009 condamné pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public.

Maurice Gutman UMP : 2010 condamné pour proposition sexuelle à une mineure de 12 ans.

Michel Buillard UMP : 2011 condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Michel Habig UMP : 2006 condamné pour avoir fait incendier 14 caravanes appartenant à des Roms installées sur un terrain municipal.

Nicolas Bazire UMP : 2011 mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

Olivier Deleu UMP : 2011 mis en examen pour injures et diffamation.

Olivier Rey UMP : 2008 condamné pour violences, menaces et dégradation grave du bien d’autrui à raison de la religion.

Pascal Buchet UMP : 2007-11 condamné pour harcèlement moral ayant mené au suicide.

Philippe Brun, UMP : 2011 condamné pour fraudes et multiples abus de biens sociaux.

Pierre Bédier, UMP : 2009 condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Philippe Pemezec UMP : 2010 condamné pour injures. 2007, condamné pour irrégularités lors de sa campagne, son élection sera annulée.

Renaud Donnedieu de Vabres, UMP : 2004 condamné pour blanchiment d’argent. 2011 mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

René Vestri, UMP : 2009 condamné pour travail dissimulé. 2010 mis en examen pour blanchiment à titre habituel et en bande organisée, trafic d’influence et association de malfaiteurs.

Thierry Gaubert, proche de l’UMP, collaborateur de Sarkozy : 2008 mis en examen pour abus de biens sociaux et escroquerie. 2011 mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

Thierry Leprince UMP : 2007 condamné pour viol sur une mineure de 12 ans.

Vincent Toni UMP : 2008 et 2011 condamné pour corruption passive.

Sources jusqu'à 2011 : liste-non-exhaustive-d-elus-justiciables-confrontes-a-la-justice

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