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La police politique de Sarkozy

Dans sa mégalomanie, Sarkozy a fait de la DCRI « un FBI à la française »
C’est une police politique qui est dénoncée dans un livre-choc.

« Secret défense »

La DCRI rassemble des missions anciennement détenues par la DST et les RG :
- le contre-espionnage et la contre-ingérence ;
- le contre-terrorisme et la protection des institutions et des principes fondateurs de la République ;
- la protection du patrimoine et l’intelligence économique ;
- l’analyse et la synthèse des mouvements sociaux et des faits de société.
Forte de 4 000 fonctionnaires dont 3 000 policiers la DCRI traitera de ce qui « relève de l’intérêt de la nation » : terrorisme, grands mouvements de contestation, intelligence économique. C’est ce que les policiers nomment, dans leur jargon, le « milieu fermé », auparavant du ressort quasi-exclusif de la DST. Les policiers de la DCRI, dotés de l’habilitation « secret défense », seront implantés par zone dans chaque département. 175 commissaires, soit 10 % de l’effectif total, y seront affectés dont une centaine à Levallois. Sarkozy a doté la police d'armes létales comme le tazer - une décharge électrique qui blesse gravement sans laisser de traces... et d'autres armes contre les contestataires...
En somme, pour le citoyen lambda, il sera impossible désormais d’accéder à son « dossier des RG », même avec une demande dans les règles. Le seul document qui devrait être rendu public, après maintes attentes et démarches, serait une pâle synthèse très largement épurée, voire tronquée.

Un proche de Sarkozy à la tête

L’homme nommé à la tête de cet outil répressif et de surveillance des population en France a été élevé au rang de préfet : Bernard Squarcini, 52 ans, est considéré comme un « as du renseignement » dans les milieux policiers. Surnommé « le Squale » ou « Squarc », Bernard Squarcini, fils de policier, petit-fils de berger corse, est reconnu comme un spécialiste incontesté du terrorisme basque, islamiste ou corse. Il est notamment le « tombeur » d’Yvan Colonna, l’assassin du préfet Claude Erignac, quand Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur. Il a eu aussi un rôle très important dans la traque de Khadel Kelkal en 1995, cet islamiste issu de la banlieue lyonnaise et qui fut en partie responsable des attentats sur Paris à l’été-automne 1995, avant d’être abattu par les parachutistes de la gendarmerie. Squarcini fait partie du « premier cercle » des hommes de confiance de l’entourage du chef de l’Etat, issus des rangs policiers. Les mêmes assurent que, durant la campagne électorale et l’affaire Clearstream, Squarcini, a joué un rôle essentiel en faveur du futur président. Il s’est constitué partie civile dans le dossier Clearstream où un corbeau avait cité son nom comme titulaire d’un compte bancaire, tout comme celui de Nicolas Sarkozy. (source : http://www.nationspresse.info/)

 
 
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