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Nucléaire. De pire en pire...

Un des plus grands fiascos industriels de ces dernières années :
le rachat de la société d'exploitation minière UraMin par Areva en 2009

Concernant la situation financière d'EDF et d'Areva, le rapport du député Marc Goua a mis en évidence des "carences" tant du côté d'Areva que de l'Agence des participations de l'Etat (APE) lors de l'acquisition en 2007 de la société minière UraMin par le groupe nucléaire public, une opération qui a depuis viré au désastre financier. Areva a vu ses comptes plonger l'an dernier dans le rouge en raison notamment d'une provision de 1,46 milliard d'euros liée à Uramin, acquise pour environ 2 milliards d'euros, et qui vaut aujourd'hui cinq fois moins. Une division due notamment à la catastrophe de Fukushima il y a 2 ans, qui a fait s'effondrer les cours d'uranium de 120 à 50 dollars. Dans les réserves d'uranium, situées en Afrique, les coûts d'exploitations ont également augmenté, la faute à la difficulté d'accéder aux sites, et la faible densité du minerai. L'acquisition d'UraMin s'est révélée être "un pari industriel, non illégitime pour Areva, mais trop coûteux au regard de l'aléa qu'il comportait et de la capacité de l'entreprise à y faire face", affirme le rapport. L'affaire se solde par 3 milliards envolés en fumée !

Le député met aussi en évidence le coût de construction d'un EPR finlandais, estimé finalement à 6 milliards d'euros alors que son prix était initialement fixé à 3 milliards. Deuxième volet du rapport, sur la durée de vie des réacteurs nucléaires. Une étude qui conforte l'intérêt d'une prolongation de la durée d'exploitation des centrales à 60 ans. Marc Goua pointe ainsi le manque d'investissement de l'Etat pour consolider les réacteurs. "De telles orientations stratégiques n'ont pas fait l'objet d'une décision explicite, connue du grand public, alors qu'elles nécécitent des actions de court terme et des investissements importants." Marc Goua démontre aussi le coût trop élevé du premier réacteur EPR en construction à côté de La Hague et déplore les contraintes techniques de l'installation et de production d'énergies renouvelables (13 % de la consommation française). Le gouvernement de l'Etat, qui est le premier actionnaire, semble composé des gens inconséquents, incapables... une bande d'irresponsables qui s'appuie sur l'armée et la police pour se maintenir.

La construction des nouvelles centrales nucléaire (EPR), avec les problèmes qui s'accumulent, accuse un retard de 5 ans, cela coûtera 2 à 3 fois plus cher. Profitant de la crise de l'emploi, EDF emploie des ouvriers précaires de sous-traitants qui ne respectent pas les lois de protection sociale, et leur santé est constament en grand danger. Bouygues en accusation pour travail illégal.
L'EPR de Flamanville placé sous surveillance, début avril 2017, par le gendarme du nucléaire, a fait état de défauts sur une pièce fabriquée par Creusot Forge dans son usine de Chalon-Saint-Marcel (Saône-et-Loire)... (Le Monde)

D’où vient l’uranium utilisé dans les centrales françaises ? Dans quelles conditions est-il exploité par Areva ? Qu’est-ce qui se cache tout au bout de nos prises électriques ? Silence a rencontré Raphaël Cranvaud, auteur d’une enquête publiée il y a quelques mois : Areva en Afrique
Son livre démontre que l’indépendance énergétique française est un mythe. Otages en Afrique : la face cach&eacAute;e du nucléaire français. Enquête : Areva en Afrique ou la loi de la jungle

L'EPR de Flamanville est toujours en panne avec le problème du couvercle de la cuve non conforme au point de vue de la sécurité.

 
 
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