Retour Nouvelles cliquez Alertes Suite Contact
Accueil Liens Galerie Aide Dossiers Archive Documents Réformes
     

L'ONU impuissant pour défendre les droits des Palestiniens

wateryear 2003 Au Moyen-Orient, la guerre pour l'eau du Golan se mêle à la guerre que mène l'État d'Israël pour disposer des sources du Jourdain et dominer toute la Palestine.
Aucune rétorsion n'a été tentée envers cet État qui enfreint régulièrement les règles du droit international ! Jamais aucune résolution des Nations-Unies émise à l'encontre des velléités sionistes n'a été suivie d'effet !

L'incompétence de L'ONU pour garantir la paix dans le monde est inquiétant.
En vérité, l’État d’Israël a tout fait pour s'accaparer l'eau du Jourdain. Avec son armée, Israël prive les Palestiniens de leurs droits à l'eau potable, ce qui est criminel car c'est une nécessité vitale, mais les médias n'osent pas en parler.

En 1948, l'occupation de la Palestine par les Juifs s'est fait au détriment des Palestiniens. Les Arabes n'avaient pas d'armée et les Juifs ont abusé de la situation pour leur voler des territoires. C'est une guerre coloniale qui dure depuis 75 ans, avec l'aval des USA où le lobby Juif est très puissant. Ils dominent dans le secteur bancaire, car les Juifs (Hébreux) ont toujours cherché à dominer les autres nations par ce moyen, l'usure, c'est écrit dans la Bible juive (Deutéronome XV, 6).

La résistance des Palestiniens dans cette guerre qui dure depuis plus de 74 ans

Palestine

Les médias parlent de processus de paix mais ce qui existe c'est un processus guerrier de colonisation dans le Territoire palestinien occupé. Cette stratégie à long terme, pensée depuis les années 1970, repose sur les affirmations que
a) la guerre pour l'établissement d'Israël n'est pas finie ; Israël possède une armée que n'ont pas les Résistants Palestiniens ;
b) puisque la déportation des Palestiniens n'est plus envisageable à notre époque, il s'agit de les laisser subsister dans des enclaves aussi réduites que possible, en se désintéressant de leur sort et en s'appropriant le plus de terre possible. Si la résistance populaire, sous-estimée par les stratèges israéliens, se développe, elle peut mettre en échec cette politique, pense Michel Warschawski, anticolonialiste Israélien lucide.
La défaite du Fatah aux élections législatives de 2006 exprimait la conscience chez les Palestiniens de l'échec de la voie des négociations suivie par ce parti. Les situations locale (le déséquilibre des forces) et internationale (la lutte contre le terrorisme) disqualifient le recours, légitime en soi, à la résistance armée en Palestine. C'est sur ce double constat que le développement actuel de la résistance populaire non-violente doit être envisagé, ceci avec ses racines dans la culture et l'histoire des Palestiniens.

Résistance populaire non-violente et responsables politiques palestiniens

Depuis des années, les médias ne montrent que la violence de militants palestiniens, et aujourd’hui encore les extrémistes des deux côtés ne font que saboter le processus de paix. Mais au milieu du conflit, les grands perdants sont les familles qui n’aspirent à rien d’autre qu’une vie normale. Aujourd’hui ces familles font un pas en avant. Elles organisent des manifestations pacifiques, des occupations non violentes, et travaillent avec des militants palestiniens pour obtenir justice et liberté. En réponse, l’armée israélienne les jette en prison, brutalise les animateurs et arrache leurs enfants à leur lit.

En Cisjordanie il y a des Palestiniens courageux et pacifiques. Ils ont besoin de fonds pour payer un avocat quand ils sont emprisonnés pour des raisons fallacieuses, de caméras et d’appareils photo pour témoigner des abus, de formations en communication avec les médias et à la résistance non violente ainsi que de chargés de campagne pour transformer ces manifestations locales en mobilisation mondiale. Ces familles sont le véritable espoir du processus de paix.

Ce conflit dure depuis bien trop longtemps et depuis trop longtemps la solution est verrouillée par les extrémistes des deux côtés. Mais aujourd’hui, il y a quelques points qui font consensus : tout d’abord, les Israéliens comme les Palestiniens devraient posséder un État. Par ailleurs, le traitement des Palestiniens dans les territoires occupés bafoue la justice internationale, nationale, et même le simple bon sens. Même d’anciens responsables de la sécurité israéliens de la ligne dure le reconnaissent !

Mais le gouvernement israélien en place ne fait qu'aggraver les choses. Alors qu'officiellement il contribue au processus de paix et à une solution à deux États, ses déclarations ne sont que des paroles en l’air, et dans les faits il autorise les colonies en Cisjordanie, rendant de fait une solution à deux États impossible pour toujours. Et dans les territoires occupés, l’armée israélienne soumet les Palestiniens à des lois totalement différentes de celles des colons qui occupent ces terres. L’armée va même jusqu’à emprisonner des enfants et ce pendant plusieurs mois.

Notre meilleur espoir de mettre fin à ces injustices et enfin parvenir à la paix est ce mouvement de résistance pacifique. (Article d'Alice, avec le soutien de l’équipe d’Avaaz)

EN SAVOIR PLUS : Bethléem, en Cisjordanie, souffre d’une pénurie d’eau (France Inter)

Non-violence en Palestine ? (Alain Gresh, Le Monde diplomatique)

Depuis l'été 2009 la résistance populaire est devenue un axe du projet politique du Premier ministre. L'Autorité palestinienne soutient la résistance, notamment financièrement. Des membres du gouvernement participent aux manifestations, à la plantation d'arbres, aux conférences organisées.
Le Fatah a adopté à son congrès de 2009 la lutte non-violente contre l'occupation comme ligne stratégique.
Le Hamas reconnaît depuis 2010 que cette forme de résistance s'impose dans la conjoncture.
Les comités populaires sont soutenus par les municipalités, quelle que soit leur couleur politique.

Retour page précédente

Le HAMAS est le «Mouvement de résistance islamique » créé en 1987 dans le contexte du conflit israélo-palestinien.

Le FATAH est le parti politique nationaliste palestinien fondé en 1959. Il est le plus important de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le deuxième du Conseil législatif palestinien (CLP). Retour texte

SITES DE COMITÉS DE LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE

comité de Bil'in (en français); comité de Ni'lin ; comité de Beit Ommar ;
comité de la Vallée du Jourdain ; comité de Silwan ; comité de coordination des luttes populaires

SITES DE MOUVEMENTS ANTICOLONIALISTES ISRAÉLIENS

Anarchistes contre le mur ; Ta'ayush ; Alternative information center (AIC) ;
Rabbins pour les droits de l'homme
; Gush Shalom ; Sheikh Jarrah Solidarity Movement