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no warBombardements de l'OTAN
et manipulation de l'opinion publique

Les faux chiffres du Kosovo

Pour justifier l'«intervention humanitaire» de l'OTAN, le 19 avril 1999, le département d'Etat américain annonçait que «500 000 kosovars albanais sont portés disparus». Le 16 mai, William Cohen, secrétaire d'Etat américain estimait à 100 000 le nombre de disparus.

Ces chiffres élevés furent alors sans cesse mis en avant par les partisans de l'intervention de l'OTAN, cela va du vert-kaki Joschka Ficher en passant par Antoine Garapon, du Comité Kosovo. Mais ensuite, les chiffres se dégonflèrent peu à peu : le 17 juin, le Foreign Office britannique ne donnait plus que «10 000 personnes tuées dans plus de cent massacres». Quand Bernard Kouchner annonce en août que l'on a trouvé le corps de 11 000 victimes, ses propos sont qualifiés de fantaisistes par le Tribunal de La Haye. Celui-ci, le 10 novembre, donne enfin les chiffres réellement constatés : 2108 corps trouvés sur 195 des 529 sites recensés par les services de renseignements occidentaux. Le Tribunal affirme que la plupart des victimes trouvées ont été tuées après le début de l'offensive.
Oui, Bernard Kouchner mentait... et les médias ont colporté ses mensonges !
C'est donc bien la décision de faire la guerre par l'OTAN qui a provoqué ces nombreux morts. On avait déjà eu les mêmes manipulations pour le Rwanda avec les réfugiés perdus dans la forêt. Des milliers de gens ont fuit le Kosovo à cause des bombardements de l'OTAN, d'après les témoignages d'émigrés. Il est vrai que les albanais étaient maltraités au Kosovo depuis 10 ans, mais ils tenaient encore à rester chez eux.
Un général de l'OTAN expliquait à la fin de la guerre :
«L'opinion, ça se travaille, comme le reste.» (Nouvel Observateur du 1er juillet 2007) Affligeant !
Un site suisse en sait long sur ce «général de la légion étrangère» pro-américain :
horizons-et-debats.

Désertions de jeunes militaires dans les Balkans (Union Pacifiste, janvier 2000)

Malgré les peines prévues en Serbie (5 ans de prison pour les réfractaires qui se cachent dans le pays, jusqu'à 20 ans pour ceux qui fuient à l'étranger), les jeunes ont déserté en nombre. Selon Amnesty International, au moins 23 000 risquent aujourd'hui un procès. Mais de cela, la presse s'est tue !

Des Equipes de Paix pour les Balkans tentent de reconstruire la paix au Kosovo (2005).

Une dizaine de personnes volontaires ont été envoyés au Kosovo au deuxième semestre 2000. Cette mission du Blakan Peace Team International a duré au moins un an, avec vie chez l'habitant sous forme d'un statut de volontaires civils de solidarité internationale. L'objectif était de promouvoir les méthodes non-violentes pour permettre la réouverture du dialogue entre les populations meurtries.

Des militaires du Génie d'Angers sont partis au Kossovo en mission de démination (2006)

DéminagePour avoir largué des milliers de bombes à fragmentation anti-personnelles, l'OTAN a causé un préjudice irréparable aux agriculteurs du Kossovo. Des milliers de pauvres gens ont du fuir le Kossovo et émigrer ailleurs. Les démineurs du 6e régiment du Génie militaire d'Angers sont maintenant obligés de procéder à de délicates missions de déminage, aux frais des contribuables.

MASSACRE DE 8 000 MUSULMANS PAR DES SÉCESSIONNISTES SERBES EN JUILLET 1995

La Serbie n'est pas responsable du génocide de Srebrenica, apprend-on maintenant.
"Belgrade n'est pas responsable de ce génocide selon les juges de la Cour internationale de justice de La Haye, qui en attribuent la charge à l'armée des séparatistes serbes de Bosnie, dont les principaux responsables, Ratko Mladic et Radovan Karadzic, sont en fuite depuis plus de onze ans. Si Belgrade a apporté « un soutien considérable à la Republika Srpska », si Belgrade a permis de payer les soldats de l'armée des sécessionnistes ou a fourni quelques officiers, elle n'a ni planifié, ni ordonné le génocide.
S'appuyant sur des rapports des Nations Unies, des Pays-Bas et de la CIA, les juges estiment que l'ex-président serbe Slobodan Milosevic a «eu beaucoup d'influence» sur les Serbes de Bosnie, mais qu'il ne les «contrôlait pas». L'arrêt de la Cour porte sur le seul génocide et ne remet pas en cause les crimes contre l'humanité commis en Bosnie et pour lesquels plusieurs responsables serbes ont déjà été condamnés par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie." ( Le Monde du 28 février 2007 )

SUITE : L'indépendance du Kossovo

 
  
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